Histoire Ebook - Mot-clé - TibetRecension d'ouvrages rares et interdits2024-03-27T00:17:43+00:00Histoire Ebookurn:md5:ab01485ca667d10c10168268ea085a51DotclearAxe et Alliés - 16urn:md5:e3030c7d5e027474797a8b4e8107203f2020-02-20T17:10:00+00:002023-06-15T16:13:02+01:00balderAxe et AlliésRevueTibetTroisième Reich <p><img src="https://histoireebook.com/public/img4/Axe_et_Allies_-_16.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Axe et Alliés</strong><br />
Ouvrage : <strong>16 - 1939-1945 Un monde en Guerre</strong><br />
Année : 2009<br />
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Himmler et l'Ahnenerbe. <strong>...</strong></p>Hedin Sven - Le Tibet dévoiléurn:md5:16751e32b4b2ce1016c6d6889df8c10e2016-05-27T05:20:00+01:002016-05-27T04:51:34+01:00balderHedin SvenTibet <p><img src="https://histoireebook.com/public/img3/Hedin_Sven_-_Le_Tibet_devoile.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Hedin Sven</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le Tibet dévoilé</strong><br />
Année : 1910<br />
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Chapitre 1. Le seuil du Tibet. De Stockholm à Simla par terre. Diplomatie et exploration. Organisation de la caravane. Le Ladak. A l’assaut des remparts du Tibet. Arrivée au lac Lighten. Après trois ans de repos, je ressens un invincible besoin de mouvement, et, au milieu du cadre étroit de la vie civilisée, j’éprouve comme un étouffement. La nuit, lorsque je travaille à la mise au net des observations recueillies pendant ma précédente expédition, il me semble entendre l’appel du désert dans le sifflement du vent qui souffle au dehors... Bientôt ma résolution est prise ; de nouveau je m’acheminerai vers les libres et grandioses solitudes des infinis plateaux du Tibet. Les grands espaces blancs qui figurent encore sur la carte de cet étrange pays exercent sur moi une attraction irrésistible. Au nord du cours supérieur du Brahmapoutre, s’étendent de vastes étendues complètement inconnues ; il y a là de hauts massifs de montagnes et de longs chapelets de grands lacs demeurés mystérieux. Biffer la légende : « pays inexploré » que les cartes inscrivent en travers de cette large zone, tel est un de mes rêves. J’ambitionne également d’explorer les grandes nappes d’eau du Tibet central qui n’ont été visitées qu’une seule fois, en 1874, par des topographes hindous ; enfin, je voudrais atteindre les sources de l’Indus, afin de fixer leur position en toute certitude. <strong>...</strong></p>De Milloué Léon-Joseph - Bod-Youl ou Tibeturn:md5:13077024ce1da451df6406fa08e9da512016-05-26T22:03:00+01:002016-05-26T21:48:02+01:00balderDe Milloué Léon-JosephReligionTibet <p><img src="https://histoireebook.com/public/img3/De_Milloue_Leon-Joseph_-_Bod-Youl_ou_Tibet.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>De Milloué Léon-Joseph</strong><br />
Ouvrage : <strong>Bod-Youl ou Tibet (Le paradis des moines)</strong><br />
Année : 1906<br />
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Préface. Commencée depuis plusieurs années, la publication de ce résumé très succinct de l'histoire du Tibet a dû être momentanément suspendue, alors que la première partie en était déjà imprimée, par suite de circonstances diverses — exigences budgétaires, nécessité de céder le pas à des travaux de plus grande actualité, tels que les thèses de MM. Bénazet, Soderbloom, Moret, Vellay, et la magistrale histoire du Népal de M. Sylvain Lévi. Pendant ce temps de nombreuses explorations ont été accomplies dans ce pays si peu connu jusqu'ici et il en est résulté dans notre première partie une lacune qu'il importe de combler en signalant les travaux importants, surtout au point de vue géographique et ethnologique, de la mission Dutreuil de Rhins, le Tibet de M. Grenard, The Land of the Lamas de M. W. W. Rockhill, le compte rendu de la mission de la Chambre de commerce de Lyon, le rapport de la mission de M. Robin, les récits de MM. Sven Eddin, Narzoïmoff et Tsybikoff. Au point de vue religieux, ce retard nous a permis de profiter de travaux de premier ordre, tels que le Tchangtcha Hutuktu de M. Pander, le Lamaism de M. L. A. Waddell, ; le Panthéon Tibétain de M. S. d'Oldenbourg, et surtout de ceux de MM. Narzoïmoff et Tsybikoff qui ont eu la bonne fortune de pouvoir séjourner quelque temps à Lhasa et y ont récolté une précieuse série de cinquante photographies, publiées par la Société de géographie de Saint-Pétersbourg à qui nous devons la gracieuse autorisation de donner quelques reproductions des principaux monuments du Tibet. <strong>...</strong></p>Eliade Mircea - Le chamanismeurn:md5:0298a1d4f976f6060e14c9eb8000440c2015-08-08T18:24:00+01:002015-08-08T18:24:00+01:00balderEliade MirceaAmériquesAsieChamanismeChineEuropeMagieReligionTibet <p><img src="https://histoireebook.com/public/img3/Eliade_Mircea_-_Le_chamanisme.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Eliade Mircea</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le chamanisme</strong><br />
Année : 1968<br />
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Chamanisme et vocation mystique. Maladies et rêves initiatiques. L'obtention des pouvoirs chamaniques. L'initiation chamanique. Le symbolisme du costume et du tambour chamanique. Le chamanisme en Asie centrale et septentrionale. Chamanisme et cosmologie. Le chamanisme Nord et sud-Américain. Le chamanisme dans le sud-est de l'Asie et en Océanie. Idéologies et techniques chamaniques chez les indo-européens. Symbolisme et techniques chamaniques au Tibet, en Chine et en Extrême-Orient. Mythes, symboles et rites parallèles. <strong>...</strong></p>Coquet Michel - Pouvoirs psychiques et réalisation spirituelleurn:md5:7d9ec943efc1b46372ad8d7fec6904452015-08-08T15:29:00+01:002015-08-08T14:32:35+01:00balderCoquet MichelFranceTibet <p><img src="https://histoireebook.com/public/img3/Coquet_Michel_-_Pouvoirs_psychiques_et_realisation_spirituelle.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Coquet Michel</strong><br />
Ouvrage : <strong>Pouvoirs psychiques et réalisation spirituelle</strong><br />
Année : 1989<br />
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Introduction. Cet essai que je livre au public est la continuité de quelques-uns de mes autres ouvrages où ont été expliqués le but de la vie et le moyen d'y parvenir. La genèse de notre Terre, la vie dévique de la substance et autres enseignements ont déjà été traités, et je n'y reviendrai pas. Pour la bonne compréhension du thème de cet ouvrage, un plan est nécessaire afin que le sujet traité ait toute sa raison d'être. Parler des pouvoirs de l'homme est délicat, car cela concerne sa partie vitale, sa conscience et sa réalité. Cela est aujourd'hui de plus en plus répandu, mais souvent très mal perçu, le psychique et le spirituel se mélangeant sans vergogne. Du fait que ces pouvoirs sont mis en action par l'homme lui-même, dans le dessein de contrôler son environnement, y compris son propre organisme, il me semble nécessaire de faire un récapitulatif sur la constitution de l'homme, sur ses capacités latentes, et sur la nécessité de réaliser le Soi. Le sujet est complexe car la science ésotérique a intentionnellement voilé cette connaissance. De son côté, la science moderne commence à peine à s'y intéresser. Je souhaite donc que ce travail serve de connaissance intermédiaire. J'aimerais également ajouter que je m'efforcerai de démontrer que les miracles n'existent pas, dans le sens religieux en tout cas. Il était, me semble-t-il, impossible de traiter un thème de ce genre sans pousser un peu plus loin qu'à l'ordinaire l'étude de la matière, puisque finalement c'est sur cette matière que s'exerce la puissance psychique. Dans mon ouvrage antérieur sur la mort1, j'ai abordé le sens de la vie, parlé de la constitution humaine, de ses enveloppes ou états de conscience, de l'antahkarana, du sutratma, des atomes permanents et de bien d'autres sujets encore qu'il serait bon de connaître afin d'avoir une plus claire compréhension du présent ouvrage. En ce qui concerne le corps éthérique et les chakras, ou centres psychiques et spirituels, le lecteur pourra se rapporter à deux livres de l'auteur portant sur ces questions2. Il l’aura inévitablement des répétitions, et certains propos resteront ardus. L'auteur s'en excuse, mais ce livre cherche certaines réponses, son but est d'apporter la lumière, et il fallait pour ce faire rester souple sans retirer l'essentiel de cette connaissance particulière des pouvoirs qui touchent les domaines les plus variés car ils sont l'expression même de la vie humaine. <strong>...</strong></p>Coquet Michel - Pouvoirs spirituels et psychiquesurn:md5:ffecb95748d68180f11e84daf0f874ad2015-04-06T15:32:00+01:002015-04-06T15:32:00+01:00balderCoquet MichelAsieEuropeFranceIndeTibet <p><img src="https://histoireebook.com/public/img3/Coquet_Michel_-_Pouvoirs_spirituels_et_psychiques.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Coquet Michel</strong><br />
Ouvrage : <strong>Pouvoirs spirituels et psychiques Essai d'explication des miracles et pouvoirs paranormaux</strong><br />
Année : 2011<br />
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Je suis bien conscient que le sujet de ce livre soulèvera doutes et contestations. Je tiens aussi à informer les lecteurs que je considère cet aspect de la vie comme secondaire par rapport à la pratique de la contemplation visant à réaliser la Soi-conscience. Cependant bien des questions ont été posées sur les pouvoirs psychiques trop souvent confondus avec les facultés spirituelles, et cela justifiait une étude. Il n'est que de lire les ouvrages sur ce thème pour se rendre compte que l'on confond souvent l'aspect conscience et l'aspect énergie. La question est vaste et peut intéresser autant les médecins que les religieux ou les parapsychologues. D'autre part, nous sommes confrontés au fait que les connaissances sur les chakras et les pouvoirs qui leur sont inhérents, ont été soigneusement voilées afin de ne pas être mises dans des mains ambitieuses ou pires. Par exemple, Tsongkhapa (1355-1419), le grand réformateur du bouddhisme tibétain, dut imposer de nouvelles règles pour un bouddhisme déjà profondément altéré par son contact avec les chamans Bônpos. Les règles rigoureuses, morales et mentales qu'il mit en place ont permis aux moines de se préparer à recevoir la puissante énergie provoquée par la pratique des grands tantras. En vue de protéger ces moines, il formula des interdits quant à la nécromancie, aux relations sexuelles, à l'alcool, etc., et fonda l'ordre des Gelugpas (ceux qui ont des coutumes vertueuses) dont les adeptes se distinguent des non-réformés par le port d'une coiffe jaune à la place d'une noire ou d'une rouge portée par les premières sectes de bouddhisme. 40000 moines et lamas furent exilés et l'on imposa au novice au moins douze ans de purification physique et morale avant d'être considéré apte à recevoir les initiations favorisant l'épanouissement des pouvoirs latents supérieurs. <strong>...</strong></p>David-Neel Alexandra - Initiations lamaïquesurn:md5:d5e8e494c65185146e66ca0f31dd0edc2015-01-21T22:18:00+00:002015-01-21T22:33:09+00:00balderDavid-Néel AlexandraInitiationReligionTibet <p><img src="https://histoireebook.com/public/img/David-Neel_Alexandra_-_Initiations_lamaiques.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>David-Neel Alexandra</strong><br />
Ouvrage : <strong>Initiations lamaïques Des théories Des pratiques Des hommes</strong><br />
Année : 1999<br />
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Avant-propos. à la troisième édition. La première édition d’Initiations Lamaïques a paru il y a vingt-cinq ans, peu après la publication de Parmi les mystiques et les magiciens du Tibet (Plon). Le succès obtenu par ces deux livres qui ont été traduits en plusieurs langues étrangères montre que l’indifférence affectée par la plupart de nos contemporains, quant aux questions d’ordre spirituel, est loin d’être complète. Nombreux sont ceux en qui subsiste la curiosité concernant les doctrines, dites ésotériques, enseignées par des maîtres se recommandant de traditions différentes de celles qui prédominent en Occident. Beaucoup de ces « curieux » se contentent de descriptions de rites bizarres ou de la lecture de formules dont le sens vague flatte leur latent amour du mystère. <strong>...</strong></p>Der Eremit - AMO En direct du toit du Mondeurn:md5:dbdd1465be4da76b59edfa16f476bfd32014-05-31T23:56:00+01:002014-05-31T23:03:58+01:00balderAnonymesAllemagneTibetÉtats-Unis <p><img src="https://histoireebook.com/public/img3/Der_Eremit_-_AMO_En_direct_du_toit_du_Monde.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Der Eremit</strong><br />
Ouvrage : <strong>AMO En direct du toit du Monde Le reportage de première main d'un initié sur l'un des sites secrets de la Grande fraternité blanche</strong><br />
Année : 1940<br />
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Chapitre un. Un mystique allemand se présente au public. C'est au début du mois de mai 1940 que l'éditeur, en qualité de rédacteur de chef, d'un journal en langue allemande publié dans le Middle West, reçut une lettre signée "L'Ermite des Montagnes Rocheuses, Montana", et lut ce qui suit : "Je suis sans doute le plus vieux lecteur de ce journal, étant âgé de plus de quatre-vingt quatorze ans. Je réside ici, dans la région du sud-ouest du Montana, dans une petite ferme à peu près entièrement isolée de tout trafic. Et, à vrai dire, durant toute l'année, je ne vois pratiquement pas d'étrangers, excepté quand je conduis ma vieille Ford jusqu'à la petite ville la plus proche, afin de relever le peu de courrier que je reçois. En hiver, à cause de la neige, il se passe parfois plusieurs semaines avant que je puisse m'y rendre. Je pars donc occasionnellement à pied, accompagné de "Philos", mon grand et fidèle lévrier russe, en direction de la ville. En automne, je fais ordinairement des provisions de conserves pour les longs mois d'hiver. Etant donné que je ne relève mon courrier que de temps en temps, je reçois par conséquent la valeur de plusieurs semaines de journaux à la fois et m'absorbe - au cours des mois d'hiver -jour et nuit dans la lecture. Je suis complètement seul et, si je mourrais, il est probable que personne ne me trouverait, et que je tomberais en poussière ici jusqu'à ce que quelqu'un me découvre fortuitement. <strong>...</strong></p>Ossendowski Ferdinand - Bêtes, hommes et dieuxurn:md5:77436e3ae7defe1858cecac009abc56d2014-02-22T22:56:00+00:002021-12-27T15:33:09+00:00balderOssendowski FerdinandAsieBolchéviqueEx-LibrisEx-Libris LenculusMagiePologneRussieTibet <p><img src="https://histoireebook.com/public/img3/Ossendowsky_Ferdinand_-_Betes_hommes_et_dieux.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Ossendowski Ferdinand</strong><br />
Ouvrage : <strong>Bêtes, hommes et dieux L'énigme du Roi du Monde</strong><br />
Année : 1924<br />
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« - Voyez-vous ce trône ? me dit le Houtouktou. Par une nuit d'hiver un étranger vint et monta sur le trône, alors il enleva son bachlyk, c'est-à-dire sa coiffure. Tous les lamas tombèrent à genoux, car ils avaient reconnu l'homme dont il avait été question depuis longtemps dans les bulles sacrées du Dalai-Lama, de Tashi lama et du Bogdo khan. C'était l'homme à qui appartient le monde entier, qui a pénétré tous les mystères de la nature. » Nous sommes en 1920, la Russie est encore agitée par les séquelles de la guerre civile qui a suivi la révolution de 1917. L'auteur tente de fuir ce pays, où il est désormais hors-la-loi, en gagnant la Mongolie. C'est cet extraordinaire voyage que Ferdinand Ossendowski nous rapporte ici, voyage au cours duquel le hasard le mit en présence d'un des plus importants mystères de l'histoire humaine : l'énigme du Roi du Monde. <strong>...</strong></p>David-Néel Alexandra - Voyages et aventures de l'espriturn:md5:808a892ee8ac61bc98f6af3cb681b7aa2013-09-21T02:12:00+01:002013-09-21T01:16:53+01:00balderDavid-Néel AlexandraTibet <p><img src="https://histoireebook.com/public/img2/.David-Neel_Alexandra_-_Voyages_et_aventures_de_l_esprit_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>David-Néel Alexandra</strong><br />
Ouvrage : <strong>Voyages et aventures de l'esprit</strong><br />
Année : 1985<br />
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Préface. Une aventurière de l’esprit par Marc de Smedt. J’ai vécu l’élaboration de ce livre avec une joie inaccoutumée : la rencontre avec Marie Madeleine Peyronnet, qui vécut avec Alexandra David Néel les dix dernières années de sa vie, et continue à publier, à défendre et à faire connaître son oeuvre étonnante ; les nombreuses visites à Samten Dzong, cette maison près de la ville de Digne qui abrita l’écrivain jusqu’à sa mort et se trouve maintenant promue Fondation ; le travail de fouille, le mot n’est pas trop fort, que nous fîmes dans le bureau, les classeurs et les archives mêmes de l’exploratrice ; le long et passionnant choix des textes ; toute une ambiance et des conversations évoquant sans cesse le génie disparu ; et, surtout, la redécouverte du legs que cette femme, à tous égards surprenante, laisse à l’humanité par ses livres. Nous sommes tous appelés à disparaître, l’histoire retiendra peu de noms, peu de textes, mais le nom et l’oeuvre d’Alexandra David Néel passeront à la postérité, j’en suis convaincu. La vie de cette grande dame est un exemple pour les générations présentes et à venir ; ses écrits sont des témoignages uniques sur des mondes disparus. Son itinéraire et sa recherche intérieure en font l’égale de nos plus grands moralistes, et je la mets au rang d’un Montaigne pour tout cela et pour la beauté splendide de son style. Alexandra David Néel est à lire, à relire. Il faut conseiller sa lecture, qui nous offre la chance de partager une aventure vécue que je trouve plus prenante, plus riche, que celle d’un Monfreid, d’un Lawrence d’Arabie ou d’un Kessel. Son extraordinaire destin pourrait inspirer un film à grand spectacle autant qu’une saga en bande dessinée. L’épopée d’Alexandra dissipe immédiatement banalités et vicissitudes brumeuses de la vie. Elle offre une leçon de courage, de curiosité et de regard, car elle sait voir. Elle n’a pas passé son existence à rêver, elle l’a prise à bras le corps, à pleines jambes, tête claire et vision lucide. Elle a voulu aller au bout de sa vérité, de ce mouvement qui la poussait en avant, ailleurs, toujours plus loin, bien au-delà de ses forces présumées, se dépassant sans cesse elle-même en un cheminement où les routes du monde se mêlent aux secrètes voies intérieures. Voilà une femme qui, née le 24 octobre 1868 et morte le 8 septembre 1969, dans la cent unième année de son âge, sut vivre pleinement le possible : issue d’un milieu bourgeois du Nord, dès l’âge de quatre ans elle ressent un sentiment panthéiste envers la nature, disant d’un bel arbre, d’un beau coucher de soleil ou d’un rocher aux formes surprenantes : « Cela est si beau que ce doit être Dieu. » Puis, écrit-elle dans Le Sortilège du mystère : « Tout enfant j’ai eu la curiosité des croyances religieuses. Je ne doutais pas qu’elles fussent d’une importance indiscutablement primordiale. Il me fallait les inventorier, en trouver le sens, en discuter moi-même le bien-fondé. » À quinze ans, elle fugue déjà, parcourt à pied la côte belge, passe en Hollande, s’embarque pour l’Angleterre, épuisant le contenu de sa bourse de fillette. À dixsept ans, accompagnée des seules maximes d’Épictète, elle part en train pour la Suisse, l’Italie, traversant le Saint-Gothard à pied et visitant les lacs. N’ayant plus d’argent, elle demande à sa mère de venir la chercher sur les bords du lac Majeur. Elle se moque de toutes les punitions et déjà s’essaye à endurer des jeûnes et des austérités copiées sur celles lues dans les biographies de saints ascètes chrétiens. À vingt ans, elle fait des études d’infirmière, fréquente des socialistes idéalistes, des anarchistes. Tout cela aujourd’hui semble peu de chose, mais nous sommes en 1888 ! Elle scandalise ses proches, mais n’en a cure, habitée par sa quête de vérité. Petite (elle mesure un mètre cinquante-six), indépendante et fière de l’être, elle part pour l’Angleterre. Et avant de s’embarquer, elle connaît son premier éveil intérieur qu’elle racontera admirablement : « Le bateau partant dans la matinée, je devais passer la nuit à Flessingue et, comme l’heure de me coucher ne me semblait pas encore venue, je me promenais le long des quais. Il ne faisait pas tout à fait nuit, les formes n’étaient encore qu’enveloppées d’un voile d’ombre qui allait s’épaissir progressivement. Seuls, de rares passants se hâtant vers leurs demeures surgissaient de temps à autre de l’obscurité pour s’y enfoncer l’instant suivant. Une paix ineffable s’était répandue en moi, je me sentais merveilleusement seule. De tous ceux qui me connaissent, pensais-je, aucun ne sait que je suis ici, sur ce quai, en Hollande, et si je mourais en ce moment, personne ne saurait qui je suis. Cette solitude, que j’imaginais absolue, répandait en moi des vagues de félicité. Les transports les plus exaltés des mystiques peuvent-ils égaler cet état de calme infini dans lequel toute agitation physique ou mentale a disparu et où la vie coule sans heurts, sans se fragmenter en sensations ou en idées, sans autre goût que celui de l’existence ? « Cependant, le lendemain, sur le pont du bateau, le visage fouetté par le vent âpre et vivifiant de la mer du Nord, l’activité de mon esprit se réveilla, et je m’amusais déjà à imaginer les conjectures qui m’attendaient, car j’allais maintenant prendre contact avec la folle gent des adeptes de la “Gnose suprême”. » À Londres, elle se lie donc à des groupes ésotéristes, théosophiques en particulier, découvre les doctrines orientales, et surtout le bouddhisme, qui l’interpelle immédiatement. Revenue à Paris, elle poursuit ses recherches dans un milieu universitaire cette fois, à la Sorbonne, au Collège de France, suit les cours de Sylvain Levy et découvre ce « temple » du savoir et de la connaissance : le musée Guimet, qui renferme à ses yeux, et à juste titre, plus de secrets que toutes les sectes et leurs temples à fioritures orientalistes qu’elle appelle des « trappes à gogos ». Son destin était fixé. À l’âge de vingt-trois ans, elle s’embarque pour Ceylan et l’Inde. Nous n’entrerons pas plus avant dans le détail de sa biographie dont les grandes dates figurent dans les pages qui suivent et demanderons aux lecteurs avides des détails de se reporter aux trois biographies existantes dont celle de Jean Chalon, élégante et profonde. Disons simplement que cette femme écrit à vingt-cinq ans, à son retour de l’Inde, sa première oeuvre, un opuscule signé sous le pseudonyme d’Alexandra Myrial et intitulé Pour la vie, dont les thèmes sont, pour l’époque, révolutionnaires et qui, aujourd’hui, n’a rien perdu de sa verve et de sa ferveur comme en témoignent ces quelques citations : « L’obéissance a deux phases distinctes : 1) On obéit parce que l’on ne peut faire autrement. 2) On obéit parce que l’on croit que l’on doit obéir … … Chacun, trouvant naturellement son opinion seule vraie, qualifie d’injustice tout ce qui s’en écarte. … On a réclamé le droit de vote, c’est-à-dire le droit à l’obéissance. Le droit de déclarer soi-même que l’on renonce à être maître de soi pour subir la volonté de quelques individualités aux décisions de qui l’on se soumet d’avance en les élisant. … Pour l’homme, le maître c’est l’ignorance qui ne le laisse ni comprendre ni vouloir. … Le croyant disant “Plus tard, en paradis” ou le révolutionnaire disant “plus tard, après la révolution” me paraissent bien semblables d’esprit…, ce qu’il ne faut pas dire c’est plus tard. … L’homme n’a pas à chercher son but en dehors de lui, il n’a pas à le placer en quelque chose d’extérieur, homme ou idée. » Et tout l’ouvrage est dans cette même veine explosive. Quelques années plus tard, en 1909, elle fera paraître, sous le nom d’Alexandra David, après deux essais sur des philosophes chinois méconnus et de nombreux articles, un petit livre, Féminisme rationnel, qui pourrait être la Bible des féministes aujourd’hui et où, entre autres, elle s’écrie : « Si nous avons une volonté ferme de nous émanciper, quant aux actes extérieurs, de la tutelle légale à laquelle nous sommes tenues par les hommes, il conviendra d’abord de songer à nous émanciper de la tutelle intime sous laquelle nous nous plaisons nous-mêmes… Soyons nous-mêmes ! Toute la vie est là ! Bonheur ou malheur, il n’en est de complet que celui qui procède de nous, de notre être intime, qui a source première en nous. » Femme moderne, Alexandra David Néel l’était bien avant l’heure. Et dans cet ouvrage qui rend hommage à ses talents d’exploratrice et d’écrivain, vous découvrirez de multiples facettes de sa personnalité, grâce à des textes cités intégralement et qui n’ont pas été publiés depuis des dizaines d’années. Bien sûr, la grande histoire de ce « Tintin en jupons » fut le voyage et ses rencontres, tous ces séjours en Orient et surtout au Tibet, pays interdit, zone blanche sur la carte, qu’elle sut pénétrer et aimer. Ce cahier y fait donc une place majeure. Et ceux qui ne la connaissent pas y découvriront son bouddhisme qui fut expérimenté en toute lucidité, démythifiant ce qui devait l’être ; elle parle ainsi des lamas qui pour la plupart ânnonent leur sutras sacrés sans les comprendre ni les vivre. Ellemême étudiait les anciens écrits dans leur texte même, à l’égal des plus grands orientalistes, et revivait la lettre par une pratique assidue de la méditation comme en témoignent ces lignes, en prélude à la rencontre avec un tigre survenant là et qui, devant le calme de l’immobilité de la posture de la méditante, s’éloigna, tout aussi paisiblement qu’il était venu. Histoire authentique, parmi d’autres bien plus prosaïques, histoire souvent attestée par ces anachorètes qui vivent dans des repaires loin du monde dans la jungle ou la montagne, et dont Alexandra sut partager la vie et les expériences : « Je m’assis donc et m’abandonnai à mes méditations favorites. Au cours de tant d’années passées dans l’Inde, mon esprit s’était meublé non seulement de connaissances d’ordre philosophique mais, en plus, de quantité d’histoires touchant la vie des anachorètes dans les forêts. J’avais aussi, depuis longtemps, pris l’habitude de la méditation intense, le samadhi des Indiens, pendant laquelle les perceptions sensorielles ne provoquent aucune réaction mentale, ce qui fait dire improprement que, dans cet état de concentration d’esprit, on ne voit pas, on n’entend pas, etc. C’est la une technique à laquelle on ne peut guère s’initier qu’en Orient et qu’il ne faut pas confondre avec les pratiques religieuses. Ce genre de “méditation” convient parfaitement à des rationalistes agnostiques. La solitude et le silence parmi les bois y incitaient, je cédai à leur invitation et le résultat habituel se produisit à peu près. Je dis à peu près, car bien que j’eusse en “grande partie” perdu conscience de mon environnement, mes oreilles perçurent un bruit et celui-ci réveilla une activité correspondante dans ma pensée. Ce bruit était celui de pas feutrés, précautionneux et pourtant lourds… » C’était le tigre. Eh oui, pour celui qui ne bouge pas, le monde ne bouge pas autour de lui : cela est valable dans tous les sens, le calme amène le calme, l’activité amène l’activité et chaque comportement porte son propre résultat, son karma. Le fait que celui-ci soit positif ou négatif importe peu, reste une question de valeurs personnelles et de conscience, une conscience dont Alexandra défendait l’acuité. Les termes de libération, d’éveil, elle les vivait dans sa chair et son esprit, non comme il se doit mais comme, humainement, il se devrait. Laissons place maintenant à cette « Lampe de sagesse », nom que lui donna le seul lama qu’elle jugea vraiment digne de l’initier et auprès de qui elle passa une longue retraite en ermitage, au pied de sa caverne, laissons-la nous éclairer. M. de S.. <strong>...</strong></p>