Histoire Ebook - Mot-clé - ChamanismeRecension d'ouvrages rares et interdits2024-03-27T00:17:43+00:00Histoire Ebookurn:md5:ab01485ca667d10c10168268ea085a51DotclearCzaplicka Maria Antonina - Le chamanisme en Sibérieurn:md5:b91e35dddb716cfff2f4debcfe7285ec2018-05-13T14:19:00+01:002018-05-13T13:29:19+01:00balderCzaplicka Maria AntoninaChamanismeRussie <p><img src="https://histoireebook.com/public/img4/Czaplicka_Maria_Antonina_-_Le_chamanisme_en_Siberie.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Czaplicka Maria Antonina</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le chamanisme en Sibérie</strong><br />
Année : 1914<br />
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Avertissement du Traducteur. La présente traduction est constituée d’extraits de la monographie de Maria Antonina Czaplicka (1886- 1921) intitulée Aboriginal Siberia : a Study in Social Anthropology, Clarendon Press, Oxford, 1914, préface de R.R. Marett. Il reprend les chapitres VII à XIV, qui constituent la troisième partie de l’ouvrage, consacrée à la religion. Une bibliographie indicative, établie à partir des sources citées au fil des pages par l’auteur, a été ajoutée à la fin de cet ouvrage pour faciliter les éventuelles recherches des lecteurs. La version originale anglaise du texte est disponible à diverses adresses sur internet. Toutefois, le texte n’ayant pas été relu après avoir été scanné, il abonde en coquilles et ne saurait satisfaire le lecteur désireux d’en apprendre davantage sur les peuples autochtones de Sibérie et leur culture religieuse. Des efforts particuliers ont été mis en oeuvre pour rétablir la transcription la plus juste possible du vocabulaire indigène, ainsi que pour unifier les différentes orthographes possibles des noms des auteurs russophones cités. Il est toutefois possible que quelques coquilles soient passées inaperçues, aussi nous présentons nos plus humbles excuses aux lecteurs vigilants auxquels elles n’auront pas échappé. L’éditeur leur saura gré de bien vouloir les lui signaler. (F. L.). <strong>...</strong></p>Castaneda Carlos - Passes magiquesurn:md5:e60ab79141f4749d5f11f1a2312217772015-12-19T08:13:00+00:002015-12-19T08:18:20+00:00balderCastaneda CarlosChamanismeMexiquePropagande <p><img src="https://histoireebook.com/public/img3/Castaneda_Carlos_-_Passes_magiques.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Castaneda Carlos</strong><br />
Ouvrage : <strong>Passes magiques La sagesse pratique des chamans de l'ancien Mexique</strong><br />
Année : 1998<br />
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Introduction. Don Juan Matus, un maître sorcier, un nagual, ainsi que l'on nomme les maîtres sorciers lorsqu'ils dirigent un groupe d'autres sorciers, m'a fait découvrir l'univers cognitif des shamans qui vivaient au Mexique dans les temps anciens. Don Juan Matus était un Indien né à Yuma, en Arizona. Son père était un Indien yaqui de Sonora, au Mexique, et sa mère était vraisemblablement une Indienne yuma d'Arizona. Jusqu'à l'âge de dix ans, don Juan a vécu en Arizona. Son père l'a ensuite emmené dans l'État de Sonora, au Mexique, où ils se sont trouvés pris dans les guerres endémiques qui opposaient les Yaquis aux Mexicains. Son père fut tué, et c'est ainsi que l'enfant de dix ans qu'était alors don Juan a abouti dans le sud du Mexique, où il a grandi parmi d'autres membres de sa famille. À l'âge de vingt ans, il rencontra un maître sorcier du nom de Julian Osorio qui le fit entrer dans une lignée de sorciers longue, prétendait-il, de vingt-cinq générations. Ce n'était pas un Indien, mais le fils d'Européens immigrés au Mexique. Don Juan m'a rapporté que le nagual Julian avait été acteur et que c'était un personnage impressionnant : un conteur, un mime, adoré de tous, qui avait sur les autres une influence et un ascendant remarquables. Au cours de l'une de ses tournées en province, l'acteur Julian Osorio avait rencontré son maître, Elias Ulloa, un autre nagual qui lui avait transmis le savoir des sorciers de son lignage. Don Juan Matus, fidèle à la tradition des shamans qui l'ont précédé, a appris certains mouvements physiques qu'il appelait passes magiques à ses quatre disciples : Taisha Abelar, Florinda Donner-Grau, Carol Tiggs et moi-même. Il nous les enseigna dans le même esprit qui avait présidé à leur transmission de génération en génération, avec toutefois une différence appréciable : il élimina l'excès de rituels qui avait entouré l'enseignement et la pratique de ces passes magiques pendant des générations. À cet égard, don Juan expliquait que le rituel avait perdu de sa force à mesure que les nouvelles générations de praticiens en venaient à s'intéresser davantage aux aspects fonctionnels et à l'efficacité de ces passes. Il me recommanda pourtant de n'en parler en aucun cas avec l'un ou l'autre de ses disciples ou, d'une manière générale, avec qui que ce soit. Ses raisons étaient que les passes magiques se rapportaient exclusivement à chaque personne et qu'elles avaient un effet si intense qu'il valait mieux se contenter de les pratiquer sans en discuter. Don Juan Matus m'a enseigné tout ce qu'il connaissait sur les sorciers de son lignage. Il a énoncé, soutenu, affirmé, expliqué pour moi chaque nuance de son savoir. Tout ce que je dis des passes magiques est donc le résultat direct de son instruction. Les passes magiques n'ont pas été inventées. Elles ont été découvertes par les shamans du lignage de don Juan qui vivaient au Mexique dans les temps anciens, lorsqu'ils accédaient aux états shamaniques de conscience accrue. La découverte des passes magiques s'est opérée de manière absolument fortuite. Elle a commencé par des interrogations toutes simples sur la nature d'une incroyable sensation de bien-être que ces shamans éprouvaient dans ces états de conscience accrue lorsqu'ils adoptaient certaines positions corporelles ou quand ils bougeaient leurs membres d'une manière particulière. <strong>...</strong></p>Eliade Mircea - Le chamanismeurn:md5:0298a1d4f976f6060e14c9eb8000440c2015-08-08T18:24:00+01:002015-08-08T18:24:00+01:00balderEliade MirceaAmériquesAsieChamanismeChineEuropeMagieReligionTibet <p><img src="https://histoireebook.com/public/img3/Eliade_Mircea_-_Le_chamanisme.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Eliade Mircea</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le chamanisme</strong><br />
Année : 1968<br />
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Chamanisme et vocation mystique. Maladies et rêves initiatiques. L'obtention des pouvoirs chamaniques. L'initiation chamanique. Le symbolisme du costume et du tambour chamanique. Le chamanisme en Asie centrale et septentrionale. Chamanisme et cosmologie. Le chamanisme Nord et sud-Américain. Le chamanisme dans le sud-est de l'Asie et en Océanie. Idéologies et techniques chamaniques chez les indo-européens. Symbolisme et techniques chamaniques au Tibet, en Chine et en Extrême-Orient. Mythes, symboles et rites parallèles. <strong>...</strong></p>Antaios - 12urn:md5:61736eafbb43f63caa1cee0126346eac2015-04-01T21:25:00+01:002015-04-01T20:28:48+01:00balderAntaiosChamanismeReligionRevue <p><img src="https://histoireebook.com/public/img3/Antaios_-_12.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Antaios</strong><br />
Ouvrage : <strong>12</strong><br />
Année : 1997<br />
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Revue fondée par Mircea Eliade. Ernst Jünger. Périodique trimestriel. <strong>...</strong></p>Wilbert Johannes - Le tabac et l'extase chamaniqueurn:md5:d6d8f9e6dfb434d7fc44c7fb2f40a6322013-06-06T00:06:00+01:002013-06-06T01:09:35+01:00balderWilbert JohannesAmériquesChamanismeDrogueVenezuela <p><img src="https://histoireebook.com/public/img2/.Wilbert_Johannes_-_Le_tabac_et_l_extase_chamanique_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Wilbert Johannes</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le tabac et l'extase chamanique chez les Indiens Warao du Venezuela</strong><br />
Année : 1972<br />
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Le tabac (Nicotiana) n'est généralement pas rangé parmi les hallucinogènes. Pourtant, au même titre que les champignons sacrés, le peyotl, l'ololiuqui (Ipomea violacea), le yagé (Banisteriopsis caapi), le datura, l'ayahuasca, et toute la gamme des hallucinogènes du Nouveau Monde, le tabac a longtemps été réputé pour jouer un rôle central dans le chamanisme d'Amérique du Nord et du Sud, à la fois dans le cours de la transe chamanique, et lors des opérations de purification et de guérison surnaturelle. Même s'il n'est pas un "vrai "hallucinogène du point de vue du botaniste et du pharmacologue, il leur est souvent assimilable tant au plan du concept qu'à celui de la fonction. Nous le savons, du détroit de Behring à la Terre de Feu, les Indiens considéraient le tabac comme l'une des plus importantes parmi les plantes médicinales et magiques, et certains d'entre eux s'en servaient comme d'un véhicule pour l'extase. <strong>...</strong></p>Hancock Graham - Surnaturel Rencontres avec les premiers enseignants de l'humanitéurn:md5:54d19de5d940019f15564eb6243e93f92013-06-05T14:40:00+01:002013-06-05T13:54:46+01:00balderHancock GrahamArchéologieAtlantideChamanismeDrogueOVNITradition <p><img src="https://histoireebook.com/public/img2/.Hancock_Graham_-_Surnaturel_Rencontres_avec_les_premiers_enseignants_de_l_humanite_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Hancock Graham</strong><br />
Ouvrage : <strong>Surnaturel Rencontres avec les premiers enseignants de l'humanité</strong><br />
Année : 2005<br />
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La plante qui permet aux hommes de voir les morts. J'ÉTAIS allongé sur un canapé dans le salon de réception sombre d'une maison de ville vieille de deux cents ans dans la ville anglaise de Bath. Les rues étaient désertes et offraient peu d'indices me permettant de me souvenir du monde qui nous est familier. Il m'était rassurant de voir que j'étais toujours en mesure de lire le cadran lumineux de ma montre-bracelet s'il me prenait de la maintenir devant les yeux. Dix minutes s'écoulèrent, puis vingt, puis trente-cinq. Je commençais à ressentir l'ennui, l'énervement, j'étais même un peu blasé. Après quarante-cinq minutes, je fermai les yeux et concentrai mes pensées vers l'intérieur, vers la contemplation, ne remarquant encore rien d'inhabituel. Mais au terme de ma première heure de veille, lorsque j'essayai de me relever et de faire quelques pas, j'eus la nette surprise de découvrir que mes jambes ne me répondaient plus. Venue de nulle part, une faiblesse amollissante avait neutralisé mes membres, le moindre effort physique déclenchait des tremblements incontrôlables et des trébuchements, et j'avais complètement perdu le sens de l'équilibre. Une vague d'étourdissements et de nausée déferla sur moi et je tombai, épuisé, sur le canapé, trempé de sueurs froides. Je me rappelai avec un frissonnement irrévocable que je ne pouvais plus changer d'avis parce qu'il n'existe pas d'antidote. Une fois commencé, le processus dans lequel je m'étais engagé ne pouvait être interrompu et je n'avais plus d'autre choix que de l'endurer. Ce fut au tour de mon ouïe d'être affectée. Par intervalles se déclenchait un incroyable son de cloche, un bourdonnement dans mes oreilles qui voilait tous les autres sons. Ma vue, également, se détériora rapidement, s'obstruant bientôt sur les côtés par d'étranges lignes noires, tels les pieux d'une clôture ou du grillage, à tel point que je ne pouvais plus percevoir ma montre et que je dus abandonner toute notion du temps. Pendant ce qui sembla être un très long moment, le poison accentua son emprise sans le moindre remords, et je fus la proie de sensations indescriptibles de malaise physique et psychique. Je ressentais beaucoup de douleur, de faiblesse, d'inconfort. C'était comme si mon corps était doucement et systématiquement fracassé et démembré, et je me mis à nourrir la crainte de ne pas être capable de le remettre en état plus tard. Dans un instant d'immobilité, alors que mes yeux étaient clos, une vision surgit -une tapisserie mouvante et vivide de branches et de feuilles s'entremêlant, des arabesques complexes et des jeux de nœuds celtiques. J'ouvrai les yeux en battant des paupières. Les figures géométriques qui se tortillaient disparurent instantanément et le salon sombre réapparut. Mais dès que j'eus refermé les yeux, les figures furent de retour. Il s'écoula un temps impossible à mesurer, tandis que les figures géométriques continuaient à s'étirer et à se multiplier. Je fus alors frappé par une bouffée de vertiges, et je tressaillis à cette terrible sensation nouvelle qu'elle amena avec elle, celle de se balancer sur une corde raide oscillant au-dessus d'un abysse sans fond. Je me rendis compte que si je m'allongeais sur le dos en regardant fixement le plafond et en restant absolument immobile, je pouvais minimiser ces effets inconfortables. Mais il suffisait du moindre mouvement de la tête vers la gauche ou vers la droite pour déclencher un nouvel accès de vertiges. Lorsqu'enfin je réussis à fermer les yeux de nouveau, les figures géométriques sinueuses qui s'entrelaçaient réapparurent avec une intensité renouvelée, avant d'être superposées de façon abrupte par la vue de profil d'un jeune homme blond fortement bâti aux yeux désapprobateurs tournés vers les miens. Il apparut à côté de moi, si proche que j'en sursautai. Sa peau était blafarde et son front tâché de plaques de moisissure verte. Portails chamaniques. Dans les pays d'Afrique centrale comme le Gabon, le Cameroun et le Zaïre, certains cultes des ancêtres venus du fond des âges se perpétuent au XXIe siècle. Leurs membres partagent une croyance commune, fondée disent-ils sur des expériences directes, en l'existence d'un monde surnaturel où l'on peut contacter les esprits des morts. À l'instar d'une dimension hypothétique de la physique quantique, cet autre monde interpénètre le nôtre, et pourtant on ne saurait l'observer de façon ordinaire ou le vérifier par des tests empiriques. Il s'agit donc d'un sujet de grand intérêt, dont les implications en matière de recherche sont multiples, selon lequel les chamans des tribus prétendent avoir maîtrisé un moyen, au travers de la consommation d'un arbrisseau vénéneux connu localement sous le nom d'eboka ou d'iboga, par lequel les hommes sont capables d'atteindre cet autre monde et d'en revenir vivants. La façon dont ils sont parvenus à maîtriser cette technique est racontée dans le mythe des origines de la société secrète indigène connue sous le nom de Bwiti : Zamé yé Mébégé (le dernier des dieux créateurs) nous a offèrt Eboka. Un jour (...) il a vu (...) le Pygmée Bitamu, haut perché dans l'arbre Atanga, cueillant ses fruits. Il le fit tomber. Il mourut, et Zamé amena son esprit à lui. Zamé coupa les petits doigts et les petits orteils du cadavre du Pygmée et les planta en différents lieux de la forêt. Ils se transformèrent en pousses de buisson Eboka. L'épouse du Pygmée était prénommée Atanga. Quand elle fut prévenue de la mort de son mari, elle partit à la recherche de son corps. Finalement, après maintes aventures, elle arriva à une caverne au cœur de la forêt dans laquelle elle vit une pile d'os humains : Alors qu'elle entrait dans la caverne, elle entendit soudain une voix - qui ressemblait à celle de son mari - demandant qui elle était, d 'où elle venait, et avec qui elle désirait parler. La voix lui demanda de regarder à gauche à l'entrée de la caverne. La plante Eboka était là. La voix lui demanda d'en manger les racines (...) Elle en mangea et se sentit très fatiguée (...) Puis on lui demanda de retourner dans la caverne. Les os avaient disparu et à leur place se tenaient son mari et d'autres membres défunts de sa famille. Ils lui parlèrent et lui donnèrent un (nouveau) nom, Disoumba, et lui dirent qu'elle avait trouvé la plante qui permet de voir les morts. Ce fut la première initiation aux Bwiti et c'est ainsi que les hommes ont acquis le pouvoir de rencontrer les morts et de leur demander conseil. Aujourd'hui, plusieurs millions de personnes réparties sur les territoires du Gabon, du Cameroun et du Zaïre n'ont aucune difficulté à résister aux efforts bien financés de conversion que prodiguent des missionnaires chrétiens et musulmans. Ils font allégeance, au contraire, aux Bwiti, chez lesquels ils ont été initiés en consommant d'énormes quantités de copeaux d'écorce de racines d'éboka et ont fait un voyage dans des mondes surnaturels. L'éboka, également connue sous le nom d'iboga (ce sera l'orthographe retenue à partir de maintenant), est classée scientifiquement sous le nom de Tabernanthe iboga et appartient à la famille des apocynacées. l'écorce de sa racine s'avère très spéciale, comme l'affirme le mythe pygmée, et contient plus d'une douzaine d'éléments chimiques inhabituels appartenant à une classe connue sous le nom d'alcaloïdes indoles. L'un d'entre eux, l'ibogaïne, est un puissant hallucinogène responsable de visions très convaincantes qui changent la vie, dont les initiés bwiti font l'expérience, notamment « des rencontres avec des êtres surnaturels » et « des rencontres avec les esprits des morts ». Beaucoup de gens rapportent avoir rencontré leurs pères ou leurs grands-pères décédés, qui agissent pour eux comme des guides dans le monde des esprits. Cependant, la racine doit être consommée en quantités toxiques si l'on veut atteindre l'état de vision, et les initiés sont confrontés à un risque constant d'overdose fatale lorsqu'ils recherchent leurs ancêtres. <strong>...</strong></p>Narby Jeremy - Le serpent cosmiqueurn:md5:4016013586ec4daaf3afc3bed7b8e5712013-05-24T15:03:00+01:002013-05-24T14:04:06+01:00balderNarby JeremyAyahuascaChamanisme <p><img src="https://histoireebook.com/public/img2/.Narby_Jeremy_-_Le_serpent_cosmique_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Narby Jeremy</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le serpent cosmique L'ADN et les origines du savoir</strong><br />
Année : 1997<br />
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La première fois qu'un homme ashaninca m'a dit que les propriétés médicinales des plantes s'apprenaient en absorbant une mixture hallucinogène, j'ai cru qu'il s'agissait d'une plaisanterie. Nous étions en pleine forêt, accroupis à côté d'un buisson, dont les feuilles, disait-il, permettaient de guérir la morsure d'un serpent mortel. «C'est en buvant l'ayahuasca que l'on apprend ces choses», avait-il conclu, - mais il ne riait pas. C'était au début de l'année 1985, dans la communauté de Quirishari dans la vallée du Pichis, en Amazonie péruvienne. J'étais un jeune homme blanc, âgé de vingt-cinq ans, et je venais de commencer une recherche de deux ans sur le terrain en vue d'obtenir un doctorat en anthropologie dans une université américaine. Je m'attendais à ce que les «indigènes» racontent ce genre d'histoire abracadabrante et je pensais que mon travail d'anthropologue allait consister à ne pas m'en laisser conter, et à découvrir, un peu à la façon d'un détective privé, ce qu'ils pensaient vraiment. Effectivement, tout au long de ma recherche sur l'écologie des Ashaninca, les habitants de Quirishari me fournirent régulièrement des explications qui renvoyaient au monde hallucinatoire des ayahuasqueros, ou chamanes. Dans les conversations concernant la flore, la faune, le sol, le territoire, ou les éléments naturels, les gens se référaient aux ayahuasqueros comme source première du savoir. Et ma question demeurait: comment interpréter ces déclarations pour comprendre leur vrai sens ? <strong>...</strong></p>Narby Jeremy - Intelligence dans la natureurn:md5:ab0dafd2e9d592a8112042be6aaefc602013-05-24T14:59:00+01:002013-05-24T14:00:31+01:00balderNarby JeremyAmériquesChamanisme <p><img src="https://histoireebook.com/public/img2/.Narby_Jeremy_-_Intelligence_dans_la_nature_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Narby Jeremy</strong><br />
Ouvrage : <strong>Intelligence dans la nature En quête du savoir</strong><br />
Année : 2005<br />
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À la recherche de l'intelligence dans la nature. Depuis une quinzaine d'années, j'aide les indigènes d'Amazonie à obtenir des titres fonciers pour leurs territoires. Ce sont des gens qui croient que les plantes et les animaux sont doués d'intention, et que les chamanes communiquent avec les autres espèces par la voie des visions et des rêves. Pour un rationaliste, leur mode de connaissance est difficile à saisir. J'ai entrepris depuis plus de dix ans la recherche d'un terrain d'entente entre savoir indigène et science occidentale, et j'ai fini par découvrir des liens entre le chamanisme et la biologie moléculaire. Dans mon livre Le Serpent cosmique, l'ADN et les origines du savoir, j'ai présenté une hypothèse selon laquelle les chamanes accèdent dans leurs visions à des informations relatives à l'ADN, qu'ils appellent« essences animées » ou« esprits». En Amazonie, dirigeants et chamanes indigènes ont exprimé leur intérêt et soutien pour cette approche : pour eux, que leurs connaissances soient réelles n'a rien d'étonnant. De l'autre côté de l'équation, cependant, les choses étaient plus compliquées. La science occidentale éprouve en effet quelques difficultés à reconnaître l'existence possible d'une intelligence non humaine, et tout autant l'acquisition d'un savoir objectif par des voies subjectives. Depuis sa parution, en 1995, Le Serpent cosmique n'a pas attiré l'attention que j'avais espérée de la part des scientifiques. Mais plusieurs biologistes ont lu le livre avec intérêt et engagé un dialogue avec moi. Un biophysicien m'a mis au défi de tester mon hypothèse, car, pour lui, c'est en cela que consiste la véritable méthode scientifique. Il touchait au bon endroit. En tant qu'anthropologue, je ne suis pas un scientifique, et n'ai jamais testé une hypothèse. J'ai donc décidé de relever le défi. Pour ce faire, j'ai accompagné trois biologistes moléculaires en Amazonie péruvienne pour voir s'ils pourraient obtenir des informations relatives au niveau biomoléculaire, après avoir ingéré un breuvage de plantes psychoactives administré par un chamane indigène. Chacun des trois a reçu au travers de visions des réponses claires sur son travail. L'une de ces biologistes, le Dr Pia Malnoe, qui enseigne dans une université suisse et dirige une recherche en laboratoire, a conclu : « La démarche par laquelle les chamanes obtiennent leurs connaissances n'est pas très différente de celle par laquelle les scientifiques obtiennent les leurs. L'origine est la même, mais les chamanes et les scientifiques utilisent des méthodes différentes. » J'ai publié un compte rendu de cette rencontre entre voies parallèles de connaissances humaines, mais en fin de compte, je me suis aperçu que je restais bloqué par mon désir d'obtenir l'approbation de l'establishment scientifique. J'ai donc décidé de changer l'orientation de ma recherche. Une question semblait plus importante que les autres. À travers mes différentes investigations portant sur l'histoire, la mythologie, le savoir indigène et les sciences, j'avais trouvé des indices d'intelligence dans la nature. Cela me paraissait être une nouvelle manière de voir les êtres vivants. J'ai grandi en banlieue résidentielle et reçu une éducation matérialiste et rationaliste- une vision du monde qui rejette l'idée d'intention dans la nature, et perçoit les êtres non humains comme des « automates » et des « machines ». Mais maintenant, il y avait des signes de plus en plus nombreux indiquant que cette manière de voir est incomplète, et que la nature grouille d'intelligence. Même les cellules dans notre corps fourmillent d'activités qui semblent délibérées. Vers la fin des années 1990, j'ai commencé à me concentrer sur des travaux de biologistes étudiant des organismes plutôt que des molécules. À ma grande surprise, j'ai découvert nombre d'études récentes montrant que même de très simples créatures font preuve d'un comportement intelligent. Certains scientifiques décrivent, par exemple, comment une moisissure visqueuse unicellulaire dépourvue de cerveau sait résoudre un labyrinthe, et comment des abeilles, dont le cerveau a la taille d'une tête d'épingle, font usage de concepts abstraits. Au dix-septième siècle, le philosophe John Locke déclarait : «Les brutes sont incapables d'abstraction.» Mais, en fait, les animaux sont bel et bien capables d'abstraire, et la science réductionniste l'a récemment prouvé. J'ai même trouvé des scientifiques contemporains selon lesquels on ne peut comprendre les créatures naturelles qu'en leur attribuant une forme d'humanité. C'est bien ce que les chamanes affirment depuis très longtemps. Tout ceci m'a conduit à me lancer dans une enquête sur l'« intelligence dans la nature », un concept qui combine savoir scientifique et savoir indigène. Je devais apprendre par la suite que des chercheurs japonais ont déjà un terme pour cette « capacité de savoir » du monde naturel : le chi-sei (prononcer tchiseï). Mais la première partie de mon enquête me conduisait en Amazonie, où j'avais pour la première fois rencontré des personnes qui attribuaient esprit, intention et qualités humaines à d'autres espèces. J'avais ensuite l'intention de faire une anthropologie de la science et de rendre visite à des scientifiques dans leur environnement professionnel. Je me suis lancé dans cette quête sans savoir ce que j'allais découvrir. Je suis parti à la chasse au trésor en ignorant où il se trouvait. Un jour d'été, juste avant le début de cette enquête, j'ai rendu visite à une vieille guérisseuse par les plantes qui vivait dans une ferme isolée d'Estonie. Elle s'appelait Laine Roht, ce qui veut dire« Vague d'Herbe» en estonien. J'étais introduit auprès d'elle par la traductrice estonienne de mon dernier livre. Roht, qui ne parlait que l'estonien, nous conduisit jusqu'à un petit abri au fond de son jardin. Il y avait là une cheminée rudimentaire décorée avec des bouteilles de champagne russe vides. J'expliquai que j'étais anthropologue et désirais lui poser quelques questions. Roht opina du chef. Elle s'était assise bien droite sur un banc, ses deux mains croisées dans son giron. Je lui ai demandé d'abord si elle pouvait m'expliquer comment elle était devenue guérisseuse. Elle répliqua que son grand-oncle était un guérisseur, et qu'elle était née avec ce don. Elle dit que les plantes lui parlaient, lui révélant à quel moment leur puissance curative était maximale et quand les cueillir. Cela se passe parfois la nuit, quand elle se repose, ajouta-t-elle ; elle reçoit des instructions, se lève, et va vers les plantes au sujet desquelles elle a été renseignée. L'information qu'elle reçoit est toujours juste, dit-elle. Et lorsque les gens lui parlent de leur maladie, elle en ressent les effets dans son propre corps, qui agit comme un miroir. Plus tard, quand elle apprend quelles plantes vont guérir la maladie, elle ressent un soulagement dans la partie de son corps qui est en empathie avec la personne malade. Elle n'a pas élaboré sur la manière dont elle reçoit les instructions données par les plantes ou à propos des plantes. Sa conception des choses me rappelait celle de certains chamanes rencontrés en Amazonie. Je décidai d'aller droit au but et lui demandai si elle pouvait m'en dire plus sur l'intelligence dans la nature. Elle secoua la tête et répondit : « Personne ne m'a encore posé cette question. Il est difficile de pénétrer la nature. Je n'ai pas de mots pour ça. Ces mots-là n'existent pas. Personne ne saura jamais comment les plantes et les humains sont faits, ou ce qu'il adviendra d'eux. Cela demeurera secret.» Son regard bleu pâle m'était difficilement soutenable. Quand elle parlait, je ne pouvais capter que la mélodie de sa voix. L'estonien n'est pas une langue inde-européenne, et je n'en comprenais pas un mot. Lorsqu'elle faisait une pause, j'écoutais la traduction et notais mot pour mot ce qu'elle venait de dire. See jiiiib saladuseks. (Cela demeurera secret). Le terme saladus veut dire secret. Je lui ai demandé pourquoi la nature aime à se cacher. Elle a répondu : «Nous serons punis si nous révélons les secrets de la nature. On ne doit pas tout savoir. li faudrait traiter la connaissance avec respect, guérir les gens et bien les traiter. Les secrets peuvent tomber entre de mauvaises mains. » Avec pareille réponse, j'ai renoncé à pousser plus avant mes questions indiscrètes. Elle nous a fait faire le tour du jardin et désigné les plantes qu'elle utilise pour guérir telle ou telle condition. Nous approchions de la fin de la rencontre. J'ai eu envie de la remercier pour le temps et la considération dont elle nous avait gratifiés, et j'ai été chercher dans la voiture un exemplaire de mon livre en estonien. La couverture est illustrée par un serpent. Elle l'a pris dans ses deux mains, a jeté un œil sur la couverture puis a dit : « J'ai quelque chose pour vous. » Nous l'avons suivie jusqu'à la maison et l'avons attendue dehors. Elle est revenue avec un grand bocal de verre qui contenait de l'alcool distillé à partir des fruits de son jardin, et une vipère morte. Elle nous a expliqué qu'elle avait attrapé la vipère dans son jardin plusieurs mois auparavant et l'avait plongée encore vivante dans l'alcool. En mourant, le serpent avait craché son venin dans la mixture qui, nous affirma-t-elle, nous donnerait vitalité et nous protégerait des maladies. Elle remplit un petit gobelet de médecine de serpent et me l'offrit. Je l'avalai d'un trait au nom de l'anthropologie. Le goût n'était pas si mauvais. L'effet premier fut une sensation de chaleur fourmillante et de bien-être sans rapport avec la petite dose d'alcool absorbée. Nous l'avons remerciée une fois encore et pris congé d'elle. Je me suis mis au volant, le trajet du retour s'est passé comme en état de grâce, et pendant les semaines qui ont suivi, je me suis senti rayonnant et plein d'énergie. Une fois revenu chez moi en Suisse, mon entourage m'a félicité pour ma bonne forme. En racontant cette histoire, je n'essaie pas de convaincre qui que ce soit de l'efficacité de cette cuvée d'« huile de serpent » (bien qu'une recherche plus approfondie serait intéressante, ne serait-ce que parce que le venin de serpent contient des substances qui agissent sur les neurones). En fait, les mots de Laine Roht restaient gravés dans mon esprit. Cela demeurera secret. Cela signifiait-il que je ne devais pas poursuivre mon enquête sur l'intelligence de la nature ? Ses paroles ont tourné dans ma tête pendant des mois. Mon intention n'était pas de pénétrer par effraction dans la boîte à secrets de la nature : je voulais seulement voir où celle-ci se situait et pouvoir la considérer sous plusieurs angles. J'ai voyagé en Amazonie et visité des laboratoires dans divers pays. J'ai découvert, qu'à certains niveaux, la science se rapprochait du savoir indigène. Aujourd'hui, la science nous dit que les humains sont pleinement apparentés aux autres espèces. Nous sommes construits de la même manière et avons des cerveaux de type similaire. La science montre également que les autres espèces ont leurs propres modalités d'intelligence. Toutefois, les mots de Laine Roth continuaient à habiter mon esprit. M'étais-je lancé sur une mauvaise piste ? Mon enquête était-elle vouée à l'échec? Une année et demi environ après ma visite à Laine Roht, j'ai compris que si une chose est destinée à rester secrète, alors essayer d'en découvrir plus à son sujet n'est pas problématique. Et peut-être Laine Roth a-t-elle raison en affirmant que personne ne comprendra jamais comment les plantes et les êtres humains sont faits. Mais chercher à découvrir comment la nature sait n'est pas un crime. Il est vrai que l'on peut abuser de la connaissance. Mais si la nature est douée de savoir et que je fais partie de la nature, pourquoi ne devrais-je pas viser la connaissance ? <strong>...</strong></p>Manoury Pierre - L'école des pouvoirsurn:md5:2cb8730b35fba1e9d1319b81244da8d52012-03-28T20:56:00+01:002017-03-08T17:42:06+00:00balderManoury PierreChamanisme <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/Manoury_Pierre_-_L_ecole_des_pouvoirs.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Manoury Pierre</strong><br />
Ouvrage : <strong>L'école des pouvoirs Introduction au chamanisme pratique</strong><br />
Année : 1994<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://histoireebook.com/public/ebook/Manoury_Pierre_-_L_ecole_des_pouvoirs.zip">Manoury_Pierre_-_L_ecole_des_pouvoirs.zip</a><br />
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Introduction. Il peut sembler surprenant de publier un ouvrage technique sur le chamanisme et la haute sorcellerie à la fin du XXe siècle ! Pour beaucoup, la sorcellerie a cessé d'exister depuis un certain nombre de lustres et ses derniers fragments sont en train de disparaître avec la formidable expansion technologique qui submerge le monde civilisé. Les détracteurs ont la vie belle. La presse, comme la télévision les accueillent avec une bienveillante complicité, ne leur opposant que des gens de bonne foi, souvent désarmés par la façon de ces rationalistes cultivés souvent pleins de hargne ou de mépris. Imaginons à quelle sorte de débat nous assisterions si on chargeait quelques personnes parfaitement honnêtes, mais non compétentes, d'expliquer la physique atomique, à de féroces détracteurs doués d'une solide culture classique mais ne connaissant pas l'énergie nucléaire ! Nul doute qu'en dépit de leur bonne foi et de l'expérience qu'ils ont des bienfaits de l'électricité, ou des horreurs des conflits nucléaires, ils aient bien du mal à convaincre les sceptiques ignorants des pouvoirs de l'atome. A part quelques spécialistes, d'ailleurs soigneusement muselés lors des interviews, ou des pseudo gourous invités à des fins publicitaires, les champions du cartésianisme peuvent galoper avec panache, sans crainte du moindre handicap. La sorcellerie est une science naturelle, qu'il convient de ne pas confondre avec le satanisme. Issue directement du chamanisme, elle est connaissance des énergies et de leur maîtrise, une somme d'expériences acquises au cours des siècles, une maîtrise subtile des ressorts cachés de l'homme et de la nature" Pour beaucoup la sorcellerie est malfaisante, apanage de gredins sans foi ni loi, ou d'escrocs sans scrupule, elle relève du domaine diabolique et n'est qu'un piège à gogo. J’ai eu l'occasion d'entendre dans une émission de télévision un sympathique ecclésiastique affirmer sans rire, que la sorcellerie n'existait pas et que seule la croyance en elle était réelle! Peu après, le même, affirmait croire au mal (entendez par-là le démon) et que seule la religion était évidente. Sans vouloir entamer une polémique, j'aurais aimé pouvoir répondre à ce charmant curé, qu'il n'y avait pas plus de démonstration "scientifique" de sa religion ou des pouvoirs du démon que de démonstrations cartésiennes des "miracles" sorciers (pas plus d'ailleurs qu'il n'existe de certitude en ce qui concerne la solidité de la logique cartésienne) ! Sans doute ce cher homme se serait-il réfugié derrière le problème de la foi, il bénéficiait de ce fait de la force, très démocratique, du nombre des croyants. N'oublions pas que la sorcellerie, les magies et les voies mystiques appartiennent à la même famille que les religions. Ne pas croire, ou ne pas vouloir admettre certaines évidences magiques ou religieuses, procède de la même incroyance ou de la même peur (que cela soit vrai). Chaque religion à ses débuts, ressemble à s'y méprendre à une secte: même dogmatisme, mêmes affirmations appuyées sur la foi et les témoignages. Pour le fidèle ou le praticien, la démarche est similaire, en apparence. Le magicien atteignant à certains pouvoirs s'y complait. Parvenu à une plénitude, il se rend compte de son insignifiance devant la grandeur du créateur, tandis que le mystique rencontrant ces mêmes pouvoirs ne s'y arrête pas. C'est là qu'il se trouve magnifié, conforté dans sa foi par la communion avec la divinité. <strong>...</strong></p>