Auteur : Manoury Pierre
Ouvrage : Entrainement pratique de l'Adepte Volume 1
Année : 19**
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INTRODUCTION. « Gloire à celui qui n’ayant pas d’idéal sacro-saint se borne à ne pas trop emmerder ses voisins... » Georges Brassens. Il s’agit en ce livre du travail de l’opérateur. Un opérateur est par définition un acteur, un “connaissant”, un initié dans le langage populaire. C’est un homme, ou une femme, ayant la possibilité de réaliser des actions se situant en dehors des vérités cartésiennes. De provoquer des “prodiges”, comme on disait dans les temps anciens. En fait, de mobiliser un certain type d’énergie, de forces, dans le but de les utiliser pour induire des situations précises, ou produire des phénomènes soigneusement définis. Ces actions souvent qualifiés de magiques par le vulgaire, sont en réalité les résultats d’une technique très précise, tenant plus des physiques du chaos et de globalité, que du miracle. Sauf, si l’on considère que les miracles sont apparentés au même type de phénomène... Ce type d’événement n’est pas l’apanage des adeptes et magiciens, les mystiques sont également susceptibles de les provoquer ; possibilités qu’ils partagent avec des maîtres du yoga et du Zen, ainsi que plusieurs catégories de personnes approchant le stade ultime de l’éveil. L’acte magique dans son expression la plus connue : le rituel, ne constitue qu’une forme, un programme, une chronologie d’actes plus ou moins symboliques, trouvant un écho émotionnel dans l’acquis culturel du praticien et constituant une structure logique à laquelle on applique un certain “pouvoir”, ou plus précisément une énergie pour obtenir l’effet souhaité. Le cadre constitué par le rituel ne possède que fort peu de puissance, sinon celle des moments favorables (l’instant actif), sa fonction étant de modeler, canaliser, moduler l’énergie mise en jeu par l’opérateur. Ce qui fait dire qu’il faut devenir magicien avant de faire de la magie, ou en d’autre terme que le pouvoir est dans l’opérateur et non dans les rituels. Ces rituélies constituant plutôt des “béquilles” pour les débutants. Le rituel est à un opérateur, ce que le logiciel est à l’ordinateur : un guide, une succession de points de repères établis pour la réalisation d’un objectif. S’appuyant sur des réalités symboliques et une connaissance des archétypes, l’opérateur bâtira son rituel, comme un informaticien écrira un programme. L’acte magique n’est ni fixe, ni immuable, mais constitue un “meccano” dont les pièces seront assemblées pour l’exécution de la trame événementielle. Ce qui explique pourquoi la plupart des recueils “magiques” ne donnent en général que de très médiocres résultats, l’opérateur averti en tirera par contre un enseignement précieux, s’en inspirant pour l’élaboration de ses propres réalisations. C’est ce qui explique que les “maîtres” provoquent des actions spectaculaires en l’absence d’accessoire ou de cérémonies compliquées, ayant dépassé le stade de la magie à appareil, allant à l’essentiel par une maîtrise parfaite du flux énergétique qu’ils génèrent. Je serais même tenté de dire qu’on reconnaît un praticien de haut niveau au dépouillement de ses rites. Je ne parle pas, bien évidemment des rituels impliquant des techniques du type magies égrégoriques ou familiers, qui s’appuient impérativement sur une rituélie précises, volontairement codifié par l’opérateur. Du point de vue précédant, il n’existe que peu de différence entre un adepte accompli et un mystique, sinon peut-être l’éthique ou la voie choisie. La base énergétique étant la même et les pratiques d’entraînements similaires. Pour s’en convaincre il suffit de lire les exercices spirituels de St Ignace de Loyola, fondateur de la compagnie de Jésus. Les seules véritables différences se situant au niveau de l’attitude mentale et du mode de vie. Le mystique est un passif, un contemplatif qui se “fond” dans la réalité de sa foi pour atteindre l’illumination par une dissolution de son Moi, l’adepte est un actif, ayant la potentialité d’intervenir dans le monde matériel (ce qui ne signifie pas qu’il utilise cette potentialité), conservant son Moi tout en sachant s’en dé-solidariser pour l’agir ou l’observer agir. L’adepte magnifie le “Je” pour manipuler le Moi. C’est un niveau de conscience très particulier qui peut se résumer dans cette phrase : “je sais, que je sais, que je sais “. Cette notion un peu ardue pour le profane s’éclairera au cours de l’apprentissage initiatique. On peut dire que le mystique est “possédé”, par une entité, qu’il est un médium dans toute l’acception du terme, un cheval de dieu. Phénomène que l’on retrouve dans la macumba, ou les “caballos” deviennent les montures des dieux du panthéon brésilien et servent de canal à l’expression des entités qui les chevauchent. L’adepte quant à lui se positionne sinon en maître, du moins en égal vis à vis des forces égrégoriques, sachant quelle est leur véritable nature, réservant son humilité et son amour pour le seul créateur. La finalité de l’adeptat est de la même nature que celle du mystique, seules diffèrent les méthodes pour l’approche ultime, l’éveil. ...
Demolins Edmond - Saint Louis
Auteur : Demolins Edmond Ouvrage : Saint Louis Année : 19881 Lien de téléchargement :...