Histoire Ebook - Mot-clé - AtlasRecension d'ouvrages rares et interdits2024-03-27T00:17:43+00:00Histoire Ebookurn:md5:ab01485ca667d10c10168268ea085a51DotclearDuby Georges - Atlas historiqueurn:md5:5522c07349b8d09b52d25e8fdd8816d52016-04-16T09:00:00+01:002016-04-16T08:04:18+01:00balderDuby GeorgesAtlas <p><img src="https://histoireebook.com/public/img3/Duby_Georges_-_Atlas_historique.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Duby Georges</strong><br />
Ouvrage : <strong>Atlas historique L'histoire du monde en 317 cartes</strong><br />
Année : 1982<br />
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Préface. L'Atlas historique Larousse est sorti des presses il y a neuf ans. Depuis lors il a reçu du public un accueil si favorable qu'il est apparu nécessaire de le rendre aujourd'hui plus accessible. En voici donc une édition moins coûteuse, destinée à répandre plus largement l'usage de cet indispensable instrument de connaissance, d'enseignement et de recherche. Allégée, la présentation conserve toute son élégance et sa clarté. Une sélection rigoureuse a permis de condenser sans l'appauvrir le texte des notices, et, si quelques cartes ont été retirées parce qu'elles ne semblaient pas d'utilité majeure, d'autres, qui manquaient, viennent ici en complément. Sous sa forme nouvelle, le livre répond ainsi aux mêmes exigences qui incitèrent naguère à le proposer aux historiens de profession, aux enseignants, à leurs élèves et à leurs étudiants, mais aussi à tous ceux qui cherchent à mieux comprendre ce qui dans le présent les surprend, les inquiète ou retient leur curiosité. <strong>...</strong></p>Olivier M. G. - Recherches sur l'origine des berbèresurn:md5:c724058edc88f1ae1929ac2013d42f872012-09-30T16:11:00+01:002017-03-08T08:42:59+00:00balderOlivier M. G.AlgérieArabieAtlasEgypteMarocTunisie <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Olivier_M_G_-_Recherches_sur_l_origine_des_berberes.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Olivier M. G.</strong><br />
Ouvrage : <strong>Recherches sur l'origine des berbères</strong><br />
Année : 1867<br />
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On s’accorde volontiers à admettre, aujourd’hui, que le Sahara était primitivement une mer ; que la Tunisie, l’Algérie et le Maroc formaient alors une presqu’île, désignée sous le nom de Berbérie, longue bande de terre jointe à l’Espagne par un isthme situé où s’est ouvert depuis le détroit de Gibraltar. Par contre, le véritable continent africain commençait seulement au pied du Djebel-el-Kamar. Les récentes et si curieuses observations malacologiques de M. Bourguignat semblent confirmer ces données en établissant que le contour des derniers contreforts méridionaux de l’Atlas, ancienne plage de la mer saharienne, a précisément la même faune conchyliologique que les côtes septentrionales de notre Berbérie baignées par la Méditerranée. Pour augmenter encore la consistance de cette induction, il resterait à constater qu’une faune à peu près identique se retrouve sur la rive sud de la mer saharienne, rive nord de l’ancien continent africain. On y arrivera probablement un jour. Dans l’hypothèse que je viens d’exposer sommairement, on suppose aussi que les îles composant à cette heure le groupe des Canaries et celui des Açores, sont des sommets de montagnes, surnageant au-dessus de l’abîme, de deux continents submergés avec l’Atlantide, à l’époque même où, par un mouvement de bascule, un relèvement de terrains faisait de la mer saharienne un désert de sable. Ces continents étaient-ils reliés à l’Atlantide, en étaient-ils indépendants ? D’après leur faune malacologique, M. Bourguignat pense qu’ils en étaient indépendants. Quels hommes ont y habité ces contrées, alors que la nature les modifiait si étrangement, ou les ont envahies après ces modifications, pour former la première assise de leurs habitants actuels ? Ces hommes étaient-ils demeurés réfugiés dans tes hauts plateaux de l’Atlas que le cataclysme n’avait pas ébranlés, en admettant que cette révolution soit le résultat d’un cataclysme et non d’un lent travail de, la mature ; se sont-ils emparés de la Berbérie après l’apaisement ? Venaient-ils de l’occident à travers le détroit nouveau creusé par l’océan ? sortis de l’Asie, comme toutes nos races européennes actuelles, avaient-ils gagné, à travers l’Égypte et les plages sablonneuses de la grande Syrte, la Berbérie raffermie sur ses bases ; ou bien enfi n, issus de l’ancien continent africain, avaient-ils poursuivi jusqu’au delà du désert la mer qui les avait fui ? Problèmes diffi ciles sinon impossibles à résoudre. Cependant, ignorants que nous sommes de ce que l’avenir nous garde de lumières inattendues, nous devons marcher courageusement en avant dans la voie de la science, si obscure qu’elle nous paraisse au départ. Marchons donc. Quels qu’aient été les premiers habitants de la Berbérie et quel qu’ait été leur berceau, on les désigne sous le nom de Berbères, et l’on est convenu d’appliquer ce même nom aux Touaregs égarés dans le désert, aux Kabiles étagés dans les montagnes de notre province, et enfi n à la plupart des indigènes qui, mêlés aux conquérants arabes, n’ont pas cessé de cultiver les plaines comprises entre Bône, Constantine et Bougie. C’est l’opinion de l’un des plus studieux investigateurs de l’histoire de notre Algérie, M. le baron Aucapitaine, membre correspondant de l’Académie d’Hippone. « Quant aux provinces de Constantine et de Bougie, dit-il dans une Notice ethnographique sur l’établissement des Arabes dans la province de Constantine, elles restèrent, sous la domination des Arabes Riah, la demeure des anciens peuples de race berbère, qui l’habitaient primitivement et que nous y retrouvons aujourd’hui.» Et plus bas : « On peut avancer qu’il en fut des Arabes autour de Constantine comme des Francks en Gaule; quoique la nation ait gardé le nom des envahisseurs, le fond de la population, à bien peu d’exceptions près, est presque entièrement formé par les descendants des vaincus. » D’accord sur ce qu’il faut entendre par Berbères, cherchons d’où ils procèdent. Des esprits, excellents d’ailleurs, regardent les Ibères et les Berbères comme des débris de la race atlante qui auraient occupé à un moment donné la presqu’île ibérique et son annexe la Berbérie. Jusqu’à présent on ne sait rien des Atlantes ; tout point de repère et de comparaison manque; on ne peut donc que conjecturer. Aussi d’autres, moins affirmatifs, se bornent-ils à supposer qu’Ibères et Berbères sont également de famille occidentale, mais sans leur prêter ni point de départ ni route déterminés. Rien ne s’oppose à ce qu’Ibères et Berbères soient parents ; la terminaison identique des deux noms pourrait annoncer deux branches d’une même souche ; Berbère pourrait même signifier à la rigueur, Ibère du dehors. Mais il n’y a là que de bien légers indices. Quoiqu’il, en soit, et à défaut de données positives, il serait naturel, si l’on devait s’en tenir à la ressemblance des noms, d’affilier les Ibères du continent hispanique aux Ibères du Caucase. Ceux qui, à priori, veulent qu’Ibères et Berbères aient eu pour berceau l’ouest de l’Europe, appuient leur supposition principalement sur les deux faits suivants : d’une part, qu’il existe sur la côte africaine des dolmens, monuments propres aux races occidentales ; de l’autre que la langue berbère n’a pas d’analogues en Asie. L’existence des dolmens en Afrique semblerait en effet relier les Berbères aux Celtes, ou même à une race antérieure à ceux-ci, race que leur invasion en Europe aurait éparpillée et projetée partie au nord et à l’est de l’Europe, partie, peut-être, sur la côte africaine. Rien jusqu’ici ne dément ou ne confirme ces hypothèses ; rien surtout ne permet encore de préjuger quelle durée et quel caractère aurait eus, sur notre sol, le séjour de ces bâtisseurs de dolmens: l’affinité linguistique du berbère aurait plus de portée, mais, à cette heure, personne que nous sachions n’a osé se prononcer sur sa filiation glossologique. Qu’importe au surplus que dans les veines des populations berbères il conte ou non quelques gouttes plus ou moins altérées de sang atlante ou ibérique ? Tant de siècles se sont écoulés depuis le temps où l’Ibérie et la Berbérie se touchaient par l’isthme de Gibraltar ! tant de peuples se sont, depuis lors, choqués, superposés, mêlés sur tous les bords de la Méditerranée, qu’il est bien malaisé de rien entrevoir dans les profondeurs de ce passé antétraditionnel. D’ailleurs, un peuple n’existe que du jour où il forme une société ; c’est-à-dire du jour où il adopte une langue, des coutumes et des usages communs. Je nomme la langue la première, Comme l’élément le plus sérieux. Aussi me proposais-je de faire de l’idiome: de nos indigènes la matière d’une étude spéciale et d’un article à part. Aujourd’hui je veux seulement examiner de quels peuples anciens, les indigènes qui m’entourent et au milieu, desquels je vis depuis tout à l’heure vingt ans, se rapprochent plus particulièrement, par les traits du visage, les usages et ses habitudes. C’est l’objet du présent travail, et voici à quelle, occasion j’en ai conçu la pensée. <strong>...</strong></p>Thiers Adolphe - Atlas de l'Histoire du consulat et de l'empireurn:md5:286bff5475c23939786c5f0992cdf3bb2012-09-13T00:08:00+01:002017-03-08T10:13:54+00:00balderThiers AdolpheAtlasNapoléon <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Thiers_Adolphe_-_Atlas_de_l_Histoire_du_consulat_et_de_l_empire.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Thiers Adolphe (Thiers Marie Joseph Louis Adolphe)</strong><br />
Ouvrage : <strong>Atlas de l'Histoire du consulat et de l'empire</strong><br />
Année : 1875<br />
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Listes des cartes. 1. Carte de la Souabe, de la Suisse et du Piémont. 2. de la Souabe. 3. du Piémont. 4. de la rivière de Gênes. 5. des environs d'Engen et de Stokach. 6. du champ de bataille de Moesskirch. <strong>...</strong></p>Atlas Occulte de Parisurn:md5:27627005d5f895efb0124564a89df4342012-05-18T13:40:00+01:002017-03-08T15:49:51+00:00balderAnonymesAtlasGéo-ingénierieParis <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Atlas_Occulte_de_Paris.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Sergius - Multisim - Les éditions Tchou - Le guide du routard - Huet Nicolas - Dubacq Jean-Christophe - Erhardt Laurent et l’équipe de Révélation - Laakmann Grégoire</strong><br />
Ouvrage : <strong>Atlas Occulte de Paris</strong><br />
Année : 2004<br />
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LA CRYPTE DE LA CHASSE, POSTE DE GARDE TEMPLIER. 30, rue des Bourdonnais : on pénètre dans des garages et un monte-charge permet de descendre dans les sous-sols des grands magasins tout proches, où se trouve une très grande crypte datant du XIIIe siècle. Depuis cette époque, elle fait partie de «l’architecture» de la commanderie de l’Ile de France. Sa taille permet d’y tenir des chapitres entiers, ce qui arrive parfois, mais elle sert plus souvent d’entrepôt. A l’extérieur, un graffiti représentant un gantelet indique aux Templiers la présence d’un sanctuaire. • DES SECRETS SOUS LE SECRET. Sous les bâtiments de la Banque de France, situés dans l’hôtel de La Vrillère, rue Croix-despetits- champs, de nombreux souterrains se croisent pour aboutir dans les caves de certains débits de boissons du quartier. Ces passages existent depuis longtemps – avant l’installation de la Banque – et servaient à la contrebande, mais les autorités n’ont jamais rien fait. En payant un droit élevé, il est possible de soudoyer l’un des propriétaires pour emprunter ces passages. Certains Nephilim peuvent affirmer que c’est très utile quand on veut échapper à une surveillance trop étroite… • LE DOMAINE DU MACABRE. Le Forum des Halles, lieu de rassemblement des humains, cache en réalité un Royaume Selenim. Un local technique au quatrième sous-sol, un couloir comme les autres et l’insouciant risque de débarquer dans le cimetière des Innocents du domaine de Frère Jean (Selenim, p.107). Depuis la renaissance de l’Arcane XIII, celui-ci a pris une grande importance parmi les Selenim, d’autant plus que son Royaume est le premier de la Fuligineuse. Quelques Nephilim ont déjà ressenti l’influence particulière de la Lune Noire dans les parages et se posent des questions. Frère Jean n’occupe aucune fonction dans l’Arcane mais les Baals le considèrent avec respect. Il a deviné l’embarras de ceux-ci vis-à-vis des Royaumes et cherche à comprendre ce qu’ils cachent… • LA CHAPELLE DE L’EXORCISTE. L’église de Saint-Eustache, située à côté du Forum des Halles, abrite la chapelle française de l’ordre de saint Dominique, les exorcistes de l’Eglise catholique (Hermès 1, p.16). Ce groupe occulte, héritier des enseignements des prêtres d’Amon-Ra – à l’instar de la mouvance Tenebra des R+C – lutte contre la possession Nephilim grâce à des rituels très performants. Les exorcistes se retrouvent souvent dans la chapelle Saint-Pierre l’Exorciste afin de prier et de tenir des assemblées. Monseigneur Dolonne, prélat, dirige la Commission des Ecrits pontificaux auprès de l’Archevêque de Paris. Etrangement le bureau de cette commission se trouve dans l’impasse Saint-Eustache, et non à l’archevêché. Mais personne ne s’en étonne. Dolonne est aussi professeur de théologie au séminaire des Carmes et surtout, c’est le numéro deux de l’ordre de saint Dominique. Le bureau de la commission sert en fait de siège administratif et de lieu de repos aux exorcistes. Enfin, lorsque l’Archevêché doit désigner un nouvel exorciste, c’est toujours à Dolonne que l’on s’adresse… • LE LOUVRE. Ce célèbre musée, accessoirement le monument français le plus connu au monde avec la tour Eiffel, est un lieu chargé. Il recèle un nombre phénoménal de trésors occultes. Beaucoup murmurent que les Mystères du Zénith ont la mainmise sur les autorités du musée. Il est vrai que les disciples d’Isis ont une grande influence, l’ouverture de la nouvelle galerie égyptienne le prouve. Ils connaissent même un passage secret qui permet d’accéder au Louvre médiéval, en sous-sol. L’actuelle directrice du département des antiquités égyptiennes, Madame Descourt-Nobleroche entretient des relations avec les mystes, ceux-ci financent de façon occulte certaines recherches et font des dons par l’intermédiaire de «mécènes généreux». La NEF organise les réunions des chapelles françaises dans les sous-sols et de véritables séminaires mystiques ont ainsi lieu dans les fondations et les salles interdites du musée national. • ECOLOGIA PARISIENSIS. Paris n’est pas qu’un ensemble de béton et d’architecture plus ou moins ésotérique. La capitale abrite aussi une flore composée d’espèces uniques. Certes la pollution entraîne une grande fantaisie dans le développement et la disparition de ces espèces. Depuis très longtemps déjà, un Onirim s’intéresse passionnément à cette flore constituée exclusivement de lichen et de mousses. Récemment, il a choisi le jardin des Tuileries pour continuer ses travaux d’herboriste. On ne sait trop quel but il cherche – si tant est qu’il y en ait un – mais beaucoup voient en lui le créateur des formules de la Dévoration du Lichen grouillant et de la Répansion de la Pierre moussue. Il est vrai que Cosinus est un disciple de Rebis qui a atteint le Grand OEuvre. On peut parfois le croiser au jardin alors qu’il s’intéresse à une mousse collée sur une pierre. • CHEVALERIE D’INSTITUTION TRADITIONNELLE CATHOLIQUE. Cette obédience du premier degré, vassale des chevaliers du Christ, est toujours restée au second plan de la commanderie parisienne. Elle réunit des nostalgiques de la monarchie, jeunes, catholiques, de bonne famille mais prêts à se battre pour leur idéal. En réalité, elle sert aux basses oeuvres des chevaliers du Christ et est un tremplin idéal pour quelques jeunes loups. A noter qu’elle s’oppose depuis longtemps aux membres de OTCND, en effet, la CITC regroupe des catholiques traditionalistes qui voient d’un mauvais oeil cette «anti-Eglise». Son siège se trouve dans la galerie Montpensier qui borde le jardin du Palais-Royal, au Grand Véfour, illustre restaurant de la capitale. C’est dans sa cave que se réunissent parfois les dirigeants de la CITC. Au XVIIIe siècle se trouvait le Café de Chartres, quartier général des royalistes. Ainsi, aujourd’hui, une partie de la clientèle n’a guère changé. La CITC possède une grande influence parmi les royalistes fidèles au Comte de Paris et divers contacts au sein de l’extrême droite française, en concurrence avec la Synarchie. On a longtemps cru qu’elle était moribonde, depuis l’attentat de 1983 au Grand Véfour qui fit de nombreuses victimes parmi lesquelles des éminences de la CITC, attentat commandité par la Maison-Dieu. Mais elle a récemment prouvé qu’elle était encore vivace en se plaçant en première ligne pour soutenir le Comte Francis-Jourdain de Brabant lors de son procès. L’Arcane IV voit dans le Comte de Paris, le chef de cette obédience, mais malgré de nombreuses surveillances et enquêtes, rien n’a pu être prouvé. Toujours est-il que l’Empereur s’apprête à lancer une campagne d’envergure contre la CITC, il a déjà pris contact avec une Phalange hypapiste de l’Arcane XVI. <strong>...</strong></p>Tharaud Jérôme et Jean - Marrakech ou Les seigneurs de l'Atlasurn:md5:b439a0a8c5f32f16f75409dde13dfb662012-03-26T00:10:00+01:002017-03-08T18:04:42+00:00balderTharaud Jérôme et JeanAtlasHébraïsmeMarocMarrakech <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Tharaud_Jerome_et_Jean_-_Marrakech_ou_Les_seigneurs_de_l_Atlas.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Tharaud Jérôme et Jean</strong><br />
Ouvrage : <strong>Marrakech ou Les seigneurs de l'Atlas</strong><br />
Année : 1920<br />
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CHAPITRE PREMIER. LA FORÊT DE CEDRES. NOUS avions quitté, le matin, la charmante Rabat, la côte et la brise de mer. Derrière le général Lyautey, dont le fanion flottait sur la voiture de tête, une dizaine d'automobiles roulaient depuis des heures à travers une campagne brûlée où la moisson, faite depuis longtemps, ne laissait plus dans les plis du terrain qu'un reflet doré de paille et de hauts chardons argentés, mêlés aux verdures métalliques du triste palmier nain. Pays dur, austère, sans grâce, riche et qui semble pauvre, peuplé et qui semble vide. Si l'on n'est pas agriculteur, si l'on ne suppute point en passant la valeur des terres noires ou rouges dans lesquelles nos autos s'enfoncent, si l'on ne voit pas en pensée de puissantes machines labourer d'immenses espaces que jamais charrue n'a touchés, il ne reste qu'à s'abandonner, sous le voile qui vous défend mal de la poussière et du soleil, au plaisir engourdi de brider en vitesse ces étendues monotones réservées à d'autres rêves qu'à ceux de l'imagination... Ou bien encore, pour trouver de l'intérêt à ce morne bled marocain, il faut y avoir fait colonne, avoir planté sa tente près de cet arbre rabougri, avoir été attaqué dans ce ravin, avoir attendu sur ce plateau pendant des semaines et des mois la soumission d'une tribu; il faut, comme cet ancien instructeur des troupes chérifiennes qui fait route avec moi, avoir vu revenir, un soir, dans cette plaine de Meknès, les troupes d'une harka du Sultan poussant devant leurs chevaux des femmes hurlantes, échevelées, qui demandaient l'aman, et les farouches cavaliers lancer à la volée les têtes des rebelles qu'ils portaient au bout de leurs sabres et des baguettes des fusils... Évidemment de pareilles images au fond de' la mémoire vous tiennent en éveil et répandent des couleurs énergiques sur ces plateaux fastidieux. Mais qui n'a pas ces souvenirs se sent prodigieusement perdu à travers ces espaces où rien encore ne décèle ce qu'ils pourront donner un jour, lorsqu'une vie plus active viendra les animer; et dans l'esprit désenchanté apparaît ce sentiment : " C'est donc là cet Eldorado qui nous a coûté tant de sang, et qu'ont jalousement convoité toutes les ejrandes nations de l'Europe ! » Et voilà que tout à coup, comme nous venions de traverser le grand plateau solitaire d'El Hajeb, se découvrit à nos yeux un paysage d'une grandeur singulière, tel que sans doute la nature n'en a pas fait deux pareils. <strong>...</strong></p>