Histoire Ebook - Mot-clé - Charles VIIRecension d'ouvrages rares et interdits2024-03-27T00:17:43+00:00Histoire Ebookurn:md5:ab01485ca667d10c10168268ea085a51DotclearA bas les tyrans ! 073urn:md5:4beed2fb507bbc1dde4ac1a5ebd38b3c2012-06-09T13:51:00+01:002017-03-08T15:15:01+00:00balderA bas les tyrans !Charles VIIConspirationFranc-maçonnerieFranceHébraïsmeRevue <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/A_bas_les_tyrans_073.jpg" alt="" /><br />
Auteurs : <strong>Copin-Albancelli Paul - Dasté Louis</strong><br />
Ouvrage : <strong>A bas les tyrans ! Journal anti-maçonnique 073</strong><br />
Année : 1901<br />
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Ainsi que nous l'avons vu, le fait de l'existence de la Franc-Maçonnerie, en raison des conditions extraordinaires de durée et d'universalité dans lesquelles il se produit, nous oblige à supposer derrière lui une cause créatrice et directrice, capable d'agir d'une façon permanente et universelle sur le globe terrestre. D'autre part, l'impossibilité de s'expliquer autrement la puissance dont jouit la Franc-Maçonnerie française, si incohérente, si bêlement fanatique et si lamentablement pauvre, au point de vue intellectuel et moral, nous conduit à supposer qu'elle est dirigée par une volonté occulte supérieure; et cela, sans que ses adhérants s'en doutent, fussent-ils Rose-Croix, Kadoschs, trentièmes, trente et unièmes, trente-deuxièmes ou même trente-troisièmes; à plus forte raison s'ils ne sont que maîtres, compagnons ou apprentis. J'ai prétendu que cette volonté supérieure et cette pensée directrice étaient juives. Si vraiment il en est ainsi, ne dois-je pas pouvoir découvrir les liens qui unissent la Franc-Maçonnerie à la puissance juive ? Les dévoiler complètement doit être chose impossible. Car on comprend que l'effort constant et principal de la puissance juive tend à demeurer invisible. Elle ne peut durer qu'à cette condition. Ce n'est pas que des gouvernants quelconques, corrompus par les richesses et par le pouvoir, des Waldeck ou des Millerand par exemple, ne puissent accepter sa domination et lui livrer leur conscience, leur parti et même le pays. Mais le peuple, lui, n'agirait pas de même. Le jour où il lui serait absolument démontré que le Juif est Roi, les ministres de ce Roi s'appelassent-ils, si cela était possible, Orléans ou Bonaparte, ou fussent-ils simplement les Ranc, les Brisson et les Jaurès d'aujourd'hui, le peuple se souviendrait qu'il a fait des révolutions pour renverser les rois et il balayerait à grands coups, avec toute leur valetaille, ces maîtres sur le choix desquels il n'a jamais été consulté et auxquels il ne s'est jamais donné. On verrait alors, s'il le fallait, ce qu'on a déjà vu en France : le peuple, le vrai peuple, le fils du sol, sachant agir en dehors d'un gouvernement reconnu impuissant ou traître à la cause nationale, et enfantant le héros auquel incomberait la tâche de bouter dehors l'étranger. La puissance juive sait cela, et c'est pourquoi elle ne cesse de s'appliquer à se cacher, à faire agir pour elle des créatures, les unes inconscientes, les autres consentant a se vendre comme s'était vendu aux Anglais le ministre de Charles VII; créatures qui empochent les bénéfices du pouvoir apparent, mais qui, par contre, courent les risques en cas de malheur et tombent, sans entraîner dans leur chute le pouvoir vrai qui se cache derrière eux. Toutefois, en dépit des mensonges dont se couvre, comme d'autant de masques, pouvoir occulte, il n'est pas possible que nous n'arrivions au moins à relever ses traces. Si, en particulier, il est vrai que la Franc-Maçonnerie soit liée à lui et ne travaille que pour lui, nous devons finir par découvrir quelque point par où elle et lui se tiennent. C'est à cette découverte que je me suis appliqué. Au milieu du grand ébranlement causé dans tous les esprits par l'affaire Dreyfus, le principal effet qu'ait produit sur moi cet extraordinaire événement a été de me faire comprendre que là était un des endroits où devait se trouver un défaut dans la cuirasse de l'ennemi, par où il était possible de faire pénétrer la pointe de cette arme qui s'appelle la logique. <strong>...</strong></p>Lémann Augustin - Jeanne d'Arc et Charles VIIurn:md5:4f6a8622dd91f82248e2551a2ef10cd62012-05-21T19:37:00+01:002017-03-08T15:41:17+00:00balderLémann AugustinCharles VIIFranceJeanne d ArcOrléansRoi <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Lemann_Augustin_-_Jeanne_d_Arc_et_Charles_VII.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Lémann Augustin</strong><br />
Ouvrage : <strong>Jeanne d'Arc et Charles VII</strong><br />
Année : 1874<br />
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MESSEIGNEURS, MESSIEURS, Ce n’est point sans une certaine appréhension, je l’avoue, que j’aborde cette chaire pour y entreprendre l’éloge de Jeanne d’Arc. L’intelligent auditoire que j’ai la mission d’instruire n’aurait-il pas à m’apprendre plutôt qu’à écouter ? Les nobles exploits de Jeanne d’Arc vous appartiennent en effet, Messieurs. Cette vie illustre, ainsi que l’a dit l’un des meilleurs orateurs qui aient célébré l’héroïne2, est comme l’héritage propre de votre cité ; chacun de vous en connaît jusqu’au moindre détail. Et c’est pourquoi, je le répète, il me siérait mieux d’écouter que d’instruire. Mais enfin, puisque vous daignez écouter, je voudrais, pour rajeunir votre attention, faire ressortir la vie de Jeanne d’Arc par rapport à un personnage, tantôt laissé dans l’ombre, tantôt défiguré par les historiens : je voudrais faire ressortir la vie de Jeanne d’Arc par rapport à la personne de Charles VII. Charles VII, Messieurs, était le cinquantième monarque de cette illustre maison de France dont on a pu dire, sans flatterie, qu’elle occupe, dans les siècles chrétiens, parmi les maisons royales, le rang d’honneur tenu par la famille de David au milieu des siècles et des rois du premier Testament. Il existe, en effet, ce magnifique trait de ressemblance : à la maison de David l’honneur de fournir le sang qui deviendra le corps adorable du Christ : «Un rejeton jaillira «de la tige de Jessé», prophétise Isaïe (XI, 1) ; et à la maison de France l’honneur de servir de garde à l’Église, son œuvre : «Je vous sacre, s’est écrié saint Remy, pour être les perpétuels défenseurs de l’Église». Mais, parce que ces deux maisons furent ainsi prédestinées à de si magnifiques prérogatives, le Seigneur, et c’était justice, s’est montré plus jaloux de leur fidélité. Lorsque les rois de Juda, oubliant la personne du Christ, menaçaient de corrompre par des alliances étrangères ce sang du Rédempteur qu’ils avaient la mission de conserver intact dans leurs veines, Dieu, par des châtiments providentiels, les rappelait aussitôt à la garde du sang. Et lorsque les rois de France, oubliant l’oeuvre du Christ, inclinaient vers ses ennemis, le schisme ou l’hérésie, il y eut aussi des catastrophes soudaines pour les rappeler à la garde de l’Église. Eh bien, la seconde moitié de notre XIVe siècle avait été, pour la maison de France, l’heure d’un de ces châtiments providentiels. Elle méritait d’être punie, la défection de Philippe-le-Bel et de ses fils, qui, après avoir insulté à la Chaire de Pierre, avaient osé dire au schisme : Nous serons ta force. Et c’est pourquoi, par de justes représailles divines, le royaume de France, comme le manteau du prophète Ahias (III Rois, XI, 11, 12, 29, 30, 31), avait été déchiré en deux ; et, à l’avènement du pauvre Charles VII, la plus grande partie du territoire se trouvait la proie du roi d’Angleterre, aidé, dans ses conquêtes, par la rébellion d’une partie des sujets. Ce fut à ce moment que parut Jeanne d’Arc ! Messagère d’un Dieu qui n’avait humilié la couronne de France que pour lui rappeler sa mission de protectrice de l’Eglise, elle venait la relever par des prodiges et dans l’honneur. C’est donc de la mission de Jeanne d’Arc par rapport à Charles VII que je vais vous entretenir, Messieurs. Par l’exposé que je viens de tracer, vous devez voir que ce panégyrique fait suite à celui de l’an dernier. Mon frère a rapproché Jeanne d’Arc des héroïnes juives ; il m’arrivera souvent de rapprocher la maison de France, que Jeanne d’Arc est venue soutenir, de la maison de David. Et tout d’abord, me plaçant au-dessus de tous les partis, je m’empresse de déclarer que mon sujet, ainsi défini, sera respectueux pour tout le monde : c’est une page d’histoire, et pas autre chose. Quant à mes divisions, elles se trouvent naturellement indiquées par l’histoire : Charles VII était méconnu, Jeanne d’Arc l’a fait reconnaître ; Charles VII était privé de l’huile sainte, Jeanne d’Arc l’a fait sacrer ; Charles VII était vaincu et dépouillé, Jeanne d’Arc l’a rendu triomphant. Et pour tout résumer en trois mots : LE DROIT, LE SACRE, LE TRIOMPHE. Telles seront mes divisions. MONSEIGNEUR, Une des ambitions de Jeanne d’Arc, au milieu de ses tristesses à Rouen, était qu’on la conduisît auprès du Pape : «Menez-moi devant lui, disait-elle, et je répondrai tout ce que je devrai répondre». Ce que Jeanne d’Arc ambitionnait si vivement, elle l’a enfin obtenu par la piété de celui qui s’est si noblement proclamé son évêque. <strong>...</strong></p>