Histoire Ebook - Ménard LouisRecension d'ouvrages rares et interdits2024-03-27T00:17:43+00:00Histoire Ebookurn:md5:ab01485ca667d10c10168268ea085a51DotclearMénard Louis - Rêveries d'un païen mystiqueurn:md5:bd09d7c4fdae6c3c12d03c5148cbb4d52019-07-03T02:11:00+01:002019-07-03T01:16:36+01:00balderMénard LouisPaganisme <p><img src="https://histoireebook.com/public/img4/Menard_Louis_-_Reveries_d_un_paien_mystique.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Ménard Louis</strong><br />
Ouvrage : <strong>Rêveries d'un païen mystique</strong><br />
Année : 1876<br />
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Durant sa vie, Louis Ménard n’a eu qu’un nombre restreint de lecteurs. Il disait en tant qu’érudit : « Je n’écris que pour une dizaine de personnes. » En tant que versificateur, il aimait à se qualifier de « poète inconnu ». Une élite de lettrés l’appréciait. Des bruits de ce que pensaient et disaient entre eux savants ou fins critiques épris d’art circulaient bien parfois dans le grand public ; mais cela ne dépassait pas la louange banale, mal documentée et ne cherchant nullement à l’être un peu plus. Des jeunes se rendaient cependant aussi place de la Sorbonne, entre autres le libertaire écrivain des Porteurs de torches, Bernard Lazare, l’enthousiaste poète Quillard et surtout l’égotiste raffiné, l’ami de la petite Bérénice, un des maîtres d’aujourd’hui de la jeunesse française, Maurice Barrès. Quelques érudits, et des plus forts ; quelques littérateurs, et des plus exquis ; quelques jeunes enfin : je ne vois personne autre autour de Louis Ménard jusqu’au jour de sa mort. Cette mort, comme il était arrivé déjà à d’autres que la postérité s’est plu à mettre en lumière, cette mort a tout changé. Actuellement, on s’occupe de Louis Ménard, on écrit sur Louis Ménard, on réimprime Louis Ménard. Puisque l’éditeur Crès va faire reparaître Les rêveries d’un païen mystique et qu’il me demande une préface pour cette réédition, pourquoi n’imiterais-je pas ceux qui me donnent l’exemple d’un peu de justice enfin rendue à un penseur profondément original, doublé d’un écrivain de premier ordre ? Je manque peut-être d’autorité pour cette tâche ; mais, en échange, j’ai une excuse à faire valoir : c’est que j’ai été très mêlé à la vie de Louis Ménard, que je l’ai beaucoup et intimement vu. J’ai une opinion, en quelque sorte expérimentale sur lui, et c’est cette opinion que je voudrais mettre en présence de celles que l’on a émises de droite et de gauche, et qui ne me paraissent pas répondre à la réalité. On a admiré dans Louis Ménard l’helléniste pénétré par l’hellénisme jusqu’à en sembler un fils de l’antique Grèce n’ayant revécu parmi nous que pour y chanter les louanges de « sa mère », comme il aimait à s’exprimer tendrement lui-même. <strong>...</strong></p>Ménard Louis - Hermès Trismégisteurn:md5:c39f832c621e189261fa2b5e0a1d36112012-11-14T15:36:00+00:002017-03-07T14:52:32+00:00balderMénard LouisChristChristianismeEuropeHermèsHermétismeHébraïsmeMagie <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Menard_Louis_-_Hermes_Trismegiste.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Ménard Louis</strong><br />
Ouvrage : <strong>Hermès Trismégiste</strong><br />
Année : 1867<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://histoireebook.com/public/ebook/Menard_Louis_-_Hermes_Trismegiste.zip">Menard_Louis_-_Hermes_Trismegiste.zip</a><br />
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Les livres d'Hermès Trismégiste ont joui d'une grande autorité pendant les premiers siècles de l'Église. Les docteurs chrétiens en invoquaient souvent le témoignage avec celui des Sibylles, qui avaient annoncé la venue du Christ aux païens pendant que les prophètes l'annonçaient aux Hébreux : « Hermès, dit Lactance, a découvert, je ne sais comment, presque toute la vérité. » On le regardait comme une sorte de révélateur inspiré, et ses écrits passaient pour des monuments authentiques de l'ancienne théologie des Egyptiens. Cette opinion fut acceptée par Marsile Ficin, Palrizzi, et les autres érudits de la Renaissance qui ont traduit ou commenté les livres hermétiques. Ils crurent y trouver la source première des initiations orphiques, de la philosophie de Pythagore et de Platon. Des doutes néanmoins ne tardèrent pas à s'élever sur l'authenticité de ces livres et de ceux qui portent le nom des Sibylles, et les progrès de la critique finirent par démontrer le caractère apocryphe des uns et des autres. Un savant commentaire a fixé la date des différentes séries des oracles sibyllins, œuvre en partie juive, en partie chrétienne, que Lactance et d'autres docteurs de l'Église, dupes eux-mêmes de la fraude de leurs devanciers, opposent souvent aux païens pour les convaincre de la vérité du christianisme. <strong>...</strong></p>