Auteur : Le Sage de La Franquerie de La Tourre André (Marquis de La Franquerie)
Ouvrage : Marie-Julie Jahenny la stigmatisée bretonne
Année : 1977
Lien de téléchargement : Le_Sage_de_La_Franquerie_de_La_Tourre_Andre_-_Marie-Julie_Jahenny_la_stigmatisee_bretonne.zip
Acheter la version papier du livre
Mesdames, Messieurs, C’est avec émotion et joie que je vais vous parler aujourd’hui de Marie-Julie Jahenny, la stigmatisée de la Fraudais, à Blain, en Bretagne. Je l’ai beaucoup connue et ai reçu de grandes grâces au cours des extases auxquelles j’ai assisté. Et tout d’abord, qu’est-ce qu’une stigmatisée ? Tanqueray, dans son « Précis de Théologie ascétique et mystique », va répondre : « Ce phénomène consiste dans une sorte d’impression des plaies sacrées du Sauveur sur les pieds, les mains, le côté et le front : elles apparaissent spontanément, sans être provoquées par aucune blessure extérieure, et laissent couler périodiquement un sang non vicié... « Il semble constaté que la stigmatisation n’existe que chez les extatiques, et qu’elle est précédée et accompagnée de très vives souffrances, physiques et morales, qui rendent ainsi le sujet conforme à Jésus souffrant. L’absence de ces souffrances serait un mauvais signe : car les stigmates ne sont que le symbole de l’union au divin Crucifié et de la participation à son martyre. « L’existence des stigmates est prouvée par de si nombreux témoignages que les incroyants eux-mêmes en admettent généralement l’existence ; mais ils essaient de l’expliquer d’une façon naturelle... » Les signes pour discerner les vrais stigmates, d’origine surnaturelle sont les suivants : « 1° — Les stigmates sont localisés aux endroits mêmes où Notre- Seigneur reçut les cinq plaies, tandis que l’exsudation sanguine des hypnotisés n’est pas localisée de la même façon ». « 2° — En général le renouvellement des plaies et des douleurs des stigmatisés a lieu aux jours ou aux époques qui rappellent le souvenir de la Passion du Sauveur, comme le vendredi ou quelque fête de Notre-Seigneur ». « 3° — Ces plaies ne suppurent pas ; le sang qui en coule est pur, tandis que la plus petite lésion naturelle sur un autre point du corps amène de la suppuration, même chez les stigmatisés. Elles ne guérissent pas, malgré les remèdes ordinaires, et persistent parfois pendant trente et quarante ans ». « 4° — Elles produisent d’abondantes hémorragies : ce qui se conçoit le premier jour où elles paraissent, mais devient inexplicable pour les jours suivants. L’abondance des hémorragies demeure aussi inexpliquée ; les stigmates sont généralement à la surface, loin des gros vaisseaux sanguins, et cependant ils laissent couler des flots de sang ! » « 5° — Enfin, et surtout, ces stigmates ne se trouvent que chez des personnes qui pratiquent les vertus les plus héroïques, et qui ont en particulier un grand amour de la croix. « L’étude de toutes ces circonstances montre bien que nous ne sommes pas ici en face d’un cas pathologique ordinaire, mais qu’il y a là l’intervention d’une cause intelligente et libre qui agit sur ces stigmatisés pour les rendre plus conformes au divin Crucifié ». Il n’y a donc aucune assimilation possible entre les phénomènes mystiques et les phénomènes morbides. Marie-Julie naquit le 12 février 1850, à Blain, au hameau de Coyault. Fille de Charles Jahenny et de Marie Boya, elle était l’aînée de cinq enfants. Ses parents appartenaient à des familles foncièrement chrétiennes de « cette classe paysanne qui sait allier à une modeste aisance l’amour du travail et la simplicité dans les habitudes de la vie ». ...

Guyénot Laurent - Du yahvisme au sionisme
Auteur : Guyénot Laurent Ouvrage : Du yahvisme au sionisme Année : 2016 Lien de téléchargement :...