Auteur : Rivarol "Quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir"
Ouvrage : 2745-2791
Année : 2006
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PRENANT LE 1er janvier la présidence des Vingt-cinq, le chancelier autrichien Wolfgang Schussel — chef d’une coalition incluant toujours l’Alliance pour l’avenir de l’Autriche (BZO), née de la scission du FPO de Jörg Haider — s’est dit décidé à consacrer les six prochains mois à la constitution d’une « identité européenne » face à la mondialisation. Car, confirmait le président autrichien Heinz Fischer, « l’Union européenne n’est certainement pas expansible à l’infini ». Et certainement pas à la Turquie, dont Vienne avait tenté de bloquer l’adhésion avant le dernier sommet de Bruxelles, suscitant ainsi l’ire de Tony Blair, précédent président de l’Union et fervent partisan d’Ankara en bon supplétif de la Maison-Blanche, mais aussi de Jacques Chirac. Présentant la veille ses voeux « d’action et d’engagement » à ses « chers compatriotes » — qui lui ont infligé tout au long de l’année humiliations et camouflets —, le chef de l’Etat français avait lui aussi évoqué la mondialisation et donné sa recette pour « rester nousmêmes dans un monde qui change d’une manière accélérée » : « Il faut croire en la France. Nous devons retrouver toute la force mobilisatrice et le sens profondément moderne du mot “patriotisme” : aimer son pays, en être fier, agir pour lui. » Le non cinglant au référendum sur la constitution européenne et l’embrasement des banlieues auraient-ils donc enfin éclairé l’Elyséen ? Que nenni ! Le patriotisme qu’il urge selon lui de « faire vivre, dans les principes et dans les actes » n’est en aucune manière l’amour de la France. Le grand, le seul « projet, c’est la République ». Et « l’honneur de la République, c’est d’intensifier notre action au service des habitants des quartiers en difficulté parce qu’il n’y a pas de République sans égalité des chances ». Quant aux « idéaux de la République », chiraco sensu, les voici : « Refus du communautarisme. Respect dû à chacun. Respect de la laïcité. Lutte contre les discriminations. Combat contre le racisme et l’antisémitisme. Parce que nous ne sommes vraiment nous-mêmes que libérés de tout ce qui abaisse, de tout ce qui salit, de tout ce qui sème la discorde. Parce que la diversité fait partie de notre histoire : c’est une richesse. C’est un atout pour notre avenir. » En somme : rien pour nous, tout pour les autres. Et c’est ce cosmopolite enragé qui, sacrifiant les descendants des Poilus à une “diversité” nous menant tout droit à la brésilianisation et/ou à la libanisation de la France, ose dévoyer ainsi le beau mot de “patriotisme” ? ...
Gaidoz Henri - Etudes de mythologie gauloise
Auteur : Gaidoz Henri Ouvrage : Etudes de mythologie gauloise Année : 1886 Lien de téléchargement :...