Histoire Ebook - Restif de La Bretonne Nicolas EdmeRecension d'ouvrages rares et interdits2024-03-27T00:17:43+00:00Histoire Ebookurn:md5:ab01485ca667d10c10168268ea085a51DotclearRestif de La Bretonne Nicolas Edme - Lettre d'un singe aux êtres de son espèceurn:md5:95f6ce7f0afbe0b39c1ab64790d072ce2019-01-27T17:47:00+00:002019-01-27T18:30:56+00:00balderRestif de La Bretonne Nicolas EdmeAfriqueEsclavageRaces <p><img src="https://histoireebook.com/public/img4/Restif_Nicolas_Edme_-_Lettre_d_un_singe_aux_etres_de_son_espece.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Restif de La Bretonne Nicolas Edme</strong><br />
Ouvrage : <strong>Lettre d'un singe aux êtres de son espèce</strong><br />
Année : 1781<br />
<br />
Lien de téléchargement : <a href="https://histoireebook.com/public/ebook3/Restif_de_La_Bretonne_Nicolas_Edme_-_Lettre_d_un_singe_aux_etres_de_son_espece.zip">Restif_de_La_Bretonne_Nicolas_Edme_-_Lettre_d_un_singe_aux_etres_de_son_espece.zip</a><br />
<br />
Avis de l'éditeur. Honorable lecteur : Je vous fais part de cette étrange Lettre, écrite par un Singe-Babouin. Mais que cette assertion ne révolte pas votre raison, et ne vous fasse point secouer la tête avec mépris ! Lisez auparavant cette Introduction, que j’ai crue nécessaire. On sait qu’il se trouve en Guinée, et même en Asie, des Singes capables de faire violence aux femmes, et les exemples sont fréquents dans l’Afrique intérieure. Toutes les espèces de Singes nommées dans cette Lettre, ne nous sont pas connues parfaitement ; il en est de fort grands, et de très forts. Ils ont leur vigueur native, que le repos et les nourritures cuites ont ôtée aux hommes. A grosseur égale, ils sont beaucoup plus forts que nous : c’est pourquoi la résistance est impossible aux Négresses qu’ils surprennent dans la solitude. Le Singe dont il est ici question est un métis, qui doit le jour à une femme de Malacca et à un Babouin. Cette femme étant accouchée d’un Singehomme, le monstre lui fit horreur : on allait le noyer, quand un Européenfrançais- hollandisé, nommé Jacques Adine, qui commerçait dans la presqu’île de Singapour où il était venu de la Chine, pria qu’on le lui donnât. On eut beaucoup de peine à lui accorder sa demande ; mais enfin on se laissa gagner par quelques florins, et le marchand emporta le Métis, lors de son retour. Arrivé à la Chine, il l’éleva soigneusement, et le nomma César. L’élève grandit, et fut cédé à l’Australien, dans un voyage qu’Adine fit au Cap de Bonne Espérance, avec son jeune singe-homme. L’Australien me le donna, comme un gage de son amitié. Je l’acceptais, charmé de pouvoir offrir ce présent à une Dame respectable, qui l’aime fort, et qui s’est plue à compléter son éducation. Lorsque César-singe a été instruit, il s’est imaginé que ses à-peu-près seraient capables d’acquérir les mêmes idées : il se proposa donc, non de leur envoyer sa Lettre, qu’ils n’auraient pas lue, mais d’en débiter le contenu à ceux qu’il aurait occasion de joindre. Nous devons cette Pièce curieuse à l’erreur où il était, qu’il pourrait se faire entendre des autres Singes. <strong>...</strong></p>Restif de La Bretonne Nicolas Edme - Le diable boiteuxurn:md5:1ff42ddce4b2df85690cbb8a6f04734b2017-10-08T13:16:00+01:002019-01-27T18:34:55+00:00balderRestif de La Bretonne Nicolas EdmeRoman <p><img src="https://histoireebook.com/public/img4/Retif_de_La_Bretonne_Nicolas-Edme_-_Le_diable_boiteux.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Restif de La Bretonne Nicolas Edme</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le diable boiteux</strong><br />
Année : *<br />
<br />
Lien de téléchargement : <a href="https://histoireebook.com/public/ebook3/Restif_de_La_Bretonne_Nicolas-Edme_-_Le_diable_boiteux.zip">Restif_de_La_Bretonne_Nicolas-Edme_-_Le_diable_boiteux.zip</a><br />
<br />
Au très illustre auteur Luis Velez de Guevara. (Préface de 1726). C’est à vous, seigneur de Guevara, que j’ai dédié cet ouvrage dans sa nouveauté. Si je me fis un devoir alors de vous rendre cet hommage, rien ne doit me dispenser aujourd’hui de vous le renouveler. J’ai déjà déclaré, et je déclare encore publiquement, que votre Diablo Cojuelo m’en a fourni le titre et l’idée. Aussi je vous cède l’honneur de l’invention, sans vouloir, comme je vous l’ai dit, approfondir si quelque auteur grec, latin ou italien, ne pourrait pas justement vous le disputer. J’avouerai même encore qu’en y regardant de près, on reconnaîtrait dans le corps de ce livre quelques-unes de vos pensées. Plût au ciel qu’il y en eût davantage, et que la nécessité de m’accommoder au génie de la nation m’eût permis de vous copier exactement ! J’aurais fait gloire d’être votre traducteur ; mais j’ai été obligé de m’écarter du texte, ou, pour mieux dire, j’ai fait un ouvrage nouveau sur le même plan. Sous la forme que je lui ai prêtée d’abord, il a été réimprimé en France je ne sais combien de fois. Nous avons partagé tous deux l’honneur du succès qu’il a eu, mais, que dis-je, partagé ? J’ai passé à Paris pour votre copiste, et je n’ai été loué qu’en second. Il est vrai, en récompense, qu’à Madrid la copie a été traduite en espagnol, et qu’elle y est devenue un original. J’en donne aujourd’hui une nouvelle édition, que je vous adresse encore, seigneur Luis Velez ; mais pour le rendre plus digne de revoir le jour, après dix-neuf années, il a fallu le retoucher et le remettre, pour ainsi dire, à la mode. Quoique le monde soit toujours le même, il s’y fit une succession continuelle d’originaux, qui semble y apporter quelque changement. Je n’ai pas seulement corrigé l’ouvrage, je l’ai refondu, et augmenté d’un volume, que les sottises humaines m’ont aisément fourni. C’est une source de tomes inépuisable. Mais je n’ai point entrepris de l’épuiser. J’abandonne ce travail immense à quelqu’un de ces auteurs laborieux qui veulent bien employer une longue vie à mériter d’occuper une toise de place dans les bibliothèques. Pour moi, qui borne mon ambition à égayer quelques heures mes lecteurs, je me contente de leur offrir en petit un tableau des mœurs du siècle. <strong>...</strong></p>