Histoire Ebook - Revue du monde catholiqueRecension d'ouvrages rares et interdits2024-03-27T00:17:43+00:00Histoire Ebookurn:md5:ab01485ca667d10c10168268ea085a51DotclearRevue du monde catholique - Le Veuillot du Canadaurn:md5:81568fc5a192c28ef4c775fbabfb703b2012-09-16T12:41:00+01:002017-03-08T10:01:47+00:00balderRevue du monde catholiqueCanadaCatholiqueFranceQuébec <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Revue_du_monde_catholique_-_Le_Veuillot_du_Canada.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Revue du monde catholique</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le Veuillot du Canada</strong><br />
Année : 1907<br />
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Le Canada est une colonie anglaise située au nord de l'Amérique, entre le détroit de Behring, la Baie d'Hudson et Terre-Neuve. Aux yeux d'un pauvre ignorant, aussi faible de cœur qu'il était malin d'esprit, cette région se représentait par quelques arpents de neige ; aujourd'hui, sous le titre inintelligible, prophétique peut-être, de Dominion, cette colonie, partagée en sept ou huit provinces, arrosée par un grand fleuve, sillonnée de chemins de fer, habitée par une population religieuse, active et prolifique, commence à devenir un peuple. Ses amis lui souhaitent de constituer, près du pôle, une nouvelle France, de s'inspirer de l'esprit apostolique et d'assurer, dans le nouveau monde, le triomphe de l'Eglise. Cette espérance est contrariée par les divisions du pays. Là-bas, sous les dénominations hostiles de conservateurs et de libéraux, les hommes qu'anime la passion terrible du pouvoir souverain, se disputent et se déchirent entre eux, moins pour les intérêts du pays que pour leurs propres intérêts, ou plutôt, contre l'intérêt privé et public, au bénéfice, toujours compromettant, de leurs passions respectives. De plus, la vieille foi catholique s'y voit contrariée par les hérésies récentes du libre examen et de la libre-pensée. L'éloignement du pays, sa 'situation géographique le condamnent d'ailleurs à rester comme étranger au reste du monde; enseveli pendant plus de six mois sous ses neiges, il semble n'avoir que plus d'ardeur pour ses disputes et plus de faiblesse au service de la vérité. La presse, aux mains des partis politiques et des divisions religieuses, n'est au Canada, comme ailleurs, qu'un élément de ténèbres, un ferment de division et une excitation aux stériles combats. Pendant trop longtemps l'Eglise, seule puissance capable de mettre Tordre dans ce désordre, n'avait même pas, dans la presse, d'organe catholique. La défense de l'Eglise, pour la part afférente au peuple chrétien, n'avait sollicité le zèle d'aucun publiciste de marque ; elle n'avait même pas, dans Tordre mystique, ces humbles feuilles qui servent d'aliment à la piété. Quant à la mission apologétique du clergé et de l'épiscopat, elle était oubliée ou méconnue, sous l'influence lointaine des aberrations gallicanes, et sous l'impression plus funeste des thèses du libéralisme. Pour comble, brochant sur le tout, les Juifs et les Francs-maçons arrivaient, à la dérobée, comme en se cachant, les uns pour voler le pays, les autres pour le pervertir. C'est alors que Dieu donna, à ce pape si tristement éprouvé dans sa foi, si menacé dans ses intérêts, le Veuillot du Canada, c'est-à-dire l'homme pour qui toute la politique devait consister dans la défense des dogmes de l'Eglise et des prérogatives de la Chaire Apostolique. Nous avons nommé Jules-Paul Tardivel. <strong>...</strong></p>Revue du monde catholique - Le mensonge universelurn:md5:e15940fe0f46f2b59a637c255ecfa91c2012-09-16T12:38:00+01:002017-03-08T10:01:52+00:00balderRevue du monde catholiqueCatholiqueFrance <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Revue_du_monde_catholique_-_Le_mensonge_universel.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Revue du monde catholique</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le mensonge universel</strong><br />
Année : 1907<br />
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La France paraît un pays tombé entre les mains d'une bande d'ignorants et de malfaiteurs qui prennent les idées aux retours du bon sens, et les intérêts en opposition à toute probité. De gouvernement, dans le sens de gouverner, il n'en est pas question ; de patriotisme, pas davantage. La bande d'étourneaux picoreurs se presse autour de l'assiette au beurre ; ils se pressent à qui en aura meilleure part : il n'existe plus, pour ces volatiles, d'autre question. Depuis 1878, ils poursuivaient un autre problème : Fart de faire vivre un peuple sans religion et le moyen de détruire le christianisme par la famine. Ce problème, ils en ont dégagé toutes les inconnues, autant que pouvaient les soupçonner leurs petits esprits; ils le croient maintenant résolu par là séparation dé l'Eglise et de l'Etat. Nunc est bibendum, nunc pede libero pulsanda teller : C'est du latin d'Horace, pour dire que maintenant il n'y a plus qu'à danser. Déjà Renan, leur Anacréon, avait donné ce mot d'ordre : Gaudeamus. Le chassé-croisé dés intrigues parlementaires a mis au pouvoir à peu près tous les hommes de cette bande qui avaient un nom ; il les a précipités tous pour cause d'impuissance, ou pour cause d& crime. L'appel de ceux qui n'ont pas de nom. met en relief deux points significatifs : les uns, les paniers percés, ont sous séquestre leur indemnité parlementaire ; les autres, les culottes déchirées, ont un casier judiciaire. C'est la première fois qu'on voit couramment ces deux traits se reproduire avec une fréquence désolante, dans la cohue du parlement national. Le peuple français a une fichue représentation. <strong>...</strong></p>Revue du monde catholique - L'abomination de la désolationurn:md5:e89aedb33d9550b4ea49687fe56fedba2012-09-16T12:31:00+01:002017-03-08T10:01:58+00:00balderRevue du monde catholiqueCatholiqueChristianismeHébraïsme <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Revue_du_monde_catholique_-_L_abomination_de_la_desolation.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Revue du monde catholique</strong><br />
Ouvrage : <strong>L'abomination de la désolation</strong><br />
Année : 1902<br />
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Un antisémite, membre de la Ligue de la Patrie Française, publiait récemment deux ouvrages sur les malheurs du temps. En présence de la situation douloureuse faite à l'Église — situation qui s'aggrave tous les jours — je voudrais, Messeigneurs, dans une lettre à votre adresse, tirer de ces ouvrages, quelques conclusions, ou plutôt y ajouter des considérations sur quelques faits nouveaux. Ces faits me paraissent des éléments nécessaires d'appréciation et les indications pressantes d'une résolution de conduite. L'intérêt de l'Église et de la France est la seule cause déterminante de cette lettre et la raison d'être de ses sollicitudes. I. — Mais d'abord disons un mot, par forme de préambule, Messeigneurs, de deux ouvrages de l'écrivain antisémite, patriote bon teint et catholique de la meilleure marque, j'entends celle qui, abdiquant tout résidu de particularisme français, se place en plein dans le droit pontifical et se borne à réclamer l'accomplissement des devoirs qu'il impose, à tous, rois et peuples, pasteurs et troupeaux. Le premier de ces ouvrages se présente sous le titre biblique : L'abomination dans le lieu saint. Le but de l'auteur est de rechercher si et dans quelle mesure a pu se produire, en France, l'abomination prédite par Daniel, sur la réprobation de la Judée. Dans ce but, l'auteur établit une similitude entre le peuple juif avant Jésus-Christ et le peuple français depuis son avènement. Le peuple juif avait reçu de Dieu la vocation de garder, dans le temple de la Synagogue et dans son territoire fermé de montagnes, les dogmes, les lois et les institutions sacrées de la législation divine; le peuple français a reçu de Dieu, après les invasions des barbares, par le baptême de Clovis, par le baptême de la royauté et déjà nation françaises, puis par l'appel de Charlemagne à l'Empire, la mission de garder, de propager dans tout l'univers la révélation de , Jésus-Christ, et de défendre à Rome, le Pape, Vicaire de Jésus- Christ, pasteur souverain, unique et infaillible du genre humain racheté par la Croix du Calvaire. Par suite de cette vocation, la France a des charges et des bénéfices : les charges sont de remplir toujours fidèlement des devoirs inhérents à sa mission ; les bénéfices, c'est de voir sa fortune dépendre de sa fidélité au service de l'Évangile et de l'Eglise ; c'est de recevoir, pour sa fidélité, la bénédiction temporelle de Dieu, et, en cas d'infidélité, d'encourir-ses anathèmes. <strong>...</strong></p>Revue du monde catholique - L'invasion Juiveurn:md5:a31234bc8fc552c12869bb28575610222012-06-13T23:22:00+01:002017-03-08T15:07:13+00:00balderRevue du monde catholiqueCatholiqueHébraïsmeRevue <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Revue_du_monde_catholique_-_L_invasion_Juive.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Bellet Paul</strong><br />
Ouvrage : <strong>L'invasion Juive</strong><br />
Année : *<br />
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Un livre a paru cette année qui, tout à coup, a signalé à la France un grand danger; les avis, néanmoins, n'avaient pas manqué avant le livre de M. Edouard Drumont, mais cette fois l'appel a été retentissant et le pays en a ressenti une violente émotion. Quarante ans s'étaient écoulés depuis le premier appel, mais on avait oublié les révélations faites par Toussenel, dans les Juifs rois de l'Époque. On avait lu, peut-être avec distraction, des livres importants sur les Juifs, un hasard a mis en lumière la France Juive, et non seulement ce livre rempli de révélations, mais aussi ceux qui l'avaient précédé et dont il n'est parfois que le vulgarisateur. Un mouvement salutaire s'est dès lors produit; on a voulu connaître ces Juifs nos ennemis, se rendre compte de leur redoutable travail, et maintenant on demeure étonné, stupéfait, en présence de leur audacieuse tentative. Chrétiens et Français veilleront désormais, il faut l'espérer, pour déjouer le complot juif, et pour ne pas se laisser subjuguer par cette race avide, corrompue, sur laquelle pèsent la colère des hommes et la juste réprobation de Dieu. Nous allons étudier ce grand et triste problème de la fin du dix-neuvième siècle, l'invasion juive, dans les divers ouvrages publiés en ces derniers temps. Nous ne pouvons, on le comprend, en extraire que les principales données, et nous ne mettrons en relief que leurs lignes saillantes, celles qui dessinent nettement la situation. Nous renvoyons nos lecteurs pour les détails au livre si complet de M. des Mousseaux le Juif, aux brochures de MM. Lémann et Ratisbonne, Israélites convertis, Home et les Juifs et la Question Juive qui jettent un jour très grand sur l’œuvre antifrançaise et antireligieuse d'une race, dont leurs anciens coreligionnaires ne connaissent que trop les tendances et le but; nous tenons à signaler les deux ouvrages de M. l'abbé Ghabauty, Francs-maçons et Juifs, et les Juifs nos maîtres, qui précisent la question déjà traitée par M. des Mousseaux, de la direction du mouvement franc-maçonnique par les Juifs. Dans ses Études Historiques, M. Van der Haeghen a également consacré quelques pages à l'action dissolvante des Juifs 3ur la société chrétienne; F Entrée des Israélites dans la Société française de M. l'abbé Joseph Lémann, est un beau livre, rempli de saintes intentions, il confirme, hélas! toutes les données des ouvrages que nous venons de citer, mais son auteur constate un certain mouvement des Israélites vers le Christianisme ; il espère que ce mouvement loin de s'arrêter deviendra considérable, et qu'ainsi la question juive se dénouera d'elle-même. La France Juive, de M. Edouard Drumont, emprunte sa partie historique aux ouvrages que nous venons de citer, mais sa partie actuelle; qui a fait la fortune du livre et à laquelle nous avons emprunté les documents les plus importants, est à lire tout entière. L'ouvrage de M. Jacques de Biez, qui a été écrit pour nous apprendre que la France républicaine n'est pas Juive, semble, écrit pour prouver le contraire ; enfin le livre, la France n'est pas Juive, répond mal et seulement aux petits côtés de la France Juive, c'est le livre d'un amateur qui s'est surtout plu à nous raconter des anecdotes de sa vie publique et privée. <strong>...</strong></p>Revue du monde catholique - Les juifsurn:md5:10c794dc75a2be1767377b389526ea1e2012-06-13T23:19:00+01:002017-03-08T15:07:17+00:00balderRevue du monde catholiqueCatholiqueHébraïsmeRevue <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Revue_du_monde_catholique_-_Les_juifs.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Asser Jules</strong><br />
Ouvrage : <strong>Les juifs</strong><br />
Année : *<br />
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Nous ne faisons nulle difficulté à reconnaître que d'Abraham à Moïse, de Moïse à l'ère des grands et des petits prophètes, les hébreux, les juifs ou Israélites, c'est tout un, ont été nos ancêtres dans la foi et la civilisation. C e fut un peuple privilégié, fort éclairé au milieu des nations païennes pendant de longs siècles C'était un peuple à tête dure, au cœur peu sensible, souvent en révolte et plus souvent encore plein d'ingratitude : ses fautes, il les a payées bien cher. Il s'agit ici bien moins des juifs anciens que des juifs modernes, de ces juifs tripoteurs, toujours à l'affût du bien d'autrui, sous le couvert d'un commerce des plus illicites. Quand une légion de rongeurs a élu domicile dans une contrée, dans une ville, qui oserait condamner les habitants faisant tous leurs efforts pour opposer une digue à ce fléau destructeur? C'est un fait palpable et absolument vrai que partout où le juif a pu se glisser et jouïr d'une certaine liberté, il en a abusé pour sucer la sève des peuples et les ruiner à son profit. Comme il est dans la nature des rats de ronger, de se creuser des tanières sous les édifices, de sortir la nuit et le jour pour aller à la maraude, ainsi les juifs sortent de leurs ghettos, le plus souvent nauséabonds, pour faire leurs coups sournoisement : c'est ce qu'ils appellent "faire le bedit goimnerce." Tels nous les voyons dans nos grandes villes d'Europe, tels nous les retrouvons dans les cinq parties du monde. Le juif a toujours été plus ou moins nomade, comme l'Arabe son cousin germain, avec qui il n'a jamais pu s'accorder. Est-ce providentiel ? est-ce de pur instinct, ce goût particulier des voyages à travers le monde ? C'est probablement l'un et l'autre, sauf les cas de force majeure, comme les exils et les captivités de Memphis, de Babylone ou d'Ecbatane. Quoi qu'il en soit, dès les temps les plus antiques, nous trouvons le juif un peu partout, et toujours disposé à faire du commerce. S i le juif moderne se souvient parfois d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, à coup sûr, il préfère les richesses et les jouissances de Salomon. Ce n'est pas que tous les descendants d'Israël vivent dans des palais luxueux ; mais tous les désirent et travaillent pendant plusieurs générations à les acquérir par le trafic et l'usure; j'allais dire par le vol habilement masqué. De là, ces haines invétérées qui éclatent parfois contre les juifs, pour les maudire et les faire chasser honteusement d'un pays à demi ruiné. Il y a du Juif 'dans l'air, à l'heure où nous écrivons, et même beaucoup de Juif ; quel sera le dénouement? La Libre Parole semble avoir pris pour devise : A bas le Juif l sa première page porte bien : La France aux Français, mais elle sous-entend : Arrachons la France aux Juifs! Aussi, n'est-il pas de jour, pas d'article où les Iouddis ne soient vertement houspillés. On a dit de Drumont que c'était un monomane, qu'il voyait du juif partout... Il est bien difficile de regarder, et de ne pas voir comme lui. Si nous parcourons les boulevards et les rues de Paris, comment ne pas s'apercevoir que les noms juifs s'étalent de tous côtés ?... Les Bloch, les Meyer, les Lévy, les Simon, les Cerf, les Cahen, les Rothschild et cent autres se lisent sur les portes, sur les fenêtres des magasins, des banques et des comptoirs de tous genres... <strong>...</strong></p>Revue du monde catholique - Le style gothiqueurn:md5:928c3680c19f77a23abb0703d29d4a6e2012-06-13T22:51:00+01:002017-03-08T15:07:25+00:00balderRevue du monde catholiqueCatholiqueGothiqueRevue <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Revue_du_monde_catholique_-_Le_style_gothique.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Constant R. P.</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le style gothique Ses origines, sa supériorité matérielle et morale</strong><br />
Année : *<br />
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S'il y avait une qualification à donner à l'étude qui va suivre, on pourrait dire qu'elle se rattache à la philosophie de l'architecture; Daniel Ramée» Viollet-Leduc et quelques autres auteurs spéciaux ont déjà montré comment on dégage le but moral et la portée intellectuelle du milieu des procédés techniques qui sont les moyens matériels du plus grand et du plus utile des arts. Mais on chercherait vainement un exposé clair et rapide des conditions qui constituent les mérites du style gothique, et c'est là ce que je me propose de présenter à nos lecteurs. Des descriptions enthousiastes de nos vieux monuments, des vues ingénieuses ou poétiques, il en existe un grand nombre : la juste admiration des chefs-d’œuvre de l'esprit humain est un fond commun, ouvert à tous ceux qui pensent et même à ceux qui se contentent de sentir vaguement; cette distinction essentielle est parfaitement exprimée dans le récent ouvrage d'un écrivain, dont nous avons tant de fois apprécié le talent d'exposition : « Il y a deux admirations, dit M. Eugène Loudun : celle du gros public et celle de l'homme instruit. L'homme instruit voit les qualités d'un chef-d’œuvre et les explique. Le gros public, le vulgaire admire aussi; il est des œuvres qui s'imposent : il ne saurait dire pourquoi il admire, mais il sent que ce qu'il a devant les yeux est admirable. Un paysan ne s'écriera pas : c'est beau! mais il emportera une image de ce qu'il a vu, et à un moment, il lui en viendra un souvenir qui lui fera lever la tète, comme pour la voir encore. » Ce sentiment d'enthousiasme, qu'il soit muet ou bruyant, le style gothique l'inspire au plus haut degré, et plus qu'aucun autre système d'architecture. Mais, il faut bien le dire, chez la plupart des écrivains, les motifs de l'admiration sont toujours à côté des causes réelles : l'ornementation, les petits détails sur lesquels on insiste surtout, ne sont que des accessoires, dont la suppression ne changerait rien et ne détruirait pas le mérite essentiel de l’œuvre. Ce mérite, c'est ce qu'il s'agit d'exposer : il faut expliquer les sources du sentiment religieux qui n'eut jamais un tel interprète; le saisissement de l'effet général constatant la supériorité intellectuelle et morale du système; enfin, cette impression intime, profonde, durable, que le style gothique a seul le pouvoir de faire éprouver. Je viens me consacrer à remplir cette lacune de la critique des arts : Je ne chanterai point les louanges de l'ogive ou les mérites de l'arc doubleau; je ne m'arrêterai pas à décrire les merveilles des rosaces et des vitraux, les sculptures sur pierre et sur bois, ni tous les détails secondaires, communs aux divers styles, ou que, du moins, tous les styles peuvent s'approprier légitimement; ce que je prétends démontrer, c'est que le style gothique est indépendant de toutes ces minuties, et que, s'il sait en tirer le meilleur parti, il renferme en lui-même, dans ses principes propres, la plus haute expression que l'art ait jamais atteint. Je prouverai en même temps que ce style est français, et que notre patrie n'a point de plus complète manifestation de sa supériorité intellectuelle et morale. <strong>...</strong></p>Revue du monde catholique - Le meurtre rituelurn:md5:f45a52aee3302edf2d3ee9eaa2e5792a2012-06-13T22:49:00+01:002017-03-08T15:07:28+00:00balderRevue du monde catholiqueCatholiqueCrime rituelDémonsHébraïsmeRevueRituel <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Revue_du_monde_catholique_-_Le_meurtre_rituel.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Constant R. P.</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le meurtre rituel</strong><br />
Année : *<br />
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Il est un rite religieux du Juif dispersé, d'un caractère exceptionnel, qui sort, avec un relief effrayant, de la catégorie des rites ordinaires; qui a acquis, dans l'histoire, une célébrité sinistre ; nous voulons parler du meurtre rituel ou du sacrifice humain. Le Juif, auquel le texte même de sa loi rendait impossible le sacrifice du taureau, du bouc et de l'agneau, y a substitué une victime qui rappelait ses sacrifices d'autrefois sur les hauts lieux, et faisait, en plus, un élément de son culte, de la plus horrible satisfaction de sa haine. En souvenir du Christ crucifié, pour donner au crime du Calvaire, Jusqu'à la fin des temps, avec un mémorial horrible, une sorte d'indéfinie prolongation, il a sanctifié, toutes les fois qu'il Ta pu, chaque anniversaire du déicide, par l'immolation d'un Chrétien. Comme il voulait jadis sans tache, l'agneau de sa pâque il prend soin, là aussi, de la pureté de la victime : ses préférences sont pour l'enfant. Il se préoccupe même de le trouver beau; il lui plaît que dans le corps comme dans l'âme, tout soit irréprochable ; afin que rien ne manque à l'excellence d'un acte religieux dont il fait la part exquise de son culte. Traiter du Juif et se taire sur le meurtre rituel, serait omettre ce qu'il y a de capital dans la cause. Nous n'aimons pas l'ombre et nous avons tout fait pour n'y rien laisser. En tirer le plus possible, la question présente est notre plus vif désir. Nulle part la lumière de l'histoire n'est plus nécessaire, parce que nulle part le mensonge n'a plus fait, pour créer la nuit. Grâce à Dieu, nous n'avons pas à chercher loin cette lumière- C'est son flambeau à la main que nous avons, jusqu'ici, suivi à la trace, à travers le monde, notre indistinguable pèlerin. Prêt à le quitter, nous ne saurions déposer en meilleur lieu, pour y demeurer d'une manière fixe, le luminaire de la route. S'il est un point d'où ses lueurs se répandent mieux et continuent à éclairer, par un rayonnement d'ensemble, les sentiers parcourus de la longue course, c'est, assurément, celui que nous touchons. Cette question, d'ailleurs, n'a pas la complication qu'on lai pourrait croire. Tout y revient à la théorie générale de la certitude historique. Appliquez-la au meurtre rituel et la conclusion suivra d'elle-même; vous aurez la cause jugée. Le reste; n'est plus qu'une promenade à travers les faits. Ils se présentent tous, dans des conditions et avec une physionomie pareilles; leurs preuves sont les mêmes. Qui en a démontré un, les a démontrés tous. Or, il n'y a, dans toute l'histoire, rien de plus fort que cette démonstration. Observons, d'abord, que le meurtre rituel est en pleine possession de l'histoire. Et il ne Test pas seulement, comme tel fait historique qui a acquis d'abord cette possession dans les annales d'un pays, pour faire passer, ensuite, par voie d'annexion, si l'on peut dire, les autres pays sous la loi de sa certitude. C'est là le mode ordinaire (l'acquisition et de possession du domaine de l'histoire parles faits, et ce mode suffit à tous, pour que cette possession demeure paisible, à l'abri de toute attaque. Sauf les sceptiques qui contestent tout, personne ne la conteste. <strong>...</strong></p>Revue du monde catholique - La richesse juiveurn:md5:edab40c3a31238ec15a847f2a6c951992012-06-13T22:45:00+01:002017-03-08T15:07:35+00:00balderRevue du monde catholiqueCatholiqueHébraïsmeRevue <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Revue_du_monde_catholique_-_La_richesse_juive.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Constant Fr. J.</strong><br />
Ouvrage : <strong>La richesse juive</strong><br />
Année : *<br />
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Ce fait est plus visible que le précédent, et, qui parviendrait à ignorer le Juif demeurerait, quand même, impuissant à ignorer la richesse Juive. Expliquons-nous, afin de ne point passer pour un poseur d'énigmes et, ce qui serait plus grave, de ne nous point mettre en rupture de ban avec toute la métaphysique de l'École. a Vous êtes en plein paralogisme, nous crie tel métaphysicien que notre étrange affirmation déroute. Ignorez-vous donc qu'avant d'être tel, il faut être ; qu'avant que le Juif soit riche, il faut que le Juif soit, et qu'en conséquence il est inévitable qu'on ne voie le Juif, avant et plus que la richesse du Juif. Nous répondrons au métaphysicien qu'il a toute raison, s'il prend la défense de Tordre objectif, comme sa vocation de métaphysicien l'y oblige ; mais, que son dire peut n'être pas exact, et ne l'est, en effet, pas du tout, dans l'ordre subjectif où notre affirmation nous pose. Dans cet ordre, ce qui passe avant tout, ce qui ouvre invariablement la marche, c'est le phénomène. Or, le phénomène du Juif, c'est la richesse du Juif. La richesse est le phénomène du Juif, comme la bosse est le phénomène du chameau, comme la reptilité, si l'on peut employer ce terme, est le phénomène du serpent. <strong>...</strong></p>Revue du monde catholique - La puissance juive et l'antisémitismeurn:md5:5116b76f2d27b0c19d83894d8bf026312012-06-13T22:34:00+01:002017-03-08T15:07:41+00:00balderRevue du monde catholiqueCatholiqueHébraïsmeRevue <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Revue_du_monde_catholique_-_La_puissance_juive_et_l_antisemitisme.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Derouet Camille</strong><br />
Ouvrage : <strong>La puissance juive et l'antisémitisme</strong><br />
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Depuis un certain nombre d'années, toutes les nations chrétiennes ont supprimé, ou tout au moins modifié dans un sens humanitaire, les mesures de préservation sociale autrefois édictées contre les Juifs. Bien plus, la plupart de ces peuples ont accordé aux fils d'Israël établis sur leur territoire les mêmes droits politiques qu'aux autres citoyens. Cette imprudente générosité, bien loin de réaliser les espérances que des philanthropes trop confiants avaient fondées sur elle, a produit les fruits les plus amers. Effectivement, loin d'accepter loyalement la nationalité des pays où ils s'étaient fixés et de se fondre dans les rangs de leurs nouveaux compatriotes, les Juifs n'ont profité de la liberté et des franchises qui leur étaient accordées, que pour faire acte de particularisme, rallier leurs forces disséminées dans le monde, conspirer contre la société chrétienne et lui livrer assaut. C'est l'Alliance Israélite universelle, société tout à la fois politique et religieuse, fondée, il y a une quarantaine d'années, par la haute banque, et dont les ramifications s'étendent dans tous les pays, qui a réuni en un tout homogène les tronçons épars du peuple juif. Elle a ressuscité sa nationalité en resserrant, par l'organisation d'une vaste fédération, les liens naturels qui existaient déjà entre ses divers éléments, et l'a soumis aux ordres d'un puissant gouvernement central soigneusement dissimulé aux regards des profanes. <strong>...</strong></p>