Auteur : Arminjon Charles
Ouvrage : Fin du monde présent et mystère de la vie future
Année : 1881
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Note liminaire. Pourquoi cette réédition ? Il est rare, en effet, que l’ouvrage d’un auteur parfaitement ignoré du plus grand nombre soit réédité cent ans après sa quatrième et plus récente édition, cent vingt ans après la mort de l’auteur. Et cependant, comment hésiterait-on à présenter - au moins aux fervents de sainte Thérèse et aux esprits curieux d’étudier le cheminement des influences d’un livre sur une telle âme, cette Fin du Monde Présent et Mystères de la Vie Future de l’abbé Arminjon dont la «petite» sainte de Lisieux a dit qu’il avait été à l’égal de l’Imitation, l’aliment de son âme ? Le long passage qu’elle consacre - huit ans plus tard ! - à ces souvenirs de ses quatorze ans se trouve aux feuillets 46 et 47 du manuscrit de l’Histoire d’une âme, et par le fait même, de l’édition dite des Manuscrits autobiographiques. Mais laissons la parole à Mgr André Combes, le profond historien de l’introduction à la spiritualité de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. A l’école de l’Imitation, la petite Thérèse n’a donc pu que renforcer et développer sa notion d’une vie entièrement faite pour Dieu et résolue à ne rien cueillir des joies terrestres. C’est ailleurs qu’elle a trouvé la confirmation et les élucidations doctrinales que désiraient son impatience des joies célestes et son estime souveraine d’une vie intégralement consacrée à l’amour divin dans l’austérité du Carmel. A quatorze ans, avec mon désir de science, le bon Dieu trouva nécessaire de joindre à «la plus pure farine, du miel et de l’huile en abondance». Ce miel et cette huile, il me les fit goûter dans les conférences de M. l’Abbé Arminjon sur La fin du monde présent et les mystères de la vie future. La lecture de cet ouvrage plongea mon âme dans un bonheur qui n’est pas de la terre ; je pressentais déjà ce que Dieu réserve à ceux qui l’aiment ; et voyant ces récompenses éternelles si disproportionnées avec les légers sacrifices de cette vie, je voulais aimer, aimer Jésus avec passion, lui donner mine marques de tendresse pendant que je le pouvais encore (Manuscrit autobiographique, f. 47).’ En écrivant ces lignes, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus a rendu à l’historien de sa pensée un service de tout premier ordre. Je ne crois pas, en effet, qu’aucun de ceux qui auraient pu s’inquiéter de discerner les influences subies par la petite Thérèse Martin fût allé chercher cet auteur fort oublié qu’est l’abbé Arminjon. Il aurait eu tort, car le témoignage est formel et, qui plus est, fort précis. Thérèse cite l’ouvrage qui a satisfait son désir de science, elle nous fait connaître l’impression éprouvée à sa lecture et elle résume en quelques mots extrêmement suggestifs les avantages qu’elle est sûre d’en avoir retirés. Rien ne saurait être plus important pour notre enquête. ...
Gaidoz Henri - Etudes de mythologie gauloise
Auteur : Gaidoz Henri Ouvrage : Etudes de mythologie gauloise Année : 1886 Lien de téléchargement :...