Histoire Ebook - Blanqui Louis-AugusteRecension d'ouvrages rares et interdits2024-03-27T00:17:43+00:00Histoire Ebookurn:md5:ab01485ca667d10c10168268ea085a51DotclearBlanqui Louis-Auguste - Textes choisisurn:md5:7283e121a63d7ebb475b0bd00435e4bc2012-09-21T17:47:00+01:002015-03-27T00:06:44+00:00balderBlanqui Louis-AugusteRévolution <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/.Louis-Auguste_Blanqui_-_Textes_choisis_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Blanqui Louis-Auguste</strong><br />
Ouvrage : <strong>Textes choisis</strong><br />
Année : 18*<br />
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Blanqui eut une longue vie : il a donné plus d'un demi-siècle à la cause de la révolution. Ses dernières activités politiques se situent en 1880, mais sa conception du monde, les idées politiques qui orientèrent son action révolutionnaire se sont formées sous le règne de Louis-Philippe et ont pris leur forme définitive au cours de la révolution de 1848. Ni le développement ultérieur de la lutte de classe du prolétariat, ni l'apparition du communisme scientifique n'ont apporté de modifications essentielles à ses idées révolutionnaires. « Blanqui, écrit Engels en 1874, est un révolutionnaire de la génération passée. » Il s'est arrêté dans son développement idéologique au niveau qu'il avait atteint en 1848. Il n'a su ni comprendre, ni assimiler la théorie du communisme scientifique, bien qu'il ait connu l'activité de Marx et quelques-uns de ses travaux. Toutefois, en tant que représentant du communisme utopique prémarxiste, il mérite que les historiens de la pensée sociale lui accordent une grande attention. La période 1830-1848 est marquée en France par le développement de la grande industrie capitaliste et par l'essor du mouvement ouvrier ; ce mouvement s'est manifesté par les soulèvements des canuts lyonnais de 1831, de 1834, et par de nombreuses grèves. (En 1832-1833, il y eut des moments où la grève englobait presque toutes les industries parisiennes ; en 1840, les grèves s'étendirent à l'ensemble du pays.) En même temps que croissaient l'industrie capitaliste et le mouvement ouvrier, la conscience de classe du prolétariat se développait aussi. Dans la classe ouvrière s'éveillaient la conscience de ses propres tâches politiques et l'idée que, pour l'accomplissement de celles-ci, elle devait parvenir à constituer sa propre organisation. Mais le prolétariat a cherché en tâtonnant les voies qui lui permettraient de forger cette organisation ; ses erreurs lui servirent de leçons. À mesure que s'affirmait concrètement la lutte de classe du prolétariat, les systèmes utopiques du socialisme perdaient leur sens progressif. Les « écoles » du socialisme utopique dégénéraient en « sectes » ; chacune d'elles proposait ses procédés pour éliminer le mal social et pour concilier les contradictions de classes. Les idées du socialisme utopique devenaient de plus en plus le bien de la petite bourgeoisie. Les traits bourgeois et petits-bourgeois, propres à chaque système utopique, à des degrés divers, se sont ainsi pleinement révélés à cette époque. Ceux qui se considéraient comme les héritiers des grands utopistes inclinaient à chercher de l'aide du côté des classes instruites. La classe ouvrière, au contraire, inclinait de plus en plus vers le communisme. Le socialisme, a dit Engels en caractérisant les rapports de cette époque, signifiait en 1847 un mouvement bourgeois ; le communisme, un mouvement ouvrier. Mais la classe ouvrière n'était pas en mesure de se libérer d'un seul coup, et complètement, des influences étrangères à ses intérêts de classe. Les ouvriers français étaient encore très étroitement liés aux milieux petits-bourgeois d'où ils étaient issus pour la plupart et qui, malgré l'essor de la grande industrie, constituaient encore la majorité écrasante de la population laborieuse en France. Il existait encore beaucoup de survivances petites-bourgeoises dans la psychologie des ouvriers. Dans ces conditions, les théoriciens qui cherchaient à poser les bases du communisme ont été impuissants à créer une théorie scientifique du communisme. Dans le meilleur des cas, c'était le matérialisme mécaniste du XVIIIe siècle qui demeurait la base philosophique de leur système. Aussi ne pouvaient-ils pas dépasser la théorie rationaliste de la société caractéristique du XVIIIe siècle (la théorie de l'« ordre naturel et raisonnable » des rapports sociaux), ni fonder historiquement le communisme. Dans toutes leurs tentatives pour tracer une voie de réalisation au communisme, ils ne dépassaient pas la tradition babouviste. Leur communisme restait un communisme utopique, malgré leur élan révolutionnaire et leur désir de lier le communisme à la lutte ouvrière. Parmi tous ces communistes utopistes, Blanqui, par sa fidélité illimitée à la cause de la transformation révolutionnaire de la société, occupait indiscutablement la première place aux yeux de ses contemporains. <strong>...</strong></p>Blanqui Louis-Auguste - L'usureurn:md5:72013aa8bca2dad378f460ce5f8cdaa02012-09-21T17:43:00+01:002017-03-08T09:03:13+00:00balderBlanqui Louis-AugusteHébraïsmeÉconomie <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Louis-Auguste_Blanqui_-_L_usure.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Blanqui Louis-Auguste</strong><br />
Ouvrage : <strong>L'usure</strong><br />
Année : 18*<br />
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Le sacrifice de l'indépendance individuelle, conséquence forcée de la division du travail, a-t-il été brusque ? Non ! Personne ne l'aurait consenti. Il y a dans le sentiment de la liberté personnelle une si âpre saveur de jouissance, que pas un homme ne l'eût échangée contre le collier doré de la civilisation. Cela se voit bien par les sauvages que le monde européen tente d'apprivoiser. Les pauvres gens s'enveloppent dans leur linceul, en pleurant la liberté perdue, et préfèrent la mort à la servitude. Les merveilles du luxe, qui nous paraissent si éblouissantes, ne les séduisent pas. Elles dépassent la portée de leur esprit et de leurs besoins. Elles bouleversent leur existence. Ils les sentent seulement comme des étrangetés ennemies qui enfoncent une pointe acérée dans leur chair et dans leur âme. Les peuplades infortunées que notre irruption a surprises dans les solitudes américaines ou dans les archipels perdus du Pacifique vont disparaître à ce contact mortel. Depuis bientôt quatre siècles, notre détestable race détruit sans pitié tout ce qu'elle rencontre, hommes, animaux, végétaux, minéraux. La baleine va s'éteindre, anéantie par une poursuite aveugle. Les forêts de quinquina tombent l'une après l'autre. La hache abat, personne ne replante. On se soucie peu que l'avenir ait la fièvre. Les gisements de houille sont gaspillés avec une incurie sauvage. <strong>...</strong></p>Blanqui Louis-Auguste - L'éternité par les astresurn:md5:f3fd0b6fd1ff08894582d76c56b5e3952012-09-21T17:38:00+01:002017-03-08T09:03:21+00:00balderBlanqui Louis-AugusteAstres <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Louis-Auguste_Blanqui_-_L_eternite_par_les_astres.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Blanqui Louis-Auguste</strong><br />
Ouvrage : <strong>L'éternité par les astres</strong><br />
Année : 1872<br />
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L’univers est infini dans le temps et dans l’espace, éternel, sans bornes et indivisible. Tous les corps, animés et inanimés, solides, liquides et gazeux, sont reliés l’un à l’autre par les choses même qui les séparent. Tout se tient. Supprimât-on les astres, il resterait l’espace, absolument vide sans doute, mais ayant les trois dimensions, longueur, largeur et profondeur, espace indivisible et illimité. Pascal a dit avec sa magnificence de langage « L’univers est un cercle, dont le centre est partout et la circonférence nulle part. » Quelle image plus saisissante de l’infini ? Disons d’après lui, et en précisant encore : L’univers est une sphère dont le centre est partout et la surface nulle part. Le voici devant nous, s’offrant à l’observation et au raisonnement. Des astres sans nombre brillent dans ses profondeurs. Supposons-nous à l’un de ces « centres de sphère » , qui sont partout, et dont la surface n’est nulle part, et admettons un instant l’existence de cette surface, qui se trouve dès lors la limite du monde. Cette limite sera-t-elle solide, liquide ou gazeuse ? Quelle que soit sa nature, elle devient aussitôt la prolongation de ce qu’elle borne ou prétend borner. Prenons qu’il n’existe sur ce point ni solide, ni liquide, ni gaz, pas même l’éther. Rien que l’espace, vide et noir. Cet espace n’en possède pas moins les trois dimensions, et il aura nécessairement pour limite, ce qui veut dire pour continuation, une nouvelle portion d’espace de même nature, et puis après, une autre, puis une autre encore, et ainsi de suite, indéfiniment. L’infini ne peut se présenter à nous que sous l’aspect de l’indéfini. L’un conduit à l’autre par l’impossibilité manifeste de trouver ou même de concevoir une limitation à l’espace. Certes, l’univers infini est incompréhensible, mais l’univers limité est absurde. Cette certitude absolue de l’infinité du monde, jointe à son incompréhensibilité, constitue une des plus crispantes agaceries qui tourmentent l’esprit humain. Il existe, sans doute, quelque part, dans les globes errants, des cerveaux assez vigoureux pour comprendre l’énigme impénétrable au nôtre. Il faut que notre jalousie en fasse son deuil. Cette énigme se pose la même pour l’infini dans le temps que pour l’infini dans l’espace. L’éternité du monde saisit l’intelligence plus vivement encore que son immensité. Si l’on ne peut consentir de bornes à l’univers, comment supporter la pensée de sa non-existence ? La matière n’est pas sortie du néant. Elle n’y rentrera point. Elle est éternelle, impérissable. Bien qu’en voie perpétuelle de transformation, elle ne peut ni diminuer, ni s’accroître d’un atome. Infinie dans le temps, pourquoi ne le serait-elle pas dans l’étendue ? Les deux infinis sont inséparables. L’un implique l’autre à peine de contradiction et d’absurdité. La science n’a pas constaté encore une loi de solidarité entre l’espace et les globes qui le sillonnent. La chaleur, le mouvement, la lumière, l’électricité, sont une nécessité pour toute l’étendue. Les hommes compétents pensent qu’aucune de ses parties ne saurait demeurer veuve de ces grands foyers lumineux, par qui vivent les mondes. Notre opuscule repose en entier sur cette opinion, qui peuple de l’infinité des globes l’infinité de l’espace, et ne laisse nulle part un coin de ténèbres, de solitude et d’immobilité. <strong>...</strong></p>Blanqui Louis-Auguste - Le communisme, avenir de la sociétéurn:md5:d155c5fa70f9ce2d61bb310fa4c65ab62012-09-21T17:35:00+01:002017-03-08T09:03:27+00:00balderBlanqui Louis-AugusteHébraïsme <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Louis-Auguste_Blanqui_-_Le_communisme_avenir_de_la_societe.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Blanqui Louis-Auguste</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le communisme, avenir de la société</strong><br />
Année : 18*<br />
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L'étude attentive de la géologie et de l'histoire révèle que l'humanité a commencé par l'isolement, par l'individualisme absolu, et qu'à travers une longue série de perfectionnements elle doit aboutir à la communauté. La preuve de cette vérité se fera par la méthode expérimentale, la seule valable aujourd'hui, parce qu'elle a fondé la science. L'observation des faits et leurs déductions irréfutables établiront pied à pied cette marche constante du genre humain. On verra nettement que tout progrès est une conquête, tout recul une défaite du communisme, que son développement se confond avec celui de la civilisation, que les deux idées sont identiques ; que tous les problèmes successivement posés dans l'histoire par les besoins de notre espèce ont eu une solution communiste, que les questions aujourd'hui pendantes, si ardues, si pleines de trouble et de guerre, n'en peuvent pas davantage recevoir d'autre, à peine d'aggravation du mal et de chute dans l'absurde. Tous les perfectionnements de l'impôt, la régie substituée à la ferme, les postes, le tabac, le sel, innovations communistes. Les compagnies industrielles, les sociétés commerciales, les assurances mutuelles de toute nature, même estampille. L'armée, les collèges, les prisons, les casernes, communisme dans les limbes, grossier, brutal, mais inévitable. Rien ne se fait hors de cette voie. L'impôt, le gouvernement lui-même sont du communisme, de la pire espèce à coup sûr, et cependant, d'une nécessité absolue. L'idée a dit à peine son premier mot. Avant d'en être à son dernier, elle aura tout changé de face. Nous ne sommes encore que des barbares. <strong>...</strong></p>Blanqui Louis-Auguste - Instructions pour une Prise d'Armeurn:md5:764a6abc5223c44ee20a4a9f36314b132012-09-21T17:34:00+01:002017-03-08T09:03:34+00:00balderBlanqui Louis-AugusteRévolution <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Louis-Auguste_Blanqui_-_Instructions_pour_une_Prise_d_Arme.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Blanqui Louis-Auguste</strong><br />
Ouvrage : <strong>Instructions pour une Prise d'Arme</strong><br />
Année : 1866<br />
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Ce programme est purement militaire et laisse entièrement de côté la question politique et sociale, dont ce n'est point ici la place : il va sans dire d'ailleurs, que la révolution doit se faire au profit du travail contre la tyrannie du capital, et reconstituer la société sur la base de la justice. Une insurrection parisienne, d'après les vieux errements, n'a plus aujourd'hui aucune chance de succès. En 1830, le seul élan populaire a pu suffire à jeter bas un pouvoir surpris et terrifié par une prise d'armes, événement inouï, qui était à mille lieux de ses prévisions. Cela était bon une fois. La leçon a profité au gouvernement, resté monarchique et contre-révolutionnaire, bien que sorti d'une Révolution. Il s'est mis à étudier la guerre des rues, et il y a repris bientôt la supériorité naturelle de l'art et de la discipline sur l'inexpérience et la confusion. Cependant, dira-t-on, le peuple en 1848, a vaincu par la méthode de 1830. Soit. Mais point d'illusions ! La victoire de février n'est qu'un raccroc. Si Louis-Philippe s'était sérieusement défendu, force serait restée aux uniformes. A preuve les journées de juin. C'est là qu'on a pu voir combien est funeste la tactique, ou plutôt l'absence de tactique de l'insurrection. Jamais elle n'avait eu la partie aussi belle : dix chances contre une. <strong>...</strong></p>