Auteur : Saintyves Pierre
Ouvrage : Les grottes dans les cultes magico-religieux et dans la symbolique primitive précédé de Porphyre L'antre des nymphes
Année : 1818
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Ce qu’Homère veut faire entendre par l’antre d’Ithaque qu’il décrit en ces vers : À la tête du port se dresse un olivier aux longues feuilles. Tout à côté il y a un antre agréable et sombre Consacré aux Nymphes que l’on nomme Naïades, Au dedans sont des cratères et des amphores. De pierre, où les abeilles construisent leurs rayons ; Il y a aussi de très longs métiers de pierre, sur lesquels les Nymphes Tissent des toiles teintes de pourpre merveilleuses à voir ; Là encore coulent des eaux continuelles ; et il y a deux entrées : L’une, au nord, laisse descendre les hommes ; L’autre, au midi, plus divine, et par elle Les hommes n’entrent pas, mais c’est la route des immortels. 2. Ce n’est pas dans les récits des historiens qu’Homère a pris ce qu’il ra-conte ; les auteurs qui ont décrit l’île en sont la preuve ; car aucun d’eux n’a fait, mention de l’antre, ainsi que le remarque Cronius. D’autre part, si l’antre était une fiction poétique, il serait invraisemblable qu’un poète ait espéré faire croire à l’aide d’une fable arbitraire et ourdie capricieusement qu’un mortel eût établi sur la terre d’Ithaque des routes pour les hommes et les dieux, ou qu’à défaut d’un mortel, la nature eût tracé un chemin par où descendraient tous les hommes et un autre par où monteraient tous les dieux. Car le monde entier est plein d’hommes et de dieux et nous ne sommes pas près de nous laisser persuader que dans l’antre d’Ithaque les hommes descendent et les dieux montent. ...
Aubert Edouard - La vallée d'Aoste
Auteur : Aubert Edouard Ouvrage : La vallée d'Aoste Année : 1860 Lien de téléchargement :...