Histoire Ebook - Bosche MarcRecension d'ouvrages rares et interdits2024-03-27T00:17:43+00:00Histoire Ebookurn:md5:ab01485ca667d10c10168268ea085a51DotclearBosche Marc - Verger d'Amoururn:md5:bb3917862c8fbe83a2f73b72a325360e2012-12-25T16:30:00+00:002017-03-07T13:10:24+00:00balderBosche MarcEurope <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Bosche_Marc_-_Verger_d_Amour.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Bosche Marc</strong><br />
Ouvrage : <strong>Verger d'Amour Promenades européennes</strong><br />
Année : 1992<br />
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PREMIER VOYAGE. LE ROYAUME DES SOURCES. Ce sont des amis d’un passé lointain en apparence, cependant ce temps est bien présent au plus profond des consciences. Ils m’ont guidé en Terra Incognita aujourd’hui, quand la tranquillité a amené jusqu’ici leur sourire. C’est un jour paisible et ensoleillé, dans la banlieue de Paris. Dans la pièce baignée de soleil, à côté du parc, je médite sur le vide qui imprègne toute chose, ce n’est pas si difficile. Il suffit de laisser les pensées se disperser comme des brumes. Lorsque les perceptions montent, on les voit. Et dans cette vigilance que l’on garde, elles s’évanouissent. À chaque inspiration l’air est un souffle qui volatilise l’intérieur de l’enveloppe physique. À chaque expiration une clarté se diffuse et l’efface. Jusqu’à la peau, qui n’est plus une frontière et se dissout aussi dans la lumière, dans ce grand Tout qui tout imprègne. Et il ne reste plus de «moi». Il ne reste que la claire unité dans laquelle le «je» a disparu. Et c’est là que les amis de la Terra Incognita viennent me chercher, par une porte dimensionnelle qui s’ouvre au regard du dedans; une issue simple, par laquelle nous allons entrer, d’un plongeon de la conscience, dans la cité inconnue. Les amis sont deux. L’un a la stature d’un homme, et l’autre, celle d’une femme. L’étoffe qui tombe doucement sur leurs épaules, est belle sur leurs silhouettes d’ambre. L’homme aux cheveux noirs prend ma main gauche. La jeune femme tient ma droite dans sa paume. Nous partons, main dans la main, visiter le royaume sous la Terre. La galerie est haute. C’est une caverne. Le long de ses parois brutes, des lampes espacées diffusent un éclairage jaune. Une cathédrale naturelle est sculptée dans la roche. De nombreux êtres assis en prière y chantent, et regardent vers un autel central. Là, une sphère luit et s’éclaire selon le son qui la touche. La brillance de cette boule, symbole de la Terre, témoigne, par les nuances qu’elle émet, de la bonté des méditants qui focalisent sur elle leur attention. Les voix s’élèvent comme une seule, harmonique pénétrant jusqu’aux parois de pierre. La sphère devient bleue, mauve, violette. La plénitude qui émane de l’assemblée est comme l’écho d’un de mes souvenirs enfouis. La visite se poursuit. Les amis ouvrent les portes d’une école. Des êtres apprennent à découvrir les lois de la vitalité du corps, et on leur enseigne très jeunes comment se soigner. Le garçon qui nous guide murmure à l’oreille: « C’est la volonté des sages, dont proviennent les fiers enseignants de la Terra Incognita, de ne plus renouveler la guerre, en enseignant jusqu’au partage de la santé. Ici, les êtres connaissent très jeunes la relativité de la vie et de la mort, et la compassion que la souffrance appelle. » Nous découvrons des jardins. Y mûrissent, sous une brise, des céréales blondes. Et., aux cuisines, on prépare avec soin une nourriture frugale. L’homme parle de nouveau, dans le silence de nos consciences accordées: « On ne se nourrit pas plus qu’il n’est nécessaire, et l’on ne consomme pas de viande. Les ressources sont offertes, et le partage est la clef de notre vie communautaire. » À travers une paroi, nous passons dans une salle où une machine produit de l’énergie pour la cité. II y a un mécanisme de couleur verte. Il est difficile d’imaginer comment il fonctionne. Dans une autre pièce, adossés en tailleur à des sièges bas, des spectateurs en aube safran regardent les images qui défilent sur un écran de projection en relief. Et si le cinéma des terres d’en haut était une invention qui nous vient des salles obscures de la Terra Incognita ? <strong>...</strong></p>Bosche Marc - Terra Incognitaurn:md5:a7ff999721343d91e26a21bfe973e6ba2012-12-25T16:29:00+00:002017-03-07T13:10:31+00:00balderBosche MarcRoman <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Bosche_Marc_-_Terra_Incognita.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Bosche Marc</strong><br />
Ouvrage : <strong>Terra Incognita (Nouveaux) Voyages au Centre de la Terre</strong><br />
Année : 2005<br />
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PREMIER VOYAGE. LE ROYAUME DES SOURCES. Ce sont des amis d’un passé lointain en apparence, cependant ce temps est bien présent au plus profond des consciences. Ils m’ont guidé en Terra Incognita aujourd’hui, quand la tranquillité a amené jusqu’ici leur sourire. C’est un jour paisible et ensoleillé, dans la banlieue de Paris. Dans la pièce baignée de soleil, à côté du parc, je médite sur le vide qui imprègne toute chose, ce n’est pas si difficile. Il suffit de laisser les pensées se disperser comme des brumes. Lorsque les perceptions montent, on les voit. Et dans cette vigilance que l’on garde, elles s’évanouissent. À chaque inspiration l’air est un souffle qui volatilise l’intérieur de l’enveloppe physique. À chaque expiration une clarté se diffuse et l’efface. Jusqu’à la peau, qui n’est plus une frontière et se dissout aussi dans la lumière, dans ce grand Tout qui tout imprègne. Et il ne reste plus de «moi». Il ne reste que la claire unité dans laquelle le «je» a disparu. Et c’est là que les amis de la Terra Incognita viennent me chercher, par une porte dimensionnelle qui s’ouvre au regard du dedans; une issue simple, par laquelle nous allons entrer, d’un plongeon de la conscience, dans la cité inconnue. Les amis sont deux. L’un a la stature d’un homme, et l’autre, celle d’une femme. L’étoffe qui tombe doucement sur leurs épaules, est belle sur leurs silhouettes d’ambre. L’homme aux cheveux noirs prend ma main gauche. La jeune femme tient ma droite dans sa paume. Nous partons, main dans la main, visiter le royaume sous la Terre. La galerie est haute. C’est une caverne. Le long de ses parois brutes, des lampes espacées diffusent un éclairage jaune. Une cathédrale naturelle est sculptée dans la roche. De nombreux êtres assis en prière y chantent, et regardent vers un autel central. Là, une sphère luit et s’éclaire selon le son qui la touche. La brillance de cette boule, symbole de la Terre, témoigne, par les nuances qu’elle émet, de la bonté des méditants qui focalisent sur elle leur attention. Les voix s’élèvent comme une seule, harmonique pénétrant jusqu’aux parois de pierre. La sphère devient bleue, mauve, violette. La plénitude qui émane de l’assemblée est comme l’écho d’un de mes souvenirs enfouis. La visite se poursuit. Les amis ouvrent les portes d’une école. Des êtres apprennent à découvrir les lois de la vitalité du corps, et on leur enseigne très jeunes comment se soigner. Le garçon qui nous guide murmure à l’oreille: « C’est la volonté des sages, dont proviennent les fiers enseignants de la Terra Incognita, de ne plus renouveler la guerre, en enseignant jusqu’au partage de la santé. Ici, les êtres connaissent très jeunes la relativité de la vie et de la mort, et la compassion que la souffrance appelle. » Nous découvrons des jardins. Y mûrissent, sous une brise, des céréales blondes. Et., aux cuisines, on prépare avec soin une nourriture frugale. L’homme parle de nouveau, dans le silence de nos consciences accordées: « On ne se nourrit pas plus qu’il n’est nécessaire, et l’on ne consomme pas de viande. Les ressources sont offertes, et le partage est la clef de notre vie communautaire. » À travers une paroi, nous passons dans une salle où une machine produit de l’énergie pour la cité. II y a un mécanisme de couleur verte. Il est difficile d’imaginer comment il fonctionne. Dans une autre pièce, adossés en tailleur à des sièges bas, des spectateurs en aube safran regardent les images qui défilent sur un écran de projection en relief. Et si le cinéma des terres d’en haut était une invention qui nous vient des salles obscures de la Terra Incognita ? <strong>...</strong></p>Bosche Marc - Nirvanaurn:md5:8f23a7b5e709127f284ad58f76c5f3c02012-12-25T16:26:00+00:002017-03-07T13:10:38+00:00balderBosche MarcInde <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Bosche_Marc_-_Nirvana.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Bosche Marc</strong><br />
Ouvrage : <strong>Nirvana Le réveil des oiseaux</strong><br />
Année : 2002<br />
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SECRET TANTRIQUE UNE BOMBE AU CHOCOLAT. Un papillon léger, au cœur polychrome, peut-il changer le cours des choses ? Un paon du jour voletait tranquillement dans les bocages. Trouvant accueillant le pare-brise d’un camion-citerne qui circulait sur la petite départementale, il s’y posa. Le routier conduisait nonchalamment sur l’étroite route surplombant la zone industrielle en contrebas. Il regarda le bel insecte de l’autre côté du verre Triplex de sa cabine. Le papillon s’ouvrit, sentant peut-être ce regard humain se poser sur lui. Il laissa admirer le chatoyant décor de ses ailes déployées. C’était un de ces battements infimes... Le chauffeur, admiratif des nervures colorées du petit coléoptère, fixa le regard sur ce dernier. Inattentif une seconde dans sa conduite, il ne sut négocier le virage... Le camion de la société Oxygène Liquide Industriel quitta la route. Le chauffeur, voyant la situation désespérée, sauta par la portière. Il atterrit sans une égratignure sur le terreplein gazonné. Le papillon, insouciant, reprit sa villégiature, et se posa bientôt sur une fleur des champs, un myosotis. Le véhicule, quant à lui, bondit par-dessus la voie ferrée qui, en bas, longeait la départementale. Il attrapa au passage une caténaire. Il arracha le câble électrique sur une longueur de plusieurs centaines de mètres dans cette course. Comme un gros dieu irisé d’éclairs électriques, il fondit sur la citerne d’hydrogène liquide des vastes chocolateries ChocoShock situées dans la vallée. La percussion des deux réservoirs, remplis l’un d’oxygène et l’autre d’hydrogène, se produisit. Simultanément la décharge à moyenne tension des câbles de la voie ferrée, toujours accrochés à la semi-remorque, produisit un allumage terrifiant. La recette d’une bombe géante était obtenue. Une déflagration s’ensuivit. Son souffle allait créer une importante dépression atmosphérique dans sa périphérie immédiate, là où il y avait les plus hauts niveaux d’énergie. C’est l’équivalent d’un petit séisme d’amplitude 3,2 sur l’échelle de Richter que notèrent ce jour les sismologues de la région. On entendit l’explosion à quarante kilomètres à la ronde. Et on perçut les effets du souffle de l’explosion jusqu’à quatre-vingts kilomètres autour de l’impact. On préparait la période de Noël, bien à l’avance, chez ChocoShock. Mille sept cents tonnes de chocolat blanc et mille huit cents tonnes de chocolat au lait en fusion attendaient la fin de la pause déjeuner des ouvriers, pour être coulées dans les lingotières. Tout allait être mis en petits ballotins ornés d’un joli ruban rouge. Le souffle extérieur de la déflagration créa une différence de pression instantanée avec l’intérieur des deux cuves principales de chocolat liquide, les plus grandes d’Europe. Les parois en acier inoxydable éclatèrent en direction du dehors sous l’effet de surpression. Leur contenu délicieux se propulsa et s’expansa dans l’air. Les deux immenses geysers de chocolat fondu montèrent à plusieurs centaines de mètres d’altitude, obscurcissant un instant la lumière du soleil, en une singulière éclipse... Ils se déversèrent en une averse drue de chocolat noir et de chocolat blanc sur le village de Montel situé à proximité des ateliers. Le charmant hameau se transforma instantanément en gâteau marbré. Des torrents de lait concentré sucré, jaillissant des stocks de la chocolaterie, se projetèrent dans plusieurs des venelles du bourg. Des milliers de fûts de métal, contenant la liqueur de kirsch, attendaient dans la cour de l’usine de remplir les bouchées « Griottes ». Sous l’effet de souffle, leurs barils nickelés éclatèrent, pétaradant comme feu d’artifice. Propulsé avec le « boum », leur contenu atteignit la petite bourgade, en faisant pleuvoir la liqueur à la cerise. Soufflés par l’explosion, les hangars de stockage furent volatilisés dans le même instant. Les réserves de pralines roses, de dragées, de sucettes et de sucre glace s’élevèrent avec des fétus de papier doré dans les airs, puis précipitèrent une grêle de confiserie sur le village. Les sucettes se fichèrent dans le manteau de chocolat qui recouvrait les constructions. Les pralines décorèrent son nappage inopiné. Enfin l’épais nuage de sucre glace saupoudra l’ensemble, et lui donna sa nuance immatérielle. Un paysage de conte pour enfants se déployait maintenant sur l’ancienne place du village. Elle était devenue un petit royaume de pralines et de sucettes, où coulaient des rivières de liqueur. Les employés étaient indemnes : ils sortaient de la cantine, située heureusement à plusieurs centaines de mètres de distance. Personne n’en croyait ses yeux. L’usine s’était volatilisée. Une bombe au chocolat était partie ! Il n’en restait rien : juste un cratère de quatorze mètres de profondeur au centre, et d’une cinquantaine de mètres de rayon, en rappelait encore la réalité. Et le village, qui avait été enlaidi auparavant par la proximité de ces hangars disgracieux, avait retrouvé un cadre dégagé et panoramique. Il était devenu un gâteau pâtissier recette Vandamme. — C’est les gamins qui vont être contents ! — On va fêter Noël un peu plus tôt ! Bientôt, oubliant leur désarroi, les employés commencèrent à jouer aux boules de neige, avec la couche de noix de coco en poudre qui recouvrait par endroits le sol. Ils admiraient l’église romane, comme transfigurée par une belle épaisseur de chocolat blanc qui s’y était solidifiée. Ils commencèrent à casser les stalactites de pâte d’amande qui ornementaient les colombages des maisons recouvertes d’un manteau de cacao. Ils se mirent à déguster, à rire et à danser. Le village de Montel était devenu le « royaume de pain d’épice. » Je déambulais parmi les ouvriers chocolatiers. Sociologue de métier et gourmand de surcroît, j’étais venu réaliser une étude qualitative sur les « représentations culturelles implicites dans les métiers du chocolat ». Hélas, je me trouvais maintenant sans terrain d’observation, l’usine ayant disparu en quelques secondes. Qu’allais-je faire de tout ce temps libre, qui me paraissait immense, là devant moi ? <strong>...</strong></p>Bosche Marc - Néo Boudhisme Quand le Boudah ne sourit plusurn:md5:9a2b70e605823c9eaa26d607dc491ea62012-12-25T16:21:00+00:002017-03-07T13:10:50+00:00balderBosche MarcInde <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Bosche_Marc_-_Neo_Boudhisme_Quand_le_Boudah_ne_sourit_plus.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Bosche Marc</strong><br />
Ouvrage : <strong>Néo Boudhisme Quand le Boudah ne sourit plus Perversion du lien & crispations communautaires</strong><br />
Année : 2006<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://histoireebook.com/public/ebook/Bosche_Marc_-_Neo_Boudhisme_Quand_le_Boudah_ne_sourit_plus.zip">Bosche_Marc_-_Neo_Boudhisme_Quand_le_Boudah_ne_sourit_plus.zip</a><br />
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Ce livre en ligne a été élaboré en plusieurs moments interactifs sur le Web. Il est né d’un forum Internet public consacré au thème bouddhismes & dépendance dont l’auteur du présent livre était l’administrateur. Les discussions du forum peuvent toujours être consultées sous forme d’archives en ligne. Les textes plus longs et les plus significatifs, signés par l’auteur sur ce forum, ont ensuite été organisés et mis en forme dans un site Web consacré aux difficultés de l’adaptation du bouddhisme en Occident ( http://bouddhismes.info ). Ce site est toujours visité par de nombreux internautes. Enfin ce dernier site Web a servi de support textuel au présent ouvrage, et la correspondance échangée depuis avec les internautes qui le découvrent a permis aussi de faire encore évoluer certains de ses contenus. Les textes et les liens utiles trouvés sur le Web ont été cités sous forme de brefs extraits pour l’exemple, conformément au droit de l’édition en vigueur. Leurs citations figurent entre guillemets et parfois en italique afin de mieux les identifier. Nous n’avons pas pu vérifier la plupart des sources primaires, en amont du texte effectivement mis en ligne par des tiers. Merci de nous signaler si une citation ou une source secondaire citée était inexacte ou incorrectement attribuée à son auteur. La discussion a donc commencé bien avant l’édition en ligne de ces pages, qui en sont un premier reflet, et j’invite chacun à poursuivre le débat. Car le présent livre n’est pas clos sur lui-même, mais une ébauche de réflexion encore jeune sur des thèmes résolument contemporains, Les années qui viennent amèneront chacun sans doute à nuancer certains des propos exprimés, à valider ou invalider certaines des hypothèses présentées, et de toutes façon à approfondir nos compréhensions de ces sujets difficiles. Enfin j’espère ne froisser ni la foi, ni les convictions intimes des lecteurs, en présentant ici et là une critique argumentée à certaines dérives éventuelles, voire parfois quelques clins d’oeil amusés. Sur le fond j’ai pris le parti du principe de précaution. Nous espérons que parmi nos lecteurs certains en lisant les informations circonstanciées contenues dans ce livre avant, ou au début de leur voyage spirituel au sein du néo bouddhisme n’auront pas à payer le prix de déceptions et de désillusions ultérieures. Nous pensons surtout aux victimes éventuelles en espérant que cette information disponible gratuitement et en texte intégral sur Internet diminuera tant leur nombre que les dommages subis, parfois irréversiblement comme pour quelques suicides d’adeptes dont il n’est d’ailleurs pas toujours facile de déterminer la cause exclusivement dans leur adhésion communautaire. Un chapitre droit des victimes a d’ailleurs été inclus dans ces pages, vers la fin de l’ouvrage. Certains sujets, voire certaines formules un peu lapidaires mériteraient un développement et davantage de nuance. Des développements récents peuvent aussi ne pas avoir été pris en compte ici ou là. A cet égard les lecteurs peuvent suggérer des améliorations à ce contenu en ligne ou signaler des erreurs sinon des incomplétudes ou des inexactitudes. Certains l’ont déjà fait et j’ai pris en compte attentivement leurs suggestions dans le présent volume. Ce modeste travail est perfectible, et j’invite chacun à y contribuer à son entière convenance. N’hésitez pas à me faire part de vos réactions, qu’elles soient sérieuses ou amusées, vives ou concernées, elles seront utiles et bienvenues, et je leur ferai le meilleur accueil. J’ai d’ailleurs indiqué à cet effet mon adresse e mail ci-dessous. Bonne lecture à toutes et à tous… L’auteur. <strong>...</strong></p>Bosche Marc - Le Voyage de la 5ème Saisonurn:md5:468c985cbdd64321f288d28b90ce6b5c2012-12-25T16:15:00+00:002017-03-07T13:10:56+00:00balderBosche MarcEuropeIndeTibet <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Bosche_Marc_-_Le_Voyage_de_la_5eme_Saison.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Bosche Marc</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le Voyage de la 5ème Saison Livre premier Une lamaserie en Europe, le récit d'une expèrience Livre deuxième Un Bouddha nommé désir Le bouddhisme tantrique au risque de l’anthropologie sociale</strong><br />
Année : 2001<br />
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AU LECTEUR. Il est nécessaire de prévenir le lecteur que les informations communiquées par l’auteur ne constituent pas un nouveau traité exhaustif sur la question du bouddhisme. Il est évident que son témoignage ne peut évoquer qu’une expérience individuelle, non une réalité multiforme et parfois contradictoire. Certaines anecdotes n’ont pu être exactement vérifiées, certains moments de cette institution sont rapportés, il faudra se faire à l’idée que ce livre constitue un récit anthropologique & biographique et ne peut prétendre à une scientificité objective qui n’existe bien entendu pas dans le champ mouvant d’une jeune recherche. Des appréciations, et des événements présentés de manière quotidienne, se sont présentés à l’auteur, pendant son immersion prolongée au contact du terrain. Celui-ci prie chacun de bien vouloir introduire ses propres nuances. Cependant, les éléments présentés l’ont été à partir d’une approche informée, continue et attentive. Il a été reproduit anecdotes amusantes, et introduit descriptions plus littéraires. Leur choix est issu d’une expérience vécue. Il n’y a donc rien d’inventé dans ce bilan équilibré d’une expérience. Pour d’autres, la fin du séjour au monastère a signifié une nouvelle forme de partenariat spirituel. Il s’avère que la plupart des anciens continuent leur chemin auprès des mêmes instances après avoir quitté l’enclos monastique. Il faut y voir le signe très clair de la viabilité de ce mode religieux et de son lien social. Que l’auteur ait entièrement remis en perspective ce type de dévotion est inhabituel. Le lecteur saura voir dans ces pages un témoignage, une expérience, une recherche peu fréquents dans ce type d’école où la continuité des liens spirituels est essentiellement affirmée. L’AUTEUR. <strong>...</strong></p>Bosche Marc - Le Lama & l'anthropologueurn:md5:95581f36683a2af638acb24914b6ef8e2012-12-25T16:08:00+00:002017-03-07T13:11:04+00:00balderBosche MarcAnthropologieTibet <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Bosche_Marc_-_Le_Lama_et_l_anthropologue.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Bosche Marc</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le Lama & l'anthropologue ma rencontre avec un vieux lama tibétain</strong><br />
Année : 2002<br />
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L'auteur a troqué - le temps de sa recherche - son costume de professeur de l'enseignement supérieur pour la robe bordeaux du moine novice d’une tradition bouddhiste himalayenne (tantrisme bouddhique). Pendant cette immersion totale, il a été tour à tour carreleur, standardiste du monastère et secrétaire d’un vieux lama (le « Très Précieux »), avant qu'il lui soit demandé de préparer l'édition littéraire des deux derniers livres de ce célèbre rinpoché (chez Lattès, puis Press Pocket, et Dzambala). Cette variété d'expériences lui a permis de découvrir de l'intérieur ce monde discret. Après cette recherche, l'anthropologue a retrouvé le chemin de la vie avec un intérêt renouvelé. Dans cet article d'une trentaine de pages, sont présentées des idées envisagées dans des publications récentes. On y retrouvera donc des notions et des expériences évoquées précédemment dans trois livres parus dans la collection EvergreenCottage & dans une dizaine d'articles parus dans la presse magazine et surtout sur le Web. Les références des textes librement accessibles aujourd'hui sur Internet sont proposées à la fin de ce document. Nous avons actualisé ces données en mettant l'accent sur une invitation au discernement. Nous remercions Michael A. qui nous a aimablement demandé d'écrire cet article. <strong>...</strong></p>Bosche Marc - Intelligent Désign Au cœur des champs de superconscienceurn:md5:67bd9f447a452d447d5a685925a4c5562012-12-25T16:04:00+00:002017-03-07T13:11:09+00:00balderBosche MarcChristianismeReligion <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Bosche_Marc_-_Intelligent_Design_Au_coeur_des_champs_de_superconscience.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Bosche Marc</strong><br />
Ouvrage : <strong>Intelligent Désign Au cœur des champs de superconscience</strong><br />
Année : 2007<br />
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Aux Etats-Unis l’Intelligent Design a fait son entrée dans les manuels scolaires, au grand dam des tenants de la laïcité. Car il est aussi une des ripostes de Chrétiens aux théories évolutionnistes. Selon cette vision la nature, l’homme et l’évolution des espèces n’obéiraient pas (ou pas seulement) à une logique de sélection naturelle, de hasard et de nécessité, mais à un « dess(e)in » intelligent. Marc Bosche, explore les implications de cette vision du progrès et de l’homme, en montre les limites et l’expose au risque de l’anthropologie interculturelle. Dans le même élan, il se livre à ce qu’il qualifie lui-même de folle théorie. Et si la réalité était plus surprenante encore ? Si la réalité dépassait la science et la fiction ? Et si les religions étaient des contes simples dissimulant, cachée derrière, une complexité plus familière de nos technosciences ? De questions en hypothèses, on découvrira au fil des pages que l’Intelligent Design recèle des significations plus profondes que la simple vision religieuse. Avant de souhaiter concilier ainsi les nouvelles technologies et la sagesse, la cybernétique des systèmes et la méditation, l’auteur a lui-même vécu deux expériences de mort imminente (NDE) qu’il décrit de manière vivante. Unifier l’imagination et l’observation, tel est le pari que propose l’auteur du Voyage de la 5ème Saison et de Nirvana avec cet essai spéculatif. Le lecteur ressortira quelque peu décoiffé de cette invitation à la réflexion qui passe par les hyper technologies, la réalité augmentée (Augmented Reality) et la mémoire cénesthésique. En lui de nouvelles questions s’élèveront. Car il appartiendra à chacun de se poser ou non ses propres questions, de se forger sa propre opinion... <strong>...</strong></p>Bosche Marc - Goutte de rosée au jardin du Lotusurn:md5:151848611555291b46bdf6cabffd535d2012-12-25T15:57:00+00:002017-03-07T13:11:14+00:00balderBosche MarcIndeReligion <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Bosche_Marc_-_Goutte_de_rosee_au_jardin_du_Lotus.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Bosche Marc</strong><br />
Ouvrage : <strong>Bouddhisme, Goutte de rosée au jardin du Lotus L'inversion de l'utopie avec des extraits choisis de textes anciens</strong><br />
Année : 2002<br />
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Marc Bosche naît en Corrèze en 1959. Diplômé de l’Essec, il passe une licence de psychologie (Paris Sorbonne-René Descartes). Alumnus de la Rotary Foundation International, il décroche un Master degree à Bowling Green State University (Ohio, U.S.A.), puis obtient un diplôme d’étude approfondie en sociologie des organisations (Paris Dauphine). Ses thèmes de recherche sont alors les paradoxes de l’action. Ses premiers articles académiques, publiés dès 1984, portent sur la culture sociale des organisations. En 1985, il est volontaire au service national actif, attaché adjoint à l’ambassade de France à Séoul. Il observe que les résidents français perçoivent les usages et les valeurs de ce peuple d’Extrême-Orient d’une manière différente des Coréens eux-mêmes. Les préjugés occidentaux « parlent » tout autant de ceux qui les affirment, que de cet autre que leurs représentations prétendent définir. Au cours de voyages fréquents en l’Asie de l’est, il étudie cette question des stéréotypes culturels projetés vers d’autres nationalités, et poursuit cette recherche par sa thèse de doctorat (Paris Dauphine). L’auteur est pendant neuf ans professeur chercheur à l’Essec. Il devient responsable du département sciences humaines de cette grande école. L’université Keio l’invite à Tokyo pour y enseigner l’interculturalité comme Visiting Associate Professor. Il dirige Le management interculturel chez Nathan Université, qui reçoit le prix ComEx du meilleur ouvrage sur ce thème. Il publie dans l’encyclopédie Vuibert, dans les revues Harvard L’Expansion et Interculture, ainsi que dans Le Monde Diplomatique... Entre-temps, fin 1988, il a rencontré un lama, vivant en Europe, qui a consacré plus de vingt années à la méditation dans les ermitages du Tibet, avant la présence chinoise. C’est l’un des tout derniers moines, en exil, de cette génération éduquée à l’ancienne, formée et mûrie dans le berceau traditionnel du Pays des Neiges. L’auteur étudie auprès de celui-ci les bases anthropologiques de son système culturel, et adopte pour un an la vie de moine novice dans la lamaserie dont le vieil homme assure la direction spirituelle. En 1995 il est l’un de ses secrétaires. Il répond pour lui à la correspondance épistolaire avec des disciples occidentaux. Il assure une édition littéraire des transcriptions de ses enseignements publics pour ses deux derniers livres. Le rinpoché s’éteint le 31 octobre 1997 à l’âge de quatre-vingts ans. L’anthropologue recouvre sa liberté. Il publie le récit de cette expérience avec Le Voyage de la 5ème Saison, puis un premier roman, Nirvana. Le présent essai constitue le troisième volet de ce triptyque. <strong>...</strong></p>Bosche Marc - Fleurs & Parfums Ami Les Terres Pures Argilesurn:md5:80896fa057bdbede9c356aab2ee5dacb2012-12-25T15:55:00+00:002017-03-07T13:11:22+00:00balderBosche MarcPoème <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Bosche_Marc_-_Fleurs_et_Parfums_Ami_Les_Terres_Pures_Argiles.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Bosche Marc</strong><br />
Ouvrage : <strong>Fleurs & Parfums Ami Les Terres Pures Argiles</strong><br />
Année : 1993<br />
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LA GRANGE D’OR. Michaël et Raphaël, les jumeaux bien-aimés, s’étaient allongés dans la grange, meules de paille flamboyant de leur or. Ils dormaient profondément quand un astronef, coulé dans le métal des songes, vint quérir leur rêve. Une petite porte s’ouvrit et le rouleau de papyrus stellaire fut tendu à leur rire. Raphael et Michaël le lirent, c’étaient les poèmes magiques que voici. Pour les décrypter, vous aussi, il faut vous asseoir sur une natte ronde et porter à vos lèvres la paix du très-haut. II faut réchauffer la douceur, à la flamme du très-grand, et vous faire tout petit, toute petite goutte de lumière qui boit, et qui fond dans la nuit qui enlace (aussi) les nonnes. <strong>...</strong></p>Bosche Marc - Cerises & thé vert au Lac de Mystériadeurn:md5:b896780e123e6eb24b1c899f08d888212012-12-25T15:51:00+00:002017-03-07T13:11:28+00:00balderBosche MarcPoème <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Bosche_Marc_-_Cerises_et_the_vert_au_Lac_de_Mysteriade.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Bosche Marc</strong><br />
Ouvrage : <strong>Cerises & thé vert au Lac de Mystériade Œuvre de jeunesse en prose rythmée</strong><br />
Année : 1988<br />
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Pourquoi s’empresser de mettre par écrit ce recueil de prose poétique plein des étourderies, des balourdises, et des maladresses d’un écrivain en herbe. Raymond Radiguet l’a écrit : certains êtres ont l’impression de n’avoir que quelques années ; pris par le temps, ils mettent les bouchées doubles. Les imperfections seront à l’image de la plume impatiente. Ce livre n’est pas parfait, le lecteur le verra de suite. Il est grandiloquent, plein de redondances stylistiques. Ce sont des cahiers. Vierges, première pression. On y lit les « vanités » d’un être qui se veut si grand qu’il gratte le ciel. Et dont le butoir est l’espoir et la crainte se nourrissant l’un l’autre. Alors pourquoi publier ? D’abord parce ce que ça me donne de la joie. Ensuite parce que c’est un témoignage d’aujourd’hui, et celui d’une métamorphose à laquelle beaucoup d’entre nous ne souhaitent pas encore être invités. C’est bon d’appeler ainsi à la trompette. C’est l’enfance, à laquelle je me suis éternellement attardé, qui permet de faire le pont entre l’antique et le neuf. Vous verrez aussi les voiles d’un être bien ordinaire à la fin de ce deuxième millénaire : l’attachement, la peur, la violence, la rébellion sans issue, l’expérience de la liberté... Et la modestie ? Je n’ai pas le temps ! C’est à cette minéralogie d’une époque que le lecteur est convié : un peu de charbon, un peu d’or, quelques gemmes de vive couleur, et un peu de fer, d’étain, là une trace d’ambre, ici un fossile de coquillage. C’est tout cela que contient le silence de ces pages. Ne lisez pas tout à la fois ! Quelle indigestion ! Un peu par ci, un peu par là. Ça se papillonne. C’est mon ego, il est cassé là, sur cet autel de papier, et je l’offre, car peut-être, il n’est plus besoin de tant de passion. De tant de moi, moi, moi. Juste de l’écoute. Ce livre est venu juste avant l’époque de l’écoute. Il est encore plein des échos de l’ego. Une porte s’est-elle ouverte ? Le lecteur en jugera. J’ai écrit chaque texte dans des conditions particulières. Le lieu donnait l’énergie d’ouverture. Une tasse de thé, la présence d’eaux thermales, des Himalaya ou de la mer, en étaient les catalyseurs. Cette expérience est très étonnante pour moi, même aujourd’hui. Et lorsque l’inspiration arrivait, il fallait vite tout écrire avant qu’elle ne s’en aille. Tout mon être en était vivifié, comme par un supplément. J’ai reçu ces textes sans savoir, une ligne avant, ce que contiendrait la ligne suivante. Comme s’ils déferlaient sans bruit de quelque part, comme des trombes de silence. Ainsi ce livre est-il nostalgie d’un âge d’or, pur et limpide, où l’humain vibrait avec l’esprit, et promesse d’un âge à venir qui espère que cette lumière se déploiera de nouveau. Si ce redéploiement doit arriver, ce sera désormais par l’individu, au plus intime de son être conscient. C’est par cet aspect individualisé que c’est neuf. Je suis l’un de ces fils, héritier et dépositaire à la fois, comme toi, lecteur, de cette belle promesse. Tant de vent dans mon cœur et de vague à mon âme... Tant d’espoir et des mots qui le disent, tant de cri, de rire... Aujourd’hui les cultures, les arts, les religions et la modernité, tels qu’ils sont compris et tels qu’ils ont évolué, semblent un peu finissants. Leur potentiel d’évolution s‘est sans doute quasiment épuisé. Ainsi, près d’ici, Paris, cité touristique, s’affirme comme la capitale littéraire de l’autofiction, à défaut de révéler la cité des lumières. Sa littérature romanesque officielle est aussi ville morte. Meubles vermoulus qui finiront, un jour ou l’autre, au feu. Le livre, ainsi que la ville, sont à réinventer comme une source d’énergie, une bénédiction. Soyons patients. Mais il n’y a pas qu’ici. Il est aujourd’hui partout difficile d’innover, d’aller plus loin que les programmes établis, que les vues habituelles, que les notables quinquagénaires attachés à leurs privilèges. Les blocages actuels du monde annoncent la décadence, sinon la fin, des autorités extérieures qui décidaient pour nous le bien et l’ordre. Les églises sont des souvenirs ; les états, des ombres, ou plutôt des machines, vidées de substance. En général les institutions en viennent au dessèchement. Qu’est-ce qui est en train de naître ? Serait-ce l’aube du “je suis”? Ce mouvement intime de l’être, de chaque être, est possibilité de communion avec le “je ” de chacun, étant de la même nature. L’humanité n‘arrive-t-elle pas ainsi à l’âge d’homme : celui de la conscience de sa responsabilité individuelle ? C’est une naissance ! C’est aussi, d’un autre point de vue, le tout début de la maturité du peuple de la terre qui a, au fond de lui, de moins en moins besoin que l’autorité morale du juge, du soldat, de l’esthète, et du prêtre se substitue(nt) à la sienne. Le “je suis” est imputé conceptuellement, comme le moi ordinaire, sur un ensemble d’agrégats : formes, sensations, reconnaissances, pensées, conscience mentale. On l’appelle souvent le moi supérieur, pour le différencier de ce moi ordinaire ou ego. On pourrait dire que c’est une forme affinée de la conscience de soi qui se contemple aussi en l’autre... Cette entité, au sens conventionnel, et cette imputation conceptuelle opérée sur une base d’agrégats, au sens ultime, fait la curieuse expérience de se reconnaître construction aussi illusoire que le rêve. Elle en assume avec humour la responsabilité : j’existe par la conjonction de facteurs, donc je n’existe pas tout à fait. Le “je suis” est épris de liberté, de détachement et de douceur. Il a pour principe d’abandonner l’avidité, l’agressivité et même l’ignorance. Il accepte de voir le beau, le bien, le bon, au sein même de ces illusions mobiles qu‘il appelle vie, humanité, univers, et en communion avec eux. Il ne s’appartient pas, du moins tout à fait. La vie, l’humanité et l’univers sont à lui, car il est la vie-même. “Je suis” est partout à la maison. <strong>...</strong></p>