Hitler Adolf - Adolf Hitler lance un dernier appel à la raison


Auteur : Hitler Adolf
Ouvrage : Adolf Hitler lance un dernier appel à la raison Discours prononcé devant le Reichstag allemand le 19 juillet 1940
Année : 1940

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Députés! Hommes du Reichstag allemand! Au plein milieu de cette lutte titanesque, livrée pour la liberté et pour l'avenir de la nation allemande, je vous ai fait convoquer à cette séance. Les motifs de cette initiative résident dans la nécessité de permettre à notre propre peuple de se bien pénétrer de l'importance historique, véritablement unique, des événements que nous avons vécus, mais en même temps de remercier les valeureux soldats allemands. Ils s'inspirent en outre de l'intention de nous efforcer d'adresser un nouvel et dernier appel à la raison universelle. Celui qui compare les facteurs d'où est sorti ce règlement de comptes historiques avec l'ampleur, la grandeur et la portée des événements militaires, doit reconnaître qu'il n'y a aucune proportion entre les épisodes et les sacrifices de cette lutte et les raisons qui l'ont provoquée, à moins que ces raisons n'aient elles-mêmes été que les prétextes pour réaliser des intentions cachées. Le programme du mouvement national-socialiste, en tant qu'il se rapportait à la forme future des relations du Reich avec le reste du monde, était une tentative d'amener la révision du traité de Versailles en tout état de cause, mais autant que possible par la voie pacifique. Cette révision était une nécessité naturelle. L'intolérabilité des clauses du traité de Versailles ne résidait pas seulement dans l'humiliante discrimination infligée au peuple allemand et correspondant d'ailleurs à l'avilissement qui résultait du désarmement assuré de ce peuple, mais surtout dans la destruction matérielle, consécutive, du présent et dans l'anéantissement, projeté, de l'avenir d'un des plus .grands peuples civilisés du monde, dans . l'accumulation complètement absurde d'énormes quantités de pays sous la. domination de quelques États, dans la spoliation du vaincu, désormais privé des fondements irremplaçables de son existence et de ses biens vitaux les plus indispensables. Le fait qu'au cours même de la rédaction de ce dictat, des hommes clairvoyants, ont, même dans les rangs de la partie adverse, mis en garde contre l'application définitive des clauses de cette œuvre de folie, est une preuve de la conviction, qui régnait même dans ces milieux, qu'il était impossible de maintenir ce dictat dans les temps à venir. Évidemment, on a réduit leurs objections et leurs protestations au silence en assurant que la Société des Nations, nouvellement formée, garantissait, dans ses statuts, la possibilité de réviser ces . dispositions et même était compétente pour le faire. L'espoir d'une révision n'a donc jamais été considéré comme quelque chose d'illicite, mais comme quelque chose de naturel. Malheureusement, conformément à la volonté des hommes responsables du dictat de Versailles, l'institution de Genève ne s'est point considérée comme un organisme, chargé de préparer des révisions raison ·nables; dès le début, au contraire, elle s'est uniquement considérée comme le garant de l'exécution et du maintien impitoyable des clauses de Versailles. Tous les efforts tentés par l'Allemagne démocratique pour arriver, par la voie de la rev1s10n, à donner au peuple allemand l'égalité des droits, sont restés sans succès. Résolution de se libérer des chaînes de Versailles. Or, il est dans l'intérêt d'un vainqueur de présenter les stipulations qui lui sont utiles comme sacrées pour tous et il est dans la nature de l'instinct de conservation du vaincu de recouvrer les droits universels de l'homme. Pour lui, le dictat d'un vainqueur arrogant avait d'autant moins force de loi que cet adversaire n'était pas un loyal vainqueur. Un rare malheur a voulu que, dans les années 1914 à 1918, le Reich allemand ait été très mal dirigé. C'est à cette circonstance, c'est à !a foi, à la confiance du peuple allemand, - auquel les yeux n'avaient pas encore été ouverts, - dans la parole d'hommes d'État démocratiques qu'il fallut attribuer notre déclin. Aussi, pour tout honnête Allemand, la revendication anglo-française tendant à imposer le dictat de Versailles comme une sorte d'instauration d'un droit international, voire supérieur, n'était-elle qu'une insolente prétention et la supposition que justement des hommes d'État anglais ou français étaient les gardiens du droit ou même de la civilisation humaine, une impudente sottise. Impudence suffisamment illustrée par les résultats on ne peut plus médiocres obtenus dans ces domaines. En effet, aucune partie du monde n'a été gouvernée avec un tel minimum d'intelligence, de morale et de civilisation que cette partie qui fut livrée, à l'époque, aux fureurs de certains hommes d'État démocratiques. Dans son programme, le mouvement national-socialiste a proclamé outre l'affranchissement, dans le domaine intérieur, du joug judéo-capitaliste exercé par une mince couche plouto-démocratique d'exploiteurs, la résolution dans le domaine extérieur de libérer le Reich des chaînes du dictat de Versailles. Les exigences allemandes visant à cette révision étaient nécessaires et naturelles pour l'existence et l'honneur de tout grand peuple. Un jour, la postérité dira qu'elles étaient infiniment modérées. Cependant, il fallut, en pratique, imposer ces exigences contre la volonté des dirigeantes anglais ct français. Nous avons donc tous considéré précisément comme un succès de la direction politique du troisième Reich le fait que, durant des années, ces révisions aient pu se faire sans guerre. Non pas, comme le prétendaient les démagogues britanniques et français, parce que nous n'aurions pas été en état de faire la guerre. Mais lors qu'enfin il sembla, grâce à un certain réveil de la raison, que le reste des problèmes pourrait être résolu pacifiquement par une collaboration internationale, l'accord, conclu en ce sens le 29 septembre 1938 à Munich par les quatre grands États qui y étaient essentiellement intéressés, non seulement ne fut pas accueilli avec faveur par l'opinion publique à Londres ct à Paris, mais il y fut condamné comme un abominable signe de faiblesse. Les fauteurs de guerre du judéo-capitalisme couverts de sang virent dans la possibilité du succès d'une telle révision pacifique l'évanouissement d'occasions tangibles de réaliser leurs plans insensés. La conjuration de misérables créatures politiciennes vénales et de magnats de la finance avides d'argent se forma, une fois de plus, cette coalition de gens pour lesquels la guerre est un prétexte bienvenu de faire prospérer leurs affaires. Le poison international juif, virus des peuples, commença à faire son œuvre de désagrégation de la saine raison, les folliculaires s'entendirent à représenter les hommes honnêtes qui voulaient la paix en « mauviettes » et en traîtres au pays et à dénoncer les partis d'opposition comme constituant la cinquième colonne, pour supprimer ainsi toute résistance intérieure à leur criminelle politique de guerre. Juifs et francs-maçons, fabricants d'armes et profiteurs de guerre, mercantis internationaux et agioteurs de Bourse prouvèrent des seides, véritables « desperados » et Herostrates, qui proposèrent la guerre comme quelque chose de souhaitable et d'ardemment désirable. L'attitude de la Pologne. Ce sont ces criminels qui ont encouragé l'État polonais à prendre une attitude qui ne répondait aucunement à la revendication allemande et encore moins aux conséquences qui en devaient résulter. Car c'est précisément envers la Pologne que le Reich, depuis l'arrivée du national-socialisme au pouvoir, s'est imposé, véritablement, de faire œuvre d'abnégation. L'une des mesures les plus viles et les plus stupides du « dictat » de Versailles, à savoir l'arrachement au Reich d'une vieille province allemande, réclamait en quelque sorte d'elle-même d'être révisée! Et qu'ai-je exigé? Je dois ici parler de moi, parce qu'aucun autre homme d'État n'aurait pu oser proposer, comme je l'ai fait, une solution au peuple allemand. Cette solution ne demandait que le retour de Dantzig au Reich - soit la réintégration d'une ville purement allemande depuis toujours ainsi que la création d'une communication du Reich avec la province qui lui avait été arrachée et cela même, sous la condition de plébiscites qui devaient, eux-mêmes, être contrôlés par un forum international. Si M. Churchill et les autres «va-t-en-guerre,, avaient senti en eux ne fût-ce qu'une fraction de cette responsabilité que j'ai éprouvée envers l'Europe, ils ne se seraient jamais lancés dans leur jeu infâme. Car ce sont seulement ces Messieurs et les autres intéressés à la guerre en Europe et hors d'Europe qui sont cause que la Pologne, qui repoussa des propositions ne portant nullement atteinte à son honneur et son intégrité, eut recours au terrorisme et aux armes. Ici encore nous avons fait preuve d'empire sur nous-mêmes à un degré sans exemple. C'est ce qui nous a fait chercher quant! même pendant des mois le chemin d'une entente pacifique, malgré les meurtres commis sans discontinuer sur des hommes de notre sang allemand, enfin même malgré le massacre de dizaines de milliers de nos frères de race. Comment furent trouvés les documents. Quelle était en effet la situation? Une des créations les plus nébuleuses du dictat de Versailles, un croquemitaine politique et militaire bouffi de prétention, insulte des mois durant un État et menace de le battre en brèche, de livrer bataille devant Berlin, de tailler en menues pièces les armées allemandes, de reculer sa frontière jusqu'à l'Oder, voire jusqu'à l'Elbe. Et cet État, l'Allemagne, assiste impassible, et des mois durant, à ces agissements quoiqu'il n'eût eu qu'un coup de coude à donner pour dégonfler cette outre boursouflée de sottise et d'orgueil. Le 2 septembre encore, on aurait pu éviter ce combat. Mussolini fit alors la proposition de mettre fin aussitôt à toutes les hostilités et d'entamer des négociations pacifiques. Quoique l'Allemagne vît avancer triomphalement ses troupes, j'acceptai. Seulement, ce que cherchaient les bellicistes anglo-français, c'était la guerre et non la paix. Et ce qu'il leur fanait, c'était une guerre de longue durée, une guerre qui, d'après le mot de Monsieur Chamberlain, durât au moins trois ans, car entretemps ils avaient converti leurs capitaux en actions d'industrie de guerre, ils avaient acheté la machinerie et il leur fallait maintenant un certain temps pour faire prospérer leur négoce et amortir leurs capitaux investis. Et puis : quelle valeur représentent, pour ces cosmopolitards, des Polonais, des Tchèques ou d'autres peuples? Le 19 juin 1940, à la gare de la Charité, un soldat allemand, en furetant dans un des wagons qui y stationnaient, découvrit un document étrange. Il remit aussitôt ce document - puisqu'il portait une mention spéciale - à l'autorité de son ressort. De là ce document fut transmis à d'autres services qui se rendirent compte qu'ils étaient sur une trace conduisant à des découvertes importantes. La gare fut soumise de nouveau à des investigations minutieuses. C'est ainsi que tomba aux mains du commandement supérieur de notre armée une série de documents d'importance historique vraiment unique. Ce qu'on avait trouvé, c'étaient les pièces secrètes du conseil de guerre suprême des alliés, ainsi que les procès-verbaux de toutes les séances de cette illustre assemblée. Et, pour le coup, il ne sera pas possible à Mister Churchill de contester simplement ou de subtiliser à coups de mensonges l'authenticité des documents comme il a. essayé de faire il y a quelque temps pour les documents de Varsovie. Car ces documents portent tous en marge des notes de la propre main de MM. Gamelin, Daladier, Weygand, etc., qui peuvent donc en confirmer l'authenticité à toute heure, ou peut être aussi la nier. Et ces documents apportent des éclaircissements sur les agissements de messieurs les intéressés à la guerre et agents d'extension de la guerre. Ils montreront avant tout comment pour ces politiciens et militaires au cœur de pierre tous les petits peuples n'étaient qu'un moyen de parvenir à leurs fins, comment ils ont essayé d'employer la Finlande pour leurs intérêts, comment ils s'étaient décidés à porter la guerre en Norvège et en Suède, comment ils avaient l'intention de mettre en feu les Balkans afin d'en recevoir l'assistance de centaines de divisions, comment ils firent des préparatifs pour le bombardement de Batum et de Bakou, mettant à profit une interprétation aussi intéressée que dépourvue de scrupules d'une neutralité turque qui ne leur était pas hostile, comment ils attirèrent toujours davantage dans leurs filets les Pays-Bas et la Belgique et finalement les empêtrèrent dans des accords d'états-majors, constituant des engagements formels et tant d'autres choses. Mais ces documents donnent aussi .une image de toute la méthode d'amateurisme avec laquelle ces provocateurs de guerre politicailleurs tentèrent de maîtriser l'incendie, qu'ils avaient eux-mêmes allumé, de leur démocratisme militaire, qui partage la responsabilité du sort atroce qu'ils préparèrent à des centaines de milliers et des millions de soldats de leurs propres pays, de leur barbare manque de conscience, avec lequel ils poussèrent sciemment et froidement leurs peuples à une évacuation en masses dont les répercussions militaires devaient avoir des suites surtout nuisibles pour eux-mêmes, mais d'une atrocité douloureuse pour le commun des hommes. Or, ces mêmes criminels sont en même temps responsables d'avoir poussé la Pologne à coups de fouet dans la guerre. Dix-huit jours plus tard cette campagne était pratiquement terminée. L'appel à la paix du 6 octobre. Le 6 octobre 1939 je parlai de . cet endroit au peuple allemand, la deuxième fois depuis le début de cette guerre. Je pouvais lui annoncer le brillant écrasement militaire de l'État polonais. En même temps j'adressai alors un appel au bon sens des hommes responsables des États ennemis et aux peuples eux-mêmes. Je les ai prévenus d'une continuation de la guerre dont les suites ne pouvaient être que désastreuses. Je mis particulièrement les Français en garde contre une lutte devant nécessairement se propager au- delà de la frontière, et qui, quelle qu'en pût être l'issue, devait avoir des conséquences terribles. J'ai alors adressé ce même appel au reste du monde, toutefois - ainsi que je le déclarai - avec la crainte non seulement de ne pas être entendu mais au contraire de provoquer maintenant plus que jamais la fureur des fauteurs de guerre intéressés. C'est ce qui s'est exactement produit. Les éléments responsables d'Angleterre et de France ont vu dans cet appel de ma part une attaque dangereuse contre leur "affaire de guerre". Ils se mirent immédiatement en devoir de déclarer que toute idée d'une entente n'avait aucune chance de succès et serait même considérée comme un crime, qu'on devait continuer la guerre au nom de la culture, de l'humanité, de la fortune, du progrès, de la civilisation, et - aide que pourra - même au nom de la sainte religion, et qu'on devait mobiliser pour cela des nègres et des hommes de la brousse, et qu'à coup sûr la victoire viendrait alors d'elle-même, qu'à vrai dire il suffisait de la prendre. Ils pensaient que moi-même je devais bien le savoir, et l'aurais su effectivement depuis longtemps, et que pour cette raison seulement je lancerais au monde un appel à la paix. Car si j'avais été en mesure de croire à la victoire, je n'aurais pas- à leur dire- proposé à l'Angleterre et à la France une entente inconditionnelle! Ces excitateurs avaient réussi à me faire passer pour un vrai lâche devant le reste du monde. Mon offre de paix me valut des injures, des insultes personnelles, Monsieur Chamberlain me conspua formellement devant l'opinion publique mondiale et refusa, suivant les instructions des excitateurs et provocateurs Churchill, Duff Cooper, Eden, Bore Belisha, etc., même de parler de la paix, encore moins de faire quelque chose pour elle. Cette clique d’intérêts de grand capitalisme a ainsi réclamé à grands cris la continuation de la guerre. Ce nouveau chapitre vient de débuter. J'ai déjà assuré une fois, et vous le savez tous, mes compatriotes, que - lorsque pendant un certain temps je ne parle pas et qu'il ne se passe rien d'autre - · cela ne veut pas dire que je ne fasse rien. C'est que chez nous il n'est pas nécessaire comme dans les démocraties de quintupler ou de décupler chaque avion construit et de le crier ensuite, par les fenêtres, dans le monde. Même pour les poules il n'est pas très sage d'annoncer à haute voix chaque œuf à peine pondu. Mais il est encore plus bête que des hommes d'État racontent déjà au monde des projets, qui ne sont encore qu'à l'état d'esquisses, pour lui en donner connaissance à temps. C'est au bavardage effréné de deux de ces grands dirigeants d’États démocratiques que nous avons dû d'être constamment au courant des plans d'extension de la guerre de nos adversaires et en particulier de sa concentration en Norvège et en Suède. L'immixtion des Puissances occidentales dans le Nord. Tandis que cette clique anglo-française de fauteurs de guerre regardait ainsi autour d'elle, à la recherche de nouvelles possibilités d'extension de la guerre et pour mettre éventuellement le grappin sur de nouvelles victimes, je me suis employé à parfaire l'organisation militaire allemande, à former de nouvelles élites, à mettre en train la production du matériel de guerre ainsi qu'à ordonner l'ultime préparation de toute l'armée à ses nouvelles tâches. Le mauvais temps de la fin de l'automne et de l'hiver obligea en outre à retarder les opérations militaires. Dans le courant du mois de mars nous eûmes connaissance de3 intentions des Franco-Britanniques, de se faufiler dans le conflit russo-finlandais, bien moins pour secourir la Finlande que pour nuire à la Russie, que l'on considérait comme une puissance collaborant avec l'Allemagne. C'est de cette intention que naquit graduellement la décision d'intervenir directement et activement en Finlande, si de quelque manière c'était possible, afin de créer une base, d'où l'on pût porter la guerre dans la Baltique. Mais simultanément se faisaient jour, avec toujours plus de netteté, les propositions du Conseil de guerre suprême des alliés, soit d'allumer l'incendie dans les Balkans ou en Asie-Mineure, pour couper les fournitures de pétrole russe et roumain à l'Allemagne, soit de faire main basse sur les minerais de fer de la Suède. Dans ce but on devait procéder à un débarquement de troupes en Norvège et, avant tout, occuper le chemin de fer affecté au transport des minerais depuis Narvik jusqu'au port de Luléa en territoire suédois. La conclusion de la paix entre la Russie et la Finlande relégua dans l'ombre en dernière minute l'action déjà résolue contre les États nordiques. Mais quelques jours plus tard déjà ces intentions reprirent corps et se concrétisèrent en une décision nette. L'Angleterre et la France étaient d'accord pour occuper par surprise une série de points importants en Norvège et empêcher de la sorte que l'Allemagne fût encore ravitaillée de minerais suédois pour faire la guerre. Afin de s'assurer sans réserve des rJ)lnerais suédois, on se proposait d'envahir la Suède elle-même et d'écarter de son chemin, si possible à l'amiable, mais au besoin par la violence, les forces peu considérables que la Suède était à même de leur opposer. Si nous avons appris l'imminence du danger, c'est grâce à l'incoercible loquacité du Premier Lord de l'Amirauté en personne. La chose nous fut confirmée par une indication donnée à un diplomate étranger par le président du conseil français Reynaud. Que la date fixée ait déjà été reculée deux fois avant le 8 avril, que le 8 l'occupation dût avoir lieu, que le 8 fût donc la troisième et dernière date fixée pour ce coup de main, voilà ce que nous ne savons que depuis peu et, à vrai dire, nous n'en avons eu la confirmation définitive que grâce à la découverte des procès-verbaux du conseil de guerre suprême des alliés. Dès que se dessina plus nettement le danger de voir le Nord impliqué dans la guerre, fait donné ordre à l'armée allemande de prendre les mesures que comportait la situation. Le cas de l'«Altmark» avait déjà prouvé que le Gouvernement norvégien n'était pas disposé à garder la neutralité. Outre cela, nous savions par des renseignements de nos agents qu'il existait déjà une entente absolue du moins entre les éléments dirigeants du Gouvernement norvégien et les puissances alliées. Finalement l'attitude de la Norvège devant la violation de ses eaux territoriales par les mouilleurs de mines britanniques dissipa nos. derniers doutes. Alors fut déclenchée l'action allemande qui avait été préparée jusque dans les moindres détails. ...

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