Histoire Ebook - Dick Kindred PhilipRecension d'ouvrages rares et interdits2024-03-27T00:17:43+00:00Histoire Ebookurn:md5:ab01485ca667d10c10168268ea085a51DotclearDick Kindred Philip - Zelazny Roger - Deus iraeurn:md5:4251ac61056cf42e80d7a9605339bc622014-01-03T17:22:00+00:002014-01-03T17:31:20+00:00balderDick Kindred PhilipRoman <p><img src="https://histoireebook.com/public/img2/.Dick_Kindred_Philip_-_Zelazny_Roger_-_Deus_irae_s.jpg" alt="" /><br />
Auteurs : <strong>Dick Kindred Philip - Zelazny Roger</strong><br />
Ouvrage : <strong>Zelazny Roger - Deus irae</strong><br />
Année : 1976<br />
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Consacré dès son premier roman, Toi l’immortel, par le prix Hugo 1965, Roger Zelazny (1937-1995) a constamment puisé dans les grands mythes de l’humanité pour explorer les thèmes de l’immortalité et de l’accession au statut divin. Son fameux cycle des Princes d’Ambre, superbe récit d’univers parallèles en dix volumes, rencontra un immense succès public. Publié pour la première fois en 1952, Philip K. Dick (1928-1982) s’oriente rapidement, après des débuts assez classiques, vers une littérature singulière. Explorateur inlassable de mondes schizophrènes, désorganisés et équivoques, il clame tout au long de son oeuvre que la réalité n’est qu’une illusion, figée par une perception humaine imparfaite. <strong>...</strong></p>Dick Kindred Philip - Substance morturn:md5:c9554382ee8d81f1c7ff1c6eb9fcf8a52014-01-03T17:19:00+00:002014-01-03T17:31:20+00:00balderDick Kindred PhilipRoman <p><img src="https://histoireebook.com/public/img2/.Dick_Kindred_Philip_-_Substance_mort_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Dick Kindred Philip</strong><br />
Ouvrage : <strong>Substance mort</strong><br />
Année : 1973<br />
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Publié pour la première fois en 1952, Philip K. Dick (1928-1982) s’oriente rapidement, après des débuts assez classiques, vers une science-fiction plus personnelle, où se déploient un questionnement permanent de la réalité et une réflexion radicale sur la folie. Explorateur inlassable de mondes schizophrènes, désorganisés et équivoques, Philip K. Dick clame tout au long de ses oeuvres que la réalité n’est qu’une illusion, figée par une perception humaine imparfaite. L’important investissement personnel qu’il plaça dans ses textes fut à la mesure d’une existence pour le moins instable, faite de divorces multiples, de drogues, de tentatives de suicide ou de recherches mystiques. <strong>...</strong></p>Dick Kindred Philip - Radio Libre Albemuth Prélude à La Trilogie Divineurn:md5:fc1279cb6e218a35c293ae22d03dc2462014-01-03T17:17:00+00:002014-01-03T17:31:20+00:00balderDick Kindred PhilipRoman <p><img src="https://histoireebook.com/public/img2/.Dick_Kindred_Philip_-_Radio_Libre_Albemuth_Prelude_a_La_Trilogie_Divine_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Dick Kindred Philip</strong><br />
Ouvrage : <strong>Radio Libre Albemuth Prélude à La Trilogie Divine</strong><br />
Année : 1985<br />
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Préface. Radio Libre Albemuth n’est pas un livre comme les autres ; ce n’est même pas un livre de Dick comme les autres. Intitulé à l’origine Valisystem A, le roman était conçu par Dick comme un complément à Coulez mes larmes, dit le policier. Les témoignages d’amis – et notamment celui de Paul Williams, qui a réalisé une longue interview de l’auteur à l’époque où il rassemblait des notes pour son livre, et qui a rapporté les faits dans une biographie partielle et encore inédite de Dick – s’accordent pour indiquer que Valisystem A devait prolonger et accentuer la description délibérément paranoïaque d’un État américain policier de Coulez mes larmes… et insister davantage sur le rôle dévastateur d’un Richard Nixon considéré comme l’incarnation du Mal, et rebaptisé Ferris F. Fremont (Ferris F. Fremount dans SIVA – seules importent les initiales FFF, qui renvoient au nombre 666 de l’Apocalypse selon saint Jean). Dick avait par ailleurs décidé d’y inclure certains épisodes de sa vie personnelle, qu’il considérait comme hautement significatifs, et qu’on retrouve dans d’autres textes de l’époque, notamment sa conférence Comment construire un univers qui ne s’effondre pas deux jours plus tard. Écrit en douze jours, mais nourri d’une réflexion s’étalant sur près de quatre ans, Valisystem A ne devait pourtant pas convaincre l’éditeur américain de Dick, qui lui retournait son manuscrit en lui suggérant de le retravailler. Mais il n’entrait pas dans les habitudes de ce forçat de l’écriture nourri aux amphétamines et habitué aux oeuvres produites à raison de plusieurs dizaines de feuillets par jour de revenir sur un texte déjà constitué et comme mort à ses yeux. <strong>...</strong></p>Dick Kindred Philip - Message de Frolix 8urn:md5:828d4d2cb9f3c6771e5226c1738e86ee2014-01-03T17:16:00+00:002014-01-03T17:31:20+00:00balderDick Kindred PhilipRoman <p><img src="https://histoireebook.com/public/img2/.Dick_Kindred_Philip_-_Message_de_Frolix_8_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Dick Kindred Philip</strong><br />
Ouvrage : <strong>Message de Frolix 8</strong><br />
Année : 1970<br />
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— Je ne veux pas passer l’examen, dit Bobby. Il le faut pourtant, pensait son père. Si l’on veut que quelque espoir subsiste pour l’avenir de notre famille, longtemps après notre mort – la mienne et celle de Kleo. — Prenons les choses de la façon suivante, dit-il à haute voix tout en évoluant parmi la foule qui encombrait le trottoir roulant en direction du Bureau fédéral des qualifications du personnel. Les capacités varient selon les gens. (Cela, il était bien placé pour le savoir.) Mes capacités, par exemple, sont très limitées. Je n’accède même pas au classement officiel G-1, qui est le plus bas de tous. La chose était pénible à admettre, mais il le fallait. Il fallait faire comprendre à son fils l’importance vitale de l’examen. — Aussi, n’ai-je aucune qualification. J’ai un petit travail en dehors du gouvernement… pas grand-chose, vraiment. Tu ne veux pas devenir comme moi quand tu seras grand ? — Tu es très bien comme ça, dit Bobby avec tout l’aplomb de ses douze ans. — Oh ! mais non ! dit Nick. — Pour moi, si. Il se sentit frustré et, comme tant de fois récemment, au bord du désespoir. — Laisse-moi te dire comment la Terre est vraiment gouvernée. Il y a deux forces qui gravitent l’une autour de l’autre. Tantôt c’est l’une qui gouverne, tantôt l’autre. Ces forces… — Je n’appartiens à aucune, répondit son fils. Je suis un Ordinaire et un Régulier. Je ne veux pas passer l’examen. Je sais ce que je suis, je sais ce que tu es, et moi, je suis comme toi. <strong>...</strong></p>Dick Kindred Philip - Loterie solaireurn:md5:13379d929810bddecb4a84efe8c7a3052014-01-03T17:14:00+00:002014-01-03T17:31:20+00:00balderDick Kindred PhilipRoman <p><img src="https://histoireebook.com/public/img2/.Dick_Kindred_Philip_-_Loterie_solaire_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Dick Kindred Philip</strong><br />
Ouvrage : <strong>Loterie solaire</strong><br />
Année : 1955<br />
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Il y eut des augures. Dans les premiers jours de mai 2203, les informatrices rapportèrent le passage d’un vol de corneilles blanches au-dessus de la Suède. Une série d’incendies inexpliqués détruisit à moitié la Colline Oiseau-Lyre, un des principaux pivots industriels du système. Une pluie de petites pierres rondes s’abattit sur un camp de travail martien. À Batavia, Directoire de la Fédération des Neuf Planètes, naquit un veau à deux têtes : signe certain qu’un événement d’une incroyable importance se préparait.
Les interprétations ne manquaient pas : la spéculation sur la signification des événements naturels était un passe-temps favori. Chacun conjecturait, consultait, débattait de la bouteille – instrument socialisé du hasard. Les diseurs de bonne aventure du Directoire étaient pris des semaines à l’avance.
Mais ce qui est augure pour les uns est épreuve pour les autres. En réaction à la catastrophe limitée qu’elle avait connue, la Colline Oiseau-Lyre provoqua une catastrophe totale pour cinquante pour cent de ses employés classifiés. Les serments d’allégeance furent dissous et nombre de chercheurs et techniciens furent jetés à la rue. La plupart sombrèrent à jamais dans l’immense masse des non-classés. Mais pas tous. Livrés à eux-mêmes, ils constituèrent un nouveau symptôme de l’imminence d’un événement grave.
Ted Benteley saisit son avis de licenciement d’un geste vif dès qu’il l’eut aperçu. Tout en se dirigeant vers son bureau, il le déchira tranquillement en petits morceaux qu’il jeta dans la fente réceptrice d’une boîte à papier. Sa réaction avait été aussi violente qu’immédiate. Elle différait de celle des autres par un aspect fondamental : il était heureux de ne plus être lié par son serment. Depuis treize ans, il avait en vain usé de tous les stratagèmes légaux pour rompre avec Oiseau-Lyre. <strong>...</strong></p>Dick Kindred Philip - L'oeil dans le cielurn:md5:3b13342053ef6c805e4b9fe5bd41c92a2014-01-03T17:11:00+00:002014-01-03T17:31:20+00:00balderDick Kindred PhilipRoman <p><img src="https://histoireebook.com/public/img2/.Dick_Kindred_Philip_-_L_oeil_dans_le_ciel_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Dick Kindred Philip</strong><br />
Ouvrage : <strong>L'oeil dans le ciel</strong><br />
Année : 1957<br />
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Le déflecteur du faisceau protonique du bévatron de Belmont trahit ses inventeurs le 2 octobre 1959, à 4 heures de l’après-midi. Ce qui se produisit, ensuite, ne dura qu’un instant. N’étant plus convenablement réfléchi, et ne se trouvant donc plus contrôlé, l’arc de six milliards de volts jaillit vers le plafond de la salle, brûlant tout sur son passage, et notamment une plateforme d’observation qui surmontait le puissant aimant torique. Huit personnes se trouvaient à ce moment-là sur la plate-forme ; un groupe de visiteurs et leur guide. Lorsque la plate-forme s’effondra, les huit personnes tombèrent sur le sol de la salle du bévatron et y restèrent, blessées ou plongées dans le coma, jusqu’à ce que le champ magnétique ait été interrompu et les radiations dures partiellement absorbées. Sur les huit, quatre réclamaient une hospitalisation. Deux autres, moins gravement brûlées, restèrent sur place pour un examen approfondi. Les deux dernières, enfin, furent examinées, soignées et purent rentrer chez elles. Les journaux locaux, à San Francisco et Oakland, rapportèrent l’accident. Des avocats commencèrent à entamer des actions pour le compte des victimes. Quelques officiels furent lâchés sur le tas de débris, qui contenait à la fois les restes du déflecteur Wilcox-Jones et ceux de ses brillants inventeurs. Des ouvriers arrivèrent et se mirent à réparer les dégâts matériels. L’accident avait duré peu de temps. À 4 heures, il avait débuté, et à 4 h 02, huit personnes avaient fait une chute de soixante pieds au travers du faisceau de protons émanant de la chambre circulaire interne de l’électro-aimant. Le guide, un jeune Noir, tomba le premier et fut aussi le premier à toucher le sol. Le dernier qui tomba fut un jeune technicien de la toute proche usine de fusées. Lorsque le groupe avait été conduit sur la plate-forme, il s’était écarté de ses compagnons, regagnait l’entrée, et fouillait ses poches en quête de cigarettes. <strong>...</strong></p>Dick Kindred Philip - L'homme dont toutes les dents étaient exactement semblablesurn:md5:c07e63121ffca9da0182ef3c70c313ac2014-01-03T17:06:00+00:002014-01-03T17:31:20+00:00balderDick Kindred PhilipRoman <p><img src="https://histoireebook.com/public/img2/.Dick_Kindred_Philip_-_L_homme_dont_toutes_les_dents_etaient_exactement_semblables_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Dick Kindred Philip</strong><br />
Ouvrage : <strong>L'homme dont toutes les dents étaient exactement semblables</strong><br />
Année : 1984<br />
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Écartant à coups de pied cailloux et feuilles mortes, le réparateur de la Compagnie des eaux de Marin Ouest dégagea la canalisation, découvrant la fuite par la même occasion. C’était un camion du comté qui, en effectuant une marche arrière, avait brisé le tuyau sous son poids. La semaine précédente, le véhicule avait amené chaque jour une équipe chargée d’élaguer les cyprès tout le long de la route. Les cantonniers s’étaient chargés eux-mêmes d’avertir la compagnie des eaux. Ils avaient téléphoné au siège central, à Carquinez, depuis la caserne des pompiers. Bien que cet incident l’ait obligé à faire un trajet d’une trentaine de kilomètres, le réparateur n’en tenait pas rigueur au chauffeur du camion. Les conduites d’eau étaient anciennes, fragiles. Une fois par semaine, au moins, une nouvelle fuite était signalée ; parfois, c’était une vache qui passait son sabot à travers le tuyau, ou bien une racine en perforait la paroi. À de nombreuses reprises, le réparateur avait répété aux abonnés, d’un bout à l’autre du circuit de distribution, que les canalisations avaient besoin d’être remplacées. Il ne faisait pas mystère de son opinion sur le sujet. Il affirmait également que le propriétaire de la compagnie devrait installer une pompe d’appoint, en été, quand la pression tombait au plus bas. Il le lui avait d’ailleurs expliqué en personne. Mais la Compagnie des eaux ne rapportait pas le moindre bénéfice ; l’homme qui la possédait perdait de l’argent chaque année, et il aurait bien voulu la revendre. Il consacrait le moins d’argent possible aux frais d’entretien. <strong>...</strong></p>Dick Kindred Philip - Les chaînes de l'avenirurn:md5:2f33f6f3baf6dc96cd4bdeb2d28ee6472014-01-03T17:03:00+00:002014-01-03T17:31:20+00:00balderDick Kindred PhilipRoman <p><img src="https://histoireebook.com/public/img2/.Dick_Kindred_Philip_-_Les_chaines_de_l_avenir_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Dick Kindred Philip</strong><br />
Ouvrage : <strong>Les chaînes de l'avenir</strong><br />
Année : 1956<br />
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Chapitre 1. La température du Refuge oscillait entre 37 et 38°C. L’air y était perpétuellement imprégné de vapeur dont les volutes s’effilochaient paresseusement. De l’eau brûlante jaillissait en geysers et le « sol » était une surface mouvante de vase chaude, composée d’eau, de minéraux dissous, et d’une pulpe fongueuse. Des restes de lichens et de protozoaires coloraient et épaississaient la mousse humide qui s’amoncelait partout, recouvrant les roches luisantes, les buissons spongieux et les diverses installations utilitaires. Tout l’arrière-plan était occupé par une toile de fond où l’on avait peint avec soin un long plateau s’élevant au-dessus d’une mer plombée. À n’en pas douter, le Refuge avait la matrice pour modèle. On ne pouvait nier la ressemblance, et personne n’avait d’ailleurs songé à le faire. Louis se courba pour cueillir à ses pieds un champignon vert pâle qu’il mit en pièces d’un geste de mauvaise humeur. Sous l’enveloppe organique humide, il y avait une armature plastique de fabrication humaine : le végétal était artificiel. « Les choses pourraient être pires, dit Frank en le regardant jeter le champignon au loin. On nous loge ici gratuitement, au moins ! Le Goufédem a dû dépenser des milliards de dollars pour construire un endroit pareil ! — Un vrai décor de théâtre, lança Louis, plein d’amertume, et pour quoi faire ? Pourquoi sommes-nous nés ainsi ? » Grimaçant un sourire, Frank répliqua : « Nous sommes des mutants supérieurs, tu t’en souviens ? C’est bien ce que nous avons conclu il y a des années ? » D’un geste, il indiqua le monde visible au-delà de la paroi du Refuge. « Nous sommes trop purs pour ça. » Au-dehors s’étendait San Francisco, la ville nocturne à demi assoupie dans son froid manteau de brume. <strong>...</strong></p>Dick Kindred Philip - Le temps désarticuléurn:md5:54a8edc200245b6986398b057a81b53f2014-01-03T17:01:00+00:002014-01-03T17:31:20+00:00balderDick Kindred PhilipRoman <p><img src="https://histoireebook.com/public/img2/.Dick_Kindred_Philip_-_Le_temps_desarticule_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Dick Kindred Philip</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le temps désarticulé</strong><br />
Année : 1959<br />
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Victor Nielson alla chercher derrière, dans la chambre froide, un chariot de pommes de terre nouvelles et l’amena au rayon primeurs. Il commença à garnir le bac presque vide, en inspectant une pomme de terre sur dix pour s’assurer qu’elle n’était pas pourrie ni éraflée ; il en laissa tomber une grosse. En se baissant pour la ramasser, il balaya du regard les caisses, les enregistreuses et les présentoirs de cigares et de sucreries, entr’aperçut la rue par les larges portes de verre. De rares passants déambulaient sur le trottoir ; il saisit un fugitif éclat de soleil sur l’aile d’une Volkswagen qui sortait du parking réservé au magasin. « Était-ce ma femme ? demanda-t-il à Liz, l’imposante Texane de service à la caisse. — Pas que je sache », répondit la jeune fille. Elle tapa deux cartons de lait et un paquet de boeuf maigre haché. Le client à l’âge respectable plongea la main dans sa poche intérieure pour sortir son portefeuille. « En principe, elle doit passer, expliqua Vic. — Prévenez-moi quand vous la verrez. » Margo devait conduire Sammy, leur gamin de dix ans, chez le dentiste pour une radiographie. Comme on était en avril – le mois du paiement des impôts sur le revenu – le niveau du compte en banque était particulièrement bas, et Vic redoutait les résultats de la radio. Puis, incapable de supporter l’attente, il glissa une pièce de dix cents dans le téléphone placé près des boîtes de soupe et composa son numéro. « Allô ? » C’était la voix de Margo. <strong>...</strong></p>Dick Kindred Philip - Le guérisseur de cathédralesurn:md5:12cabacd5793ab04a982444a846c63ac2014-01-03T16:58:00+00:002014-01-03T17:31:20+00:00balderDick Kindred PhilipRoman <p><img src="https://histoireebook.com/public/img2/.Dick_Kindred_Philip_-_Le_guerisseur_de_cathedrales_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Dick Kindred Philip</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le guérisseur de cathédrales</strong><br />
Année : 1969<br />
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Ce livre est un paradoxe. Seconde traduction d’un ouvrage de base1 il a pourtant été assez mal accueilli Ŕ et surtout assez peu compris Ŕ lors de sa parution originale, que ce soit aux U.S.A. ou en France. Bernard Blanc le repousse ainsi d’un pied dédaigneux dans l’Année 1977-1978 de la science-fiction et du fantastique (Julliard), après avoir critiqué le style verbeux et le contorsionniste du scénario, suivant en cela les spécialistes américains unanimes qui s’étaient empressés de reléguer l’ouvrage à la cave où il avait rejoint le Dieu venu du Centaure, autre victime de la répression. Et en effet, le Guérisseur de cathédrales a de quoi dérouter le lecteur pressé de retrouver les thématiques limpides d’un Robert Heinlein ou même les allées dégagées d’un Ubik, ouvrage extrêmement linéaire une fois acceptés ses présupposés morbides. Il s’agit tout au contraire d’un ouvrage de fin du monde, produit de la dépression, enfant du chaos interne de l’auteur, admirable dans sa confusion même en tant qu’oeuvre d’un homme qui essaie désespérément de maîtriser une inspiration qui s’éparpille. C’est pourquoi, d’accord avec Ursula Le Guin, célèbre auteur de la Main gauche de la nuit, nous donnons à ce livre une place élevée dans notre estime, à côté des chefs-d’oeuvre que sont Ubik, le Dieu venu du Centaure et le Maître du haut-château. En effet, le Guérisseur de cathédrales a été écrit en 1969, année néfaste s’il en est pour Philip K. Dick Ŕ Denis Guiot le note bien dans sa critique récente de Fiction. <strong>...</strong></p>