Auteur : Shamir Israël Adam (Ermash Adam - Jermas Jöran)
Ouvrage : Pardes Une étude de la Kabbale
Année : 2004
Lien de téléchargement : Shamir_Israel_Adam_-_Pardes_Une_etude_de_la_Kabbale.zip
I - Sur la route de Suez. Durant la guerre d’octobre 1973, un hélico avait déposé mon unité commando de Bérets Rouges dans les étendues fauves du Désert Oriental égyptien, à 101 kilomètres du Caire. Nous avions reçu l’ordre de bloquer la route Le Caire – Suez. Deux journées – décisives – durant, nous tînmes quelques petites collines, en face des puissantes falaises du Jabal Attaka, notre artillerie repoussant l’une après l’autre les vagues de tanks et de commandos égyptiens. Nous étions à peine une centaine d’hommes, pauvrement équipés d’armes anti-chars démodées… Mais les Égyptiens, de leur côté, croyaient que nous disposions, au minimum, de la puissance de feu d’une division. Nous nous accrochions à notre colline, cherchant à nous protéger des puissantes salves du feu des ennemis en nous enterrant dans leur sol sablonneux : nous ne ré-émergeâmes que lorsque les canons des Égyptiens eurent cessé de tirer, afin de permettre à leur infanterie de venir nous débusquer. Des tanks égyptiens, qui grondaient, s’avançant du côté de l’est, furent pris sous nos tirs. Ils s’arrêtèrent, afin de reprendre leur pilonnage. Et nous, nous continuions à nous cramponner à notre colline, bien que nous n’ayons plus d’eau potable, ni même le temps d’enterrer nos camarades tués. Tenir à distance respectueuse les chiens affamés et efflanqués du désert, afin qu’ils ne se régalassent point des cadavres purpurins et gonflés de nos camarades, voilà qui n’était pas une mince affaire… Aucun d’entre nous (sauf peut-être notre commandant ?) ne comprenait la logique qui présidait à nos actions. « Il n’y avait pas à se poser de question »… Des soldats ne se battent pas sur la base du besoin de savoir. Simplement, nous nous efforcions de faire notre boulot, et surtout, de survivre. Ce n’est que deux jours après, les colonnes blindées du Général Brenn étant parvenues jusqu’à nous, que nous eûmes connaissance des plans de l’état-major général, consistant à isoler la Troisième Armée égyptienne sur la rive orientale du canal de Suez et à arracher la victoire, in extremis, des mâchoires de la défaite. Ce n’est que bien plus tard encore que nous apprîmes qui était l’homme qui rendit cela possible. Il s’agissait de rien moins qu’Henry Kissinger, le célèbre Secrétaire d’État américain juif , lequel avait donné le feu vert, tout en déployant le parapluie protecteur de l’arme nucléaire américaine au-dessus des troupes israéliennes. Auparavant, il avait recommandé à une Golda Meir encore hésitante de violer le cessez-le-feu ordonné par le Conseil de sécurité et de compléter l’encerclement des forces égyptiennes. C’est alors, seulement, que tout s’éclaira, notre modeste action trouvant une cohérence, dans une stratégie d’ensemble. ...
Gaidoz Henri - Etudes de mythologie gauloise
Auteur : Gaidoz Henri Ouvrage : Etudes de mythologie gauloise Année : 1886 Lien de téléchargement :...