Auteur : Krishnamurti Jiddu
Ouvrage : Le vol de l'aigle
Année : 1971
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« L'illumination ne peut pas vous être donnée par un autre. Il ne peut y avoir illumination qu'avec la compréhension de la structure et de la nature du moi. C'est lui qui est cause de la confusion, de la violence et de la division qui règne entre les hommes, la racine de toute souffrance. » Au courant de ces causeries, KRISHNAMURTI fait remarquer que dans notre pensée habituelle, même quand elle est tournée vers des sujets graves, nous sommes beaucoup trop portés à verbaliser et à conclure. Nous ne regardons jamais le problème lui-même. Pour KRISHNAMURTI, la « vision » et l'attention éveillée sont beaucoup plus importantes que n'importe quelle idée. « Nous sommes terriblement conscients des choses extérieures, dit-il, mais intérieurement nous sommes aveugles. » Nous sommes incapables d'aborder ces questions vitales qui se posent à l'humanité — telles que le conflit, la violence, la peur, la liberté possible, la paix, l'extase — à moins de comprendre l'entité qui regarde et qui pense. Si l'observateur est embrumé par ses préventions et aveugle à lui-même, il ne connaît pas les déformations de sa conscience — et ce sont peut-être précisément ces déformations qui sont la substance des problèmes dont nous sommes prisonniers. Partant de là, KRISHNAMURTI parle longuement d'une autre manière de voir, une vision sans observateur et excluant la dualité. Les dialogues ou discussions de la deuxième partie nous invitent à examiner les erreurs fondamentales de notre façon d'aborder la vie et ses problèmes. Ce ne sont pas des discussions poursuivies au niveau verbal : pas de conclusions arrêtées, de problèmes résolus. Nous nous trouvons devant une autre façon de penser et KRISHNAMURTI s'efforce, en mettant ses interlocuteurs au pied du mur, d'indiquer la porte qui débouche sur l'inconnu. Il ne dénigre pas la science ni la recherche scientifique, mais il parle d'un principe transcendant; un trajet sans « chemin » qui, tel le vol de l'aigle, ne laisse derrière lui aucune trace. « L'aigle dans son vol ne laisse aucune trace derrière lui, à l'encontre du savant. S'agissant de cette question de la liberté, la rigueur de l'observation scientifique est requise, mais aussi le vol de l'aigle qui ne laisse aucune trace. » Compte rendu exact des Causeries et Discussions de Londres, Amsterdam, Paris et Saanen (Suisse). ...
Demolins Edmond - Saint Louis
Auteur : Demolins Edmond Ouvrage : Saint Louis Année : 19881 Lien de téléchargement :...