Histoire Ebook - Galtier-Boissière JeanRecension d'ouvrages rares et interdits2024-03-27T00:17:43+00:00Histoire Ebookurn:md5:ab01485ca667d10c10168268ea085a51DotclearGaltier-Boissière Jean - Mon journal pendant l'Occupationurn:md5:1b42c324a96f2e347562ee7a02bd2ce02021-04-08T17:05:00+01:002021-04-08T16:29:10+01:00balderGaltier-Boissière JeanFranceSeconde guerre mondialeVichy <p><img src="https://histoireebook.com/public/img4/Galtier-Boissiere_Jean_-_Mon_journal_pendant_l_Occupation.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Galtier-Boissière Jean </strong><br />
Ouvrage : <strong>Mon journal pendant l'Occupation</strong><br />
Année : 1944<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://histoireebook.com/public/ebook3/Galtier-Boissiere_Jean_-_Mon_journal_pendant_l_Occupation.zip">Galtier-Boissiere_Jean_-_Mon_journal_pendant_l_Occupation.zip</a><br />
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À Lage, commune de Saint-Sulpice-le-Dunois, par Dun-le-Palleteau (Creuse). Aujourd’hui 7 juillet 1940, la radio officielle française proclame qu’Hitler avait raison, que la France a déclaré la guerre à l’Allemagne pour défendre l’hégémonie anglaise et assurer la revanche des Juifs. L’Allemagne était administrée par un régime « sobre et ferme », la France par des « politiciens rhéteurs et des avocats sans scrupules ». Enfin ! On rend justice à la clairvoyance du fameux Ferdonnet ! Qu’on le réhabilite et qu’on le décore sans tarder ! Il y a quelques jours, j’ai entendu à la radio anglaise des bribes d’une apostrophe à Pétain qui se terminait par cette interrogation : « Sénilité… ou trahison ? » 15 Août. Nous sommes rentrés hier à Paris. Ce matin, un individu en costume cycliste force ma porte. C’est un drôle de personnage, agitateur et pamphlétaire assez équivoque, qui était candidat communiste « indépendant » aux élections et qui passe pour fol. Que peut-il me vouloir ? - Voilà ce qui m’amène, me dit le cycliste en se carrant dans un fauteuil. M. Abetz m’a chargé de lancer un grand quotidien parisien et je veux faire appel à tous les vrais talents. C’est pourquoi j’ai pensé à vous demander votre collaboration ! Je décline l’offre et lui demande ce qu’il est devenu depuis la guerre. - Oh ! c’est très amusant ! me dit-il : Figurez-vous que j’ai eu l’idée, le 29 août 1939, de faire un reportage sur la mobilisation allemande. Je suis donc parti pour Berlin où je suis arrivé sans aucune difficulté. Mais quand j’ai voulu revenir, bernique, ils m’ont gardé ! <strong>...</strong></p>