Histoire Ebook - Buisson PatrickRecension d'ouvrages rares et interdits2024-03-27T00:17:43+00:00Histoire Ebookurn:md5:ab01485ca667d10c10168268ea085a51DotclearBuisson Patrick - La cause du peupleurn:md5:5eb55265cefae78a55ebf29dc373abb72016-10-03T02:34:00+01:002016-10-03T01:39:20+01:00balderBuisson PatrickFranceHébraïsme <p><img src="https://histoireebook.com/public/img3/Buisson_Patrick_-_La_cause_du_peuple.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Buisson Patrick</strong><br />
Ouvrage : <strong>La cause du peuple L'histoire interdite de la présidence Sarkozy</strong><br />
Année : 2016<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://histoireebook.com/public/ebook2/Buisson_Patrick_-_La_cause_du_peuple.zip">Buisson_Patrick_-_La_cause_du_peuple.zip</a><br />
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Avant d’aller plus loin. « Je ne voudrais pas mourir sans avoir fait ronfler ma fronde aux naseaux morveux des droites. » Georges Bernanos. « J’entrerai dans le Paradis avec une couronne d’étrons », claironnait Léon Bloy au crépuscule de sa vie. Bien que j’ignore pour ma part quelle sera, du ciel ou de l’enfer, la destination finale, je sais au moins que, pour le grand voyage, j’ai déjà l’équipement. Me faudrait-il saluer les sycophantes aux motivations disparates, qui m’en ont gracieusement ceint, que je ne saurais par qui commencer. Tant l’on apprend, en de telles heures, quelle source de contrariété on a pu être pour une multitude qui, communiant dans une unanimité tabassante, fait de vous un proscrit et un mécontemporain. Le pouvoir qui vous échoit et celui qu’on vous prête charrient leur lot de courtisans, d’obligés et de parasites. Des uns et des autres, je fus pourvu et bien. Quand le vent se mit à tourner, il me fallut apprendre à vivre avec l’impromptu de leur lâcheté et les voltes de leur palinodie. J’avais cru, il est vrai, que la position qui m’était dévolue me créait plus de devoirs qu’elle ne me conférait de privilèges. Aussi n’eus-je même pas, au tomber du rideau, la satisfaction de pouvoir m’exclamer, comme Jules Renard en d’autres circonstances : « Je n’ai pas d’ennemis, je n’ai rendu service à personne ! » Mes ennemis, à tout le moins les plus fidèles d’entre eux, ceux qui n’attendaient de moi que le pire, n’avaient pas eu à patienter jusqu’à la défaite de Nicolas Sarkozy pour m’accabler. Ils recoururent à la méthode commune aux inquisiteurs de tous bords et de tous temps, qui consiste à multiplier la méchanceté par la bêtise. Ad libitum et ad nauseam. « Je vous laisse la vie, mais je vous la laisse pire que la mort », résumait Tocqueville, prédisant que le mot d’ordre des anciennes tyrannies ne ferait pas défaut à l’ère des apparentes libéralités. <strong>...</strong></p>