Lambelin Roger - Le péril juif L'imperialisme d'Israël


Auteur : Lambelin Roger
Ouvrage : Le peril juif L'imperialisme d'Israel
Année : 1924

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Au GÉNÉRAL CH. VANDENBERG. Mon camarade à Saint-Cyr et au Tonkin, Mon Chef au Corps expéditionnaire d'Orient, Ce livre est amicalement dédié. AVANT-PROPOS. M. Victor Bérard publia, en 1900, un livre: L'Angleterre et l'Impérialisme, que j'ai relu dernièrement avec intérêt. Après avoir brossé un portrait vigoureux et fort ressemblant de Joseph Chamberlain, l'auleur retraçait la genèse de la croissance el des ambitions de la Grande-Bretagne. Il évoquait le souvenir d'une personnalité qui eut son heure de célébrité : Sir Charles Dilke, dont l'ouvrage Greater Britain, écrit au retour d'une visite des possessions anglaises des deux hémisphères, avait obtenu grand succès; il faisait allusion à Disraeli Lord Beaconsfield, à qui la reine Victoria devait sa couronne d'impératrice des Indes; à Lord Rosebery, promoteur de l'Imperial Federation League et il montrait les étapes successives parcourues par John Bull avant d'avoir fixé dans sa cervelle l'idée qu'il était appelé à gouverner le monde. Tu regere imperio populos, Romane, memento. Cette conception provenait du développement de ses colonies el de leur richesse ; elle avait pénétré la métropole et dominait dans les conseils du gouvernement. Désormais, tous les efforts tendront à imposer à l'univers l'hégémonie britannique. Mais en même temps, ou quelques années plus tard, au centre de l'Europe, une autre nation manifestait des ambitions de même ordre, nourrissait les mêmes espoirs. Sans doute, elle ne possédait pas un domaine colonial comparable à celui de l'Angleterre ; ses possessions d'outre-mer étaient de conquête récente et médiocrement dotées au point de vue économique, mais sa puissance maritime se développait avec une vertigineuse rapidité, entraînant un essor parallèle de son commerce et de son industrie. Par son émigration, elle établissait dans les deux Amériques des colonies susceptibles de seconder utilement ses vues. En outre, elle possédait la plus belle armée de l'Europe, la mieux entraînée, la plus formidablement outillée pour la guerre et la Triplice semblait lui permettre de disposer des forces de terre et de mer de l'Autriche-Hongrie et de l'Italie, tandis que ses relations d'amitié avec la Porte ottomane lui ouvraient de radieuses perspectives vers l'Asie Mineure et la Perse. Seule, la France eut pu se dresser devant ces ambitions démesurées et jouer un rôle personnel, en travaillant à maintenir un équilibre européen et mondial. Mais, depuis que la République y règne, que la démocratie y coule à pleins bords ... la France n'a plus de politique étrangère. Les querelles de parti absorbent ses gouvernants. Les Français en étaient arrivés à ne "plus s'aimer", suivant le mot expressif de Charles Maurras, et les crises, les secousses provenant de l'extérieur : Fachoda, Kiel, Tanger, ne provoquaient plus de réactions salutaires. On constatait simplement de courtes oscillations, d'éphémères émois, et l'on se bornait à prendre quelques mesures provisoires ·en vue d'une sécurité qui demeurait précaire et instable. Il était visible qu'à brève échéance l'impérialisme allemand et l'impérialisme britannique entreraient fatalement en conflit. En raison des alliances et des ententes conclues entre les États, ce conflit devait entraîner une conflagration mondiale. C'est ce qui survint les derniers jours de juillet 1914. La lutte fut longue et acharnée. Les pertes en hommes, en milliards, dépassèrent toutes les prévisions. L'état social, la vie économique des peuples vaincus et même des vainqueurs furent ébranlés jusque dans leurs fondements. Les traités de paix bouleversèrent la carte de l'Europe au nom des principes wilsoniens et engendrèrent des conflits nouveaux. Cependant l'Angleterre, ajoutant les colonies allemandes à son fleuron impérial, fière d'avoir détruit les flottes militaire et commerciale de sa rivale redoutée, semblait avoir cueilli dans une victoire finale- à laquelle elle avait participé dans une mesure bien inférieure à celle de la France - la suprématie mondiale à laquelle elle aspirait. Mais la médaille triomphale avait un revers. Les révoltes et les résistances de l'Irlande, de l'Inde, de l'Egypte, le chômage des usines du Royaume-Uni, la poussée socialiste, qui tripla les forces du Labour Party à Westminster, projetèrent des ombres fâcheuses sur l'image de la victoire. Et l'on peul se demander si la vraie bénéficiaire de la grande guerre n'est pas une puissance sans territoire, qui possédait des intelligences chez tous les belligérants, dirigeait la finance internationale, exerçait une action sur les gouvernements et les Parlements Comme sur les organisations socialistes et soviétiques : la puissance juive. A mesure que la guerre se prolongeait, les Juifs allaient supputé le parti à tirer des é11énements tragiques qui ensanglantaient et ruinaient la vieille Europe. Ayant été plus ou moins enrôlés dans les rangs des combattants, on les accuserait difficilement d'être des "sans patrie". La guerre une fois finie, leur peuple dispersé, mais toujours un, étendant partout ses tentacules, saurait imposer sa loi à des nations di11isées, jalouses les unes des autres - ces jalousies seraient habilement entretenues - et profondément atteintes moralement et financièrement. Après de minutieuses enquêtes, Israël acquit la con11iclion que, malgré le précieux concours donné par la Révolution russe, fomentée par ses soins, les empires centraux succomberaient dans la lutte. Alors, il offrit aux alliés, moyennant certaines conditions, de mettre à leur pro fil dans la balance de la guerre le poids de son or et de ses forces occultes. L'heure de la victoire serait ainsi a11ancée... Grâce aux concours que les Juifs s'étaient assurés dans les gouvernements de l'Angleterre, des États-Unis et de la France, le marché fut aisément conclu. Parmi les conditions imposées figurait le don de la Palestine aux Juifs, représentés par « l'organisation sioniste ''· Le ministre des Affaires étrangères de Sa Majesté britannique, M. Arthur Balfour, fil à cet égard une déclaration formelle par une lettre adressée à Lord Rothschild, le 2 novembre 1917. La date et la déclaration méritent d'être retenues. Elles marquent l'origine d'une période de l'histoire du monde. C'est l'acte de naissance ou plutôt la déclaration avouée de l'impérialisme d'Israël, l'aurore du jour où "la promesse" faite au peuple élu sera "accomplie", où commencera la réalisation du rêve séculaire des Hébreux. Il est bon de noter qu'en octroyant aux États « alliés et associés n leur concours, leur haute protection à une heure qui pouvait être décisive, les Juifs n'avaient nulle intention de poursuivre l'écrasement de la Germanie. Ils possédaient de l'autre côté du Rhin trop d'intérêts matériels qu'il importait de sauvegarder; et puis, combien de financiers, de commerçants, d'industriels qui vinrent, depuis cinquante ans, fixer leur résidence, édifier leur fortune en Angleterre, en France, dans les Amériques, étaient originaires d'Allemagne et y avaient conservé des parentés, des relations, des affaires ! Aussi les hostilités avaient à peine cessé que les Israélites du monde entier, actionnant les gouvernements sur lesquels ils avaient barre, et particulièrement l'Angleterre et les Etats-Unis, eurent pour principal souci de maintenir la cohésion territoriale et l'avenir économique du Reich, d'autant que l'abdication de l'empereur Guillaume leur avait permis de s' emparer, en Allemagne, de toutes les avenues du pouvoir. De là, la précipitation de l'armistice, les stipulations de la paix wilsonienne, l'opposition des Anglo-Saxons à l'autonomie des provinces rhénanes, la mauvaise humeur témoignée à la Pologne renaissante, le morcellement de la catholique Autriche-Hongrie qui rendait impossible l'établissement dans la vallée du Danube d'un contre-poids au bloc germanique protestant ... La Société des Nations, au dire d'un des· écrivains les plus connus d'Israël, procède essentiellement de l'inspiration juive n, et M. Lucien Wolf, qui en connaît tous les rouages et les détours, dans une conférence faite à Londres en janvier 1921, incita tous ses coreligionnaires à la soutenir par tous les moyens possibles : Nous avons le plus grand intérêt au succès de la Ligue. Elle est en harmonie avec nos plus nobles et nos plus saintes traditions. Elle a pour nous un intérêt majeur en tant qu'elle assure la plus favorable solution à la question juive. Son avenir est d'ailleurs assuré. n Le mot final est expressif. Les Juifs ont maintenant conscience de leur force, et comment ne l'auraient-ils pas quand on compare la situation de leurs communautés éparses en 1789 à celle dont ils ont quelque droit de s'enorgueillir aujourd'hui ! Voyez les positions qu'ils ont conquises, depuis lors, dans les différents pays; les points d'appui qu'ils ont organisés méthodiquement en vue d'une offensive générale. Leur puissance financière est formidable et ils savent merveilleusement l'utiliser en dirigeant la presse, les loges maçonniques ; en manœuvrant les gouvernements, l'opinion, les assemblées parlementaires. Ils se sont acquis dans tous les milieux, dans les salons mondains comme dans la politique, des auxiliaires, des complices plus ou moins conscients : c'est ce qu'on nomme aux Étals-Unis "le front chrétien du Judaïsme". Il serait d'ailleurs puéril de nier les qualités d'intelligence et de labeur de la race. M. Edmond Fleg, dans l'Anthologie juive qu'il vient de publier, a complaisamment cité, d'après Israël Zangwill, les illustrations contemporaines des Hébreux dans les affaires, les lettres, la philosophie, les sciences et les arts : En fait, c'est dans le domaine impersonnel et international de la science, de la philosophie et de l'érudition, que la race de Spinoza a remporté ses plus grands triomphes ... Cinq fois au moins, le prix Nobel des sciences a été dévolu à des Juifs : Albert Michelson (optique), Gabriel Lippmann (photographie en couleurs), Albert Einstein (physique), Wilstaetter (chlorophylle). ·La renommée des Juifs comme médecins remonte au temps de l'Espagne sarrazine. La contri· bution des Juifs aux autres disciplines n'est pas moins remarquable. Les noms de Beufey, de Sylvain Lévi (sanscrit), de Jules Oppert (assyriologie), de Sylvestre, de Georges Cantor, d' Adhamard (mathématiques), de. Bréal (émantique), de Salomon et Théodore Reina ch (érudition universelle), d'Asser (jurisprudence), d'Hermann Cohen et de Bergson (philosophie) suffiront comme exemple. Ne chicanons pas l'auteur sur la valeur du prix Nobel et sur le génie des Israélites cités dans ce palmarès; mais faisons seulement observer que lorsqu'on dispose de la presse et des procédés de réclame les plus efficaces, il est aisé d'amplifier les talents et de surfaire les réputations. Mais je ne chercherai pas à rapetisser les dons intellectuels de la race. S'ils favorisent ses visées et ses ambitions, s'ils expliquent ses succès, ils ne les justifient pas. Dans cette étude, d'où j'écarterai tout ce qui pourrait lui donner les allures d'un pamphlet, j'exposerai des faits ; j'accompagnerai de sobres considérations des documents puisés à des sources faciles à contrôler et dont beaucoup sont empruntés à des publications et à des pièces officielles juives. Au lecteur de bonne foi et sans parti pris il appartiendra d'apprécier si le titre de ce livre est suffisamment justifié et si l’Impérialisme d'Israël est un mythe sorti d'une imagination surchauffée ou une réalité tangible, une conquête commencée et victorieusement poursuivie. R.L. ...

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